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PLAT PRÉFÉRÉ : poulet thaï'. □
STYLE DE MUSIQUE : rap, rock, pop ... □
SAISON FAVORITE : printemps. □
FILM FAVORI : il faut sauver le soldat ryan. □
VILLE PRÉFÉRÉE : amsterdam. □
OBJET FÉTICHE : son alliance. □
ANIMAL PRÉFÉRÉ : les loups. □
COULEUR FAVORITE : le bleu. □
SOIRÉE IDÉALE : dans son canapé avec une couverture en train de regarder un bon DVD. □
TRAITS DE CARACTÈRE :
gentille,
souriante,
franche,
généreuse,
calme, mais aussi
très directe,
rancunière,
trop perfectionniste,
trop protectrice.
HAPPINESS ONLY REAL WHEN SHARED
CHAPITRE I.Vous connaissez sûrement l'histoire du bébé qu'on abandonne sur les marches d'une église. Eh ben, c'est mon histoire. On connaît tous cette histoire, me direz-vous. L'enfant passe de famille d'accueil en famille d'accueil et se suicide d'une overdose à cause de son chagrin. C'est vrai que j'aurais pu finir comme ça. J'aurais pu être lâche et abandonner tout le combat que j'ai accompli en essayant juste une fois de sourire. Mais je dois vous avouer que, dans mon malheur, j'avais de la chance. Je vous raconte.
« Il était une fois, un soir d'été de 1989, une jeune fille qui brave l'obscurité en tenant un gros panier en osier. Du panier laissa échapper des pleurs. La jeune fille essaya de consoler le petit être humain d'à peine quelques heures, en vain. Arrivée au seuil de la porte de l'église, une larme coulait sur sa joue. Elle déposa délicatement le panier à terre. Elle s'assure que le bébé soit bien enveloppé dans la couverture avant de lui donner un dernier baiser sur son front. Quelques minutes après, elle s'échappe dans la pénombre. Alors que certains regardaient la télévision ou étaient déjà couchés, M. & Mme. Jenkins, un jeune couple, rentrent d'un chic restaurant. Le chemin le plus court pour rentrer chez eux était de couper par l'église. Madame Jenkins, intriguée par les cris du bébé, s'approche à petits pas du panier en osier. Elle y découvrit un beau petit bébé. Le petit bébé deviendra par la suite « Caroline Jenkins ». Et ils vécurent heureux ... »
the endCHAPITRE II.J'irais pas jusqu'à dire que j'étais pourrie-gâtée mais presque. J'avais de la chance, j'avais des tas de livres, des jouets et surtout beaucoup d'amour. J'habitais alors dans un quartier résidentiel plutôt calme dans le nord de Phoenix. J'allais souvent promener les chiens de madame Smith, c'était une vieille dame, qui était très sympathique. A chaque fois que j'allais promener ses toutous, elle me donnait 5$, en plus de ses cookies qui étaient délicieux. Pour elle, j'étais un peu comme sa petite-fille. Sa famille vivait à Tucson, une autre grande ville d'Arizona. J'aimais beaucoup aller chez elle après l'école, je prenais mon goûter, en plus, elle me racontait des tas d'anecdotes sur elle et sa famille. Elle a toujours mon modèle. Elle restait souriante, elle était drôle ... elle ne se prenait pas la tête. Elle était toujours très généreuse et courtoise. Elle me racontait ses amourettes, ses recettes de cuisine, des choses sur la Seconde Guerre Mondiale ... C'est à partir de ça que j'ai apprit l'importance du fait de connaître des choses. Elle m'apprenait des choses nouvelles ... Un jour, elle m'a donné une photo d'elle. Elle m'a dit de la garder précieusement. Quelques jours après m'avoir donné sa photo, madame Smith mourut dans son lit. Elle m'avait dit qu'on pourrait mourir de différentes façons. On pouvait mourir une balle dans la tempe, d'une overdose de médicaments, on pouvait aussi mourir dignement en s'endormant un soir et ne plus se réveiller. C'est ce qu'elle a fait, madame Smith. Je lui serait toujours reconnaissante de ce qu'elle m'a apprit. Je dois vous avouer que c'était plus facile pour moi à l'école, comme je savais des tas de choses ... Maman & Papa m'avaient dit que dès que j'avais une très bonne note, je pouvais m'acheter un livre. Ca m'a quand même beaucoup motivé. Ils ont aussi dû m'acheter une bibliothèque, tellement que ma collection s'agrandissait. Peu à peu, je savais ce que je voulais faire. Je voulais être psychologue. C'était un métier qui m'intriguait mais que je trouvais quand même formidable. Le fait d'écouter les autres puis les aider ... c'est ce que j'aime faire.
CHAPITRE III.Après avoir passé son diplôme, Caroline continue à faire des études dans une plus grande université. Lors des vacances, Caroline part en Thaïlande deux semaines avec une amie. Elle loge dans un hôtel trois étoiles. En allant à la plage, elle rencontre son futur mari, qui passe également ses vacances avec un ami. Les soirées se passent en groupe, ils vont se balader en ville, découvrir de nouvelles spécialités thaïlandaises. On a tisés des liens ... Déjà, nos amis nous surnommaient "le couple parfait". Je dois vous avouer que je n'étais pas insensible à son charme. Et lui non plus. J'aimais son regard, ses yeux ... tout quoi. Rentrés au Etas-Unis, j'avais eu le droit a une magnifique bague. Quelques semaines après, on étaient mariés. J'ai déménagé chez lui, au Nevada, à Las Vegas. Il partait souvent en mission, sachant qu'il faisait partie de la US Army. Il parcourait le monde entier. Pendant deux ans, c'était comme ça.
Jusqu'au jour où une lettre de la US Army m'est envoyée. Je n'ai retenu que ces quelques phrases.
«
Madame Jenkins-Selnow,
Nous avons le regret de vous annoncer que Monsieur Selnow a été abattu lors de la mission en Afghanistan.
Madame, veuillez accepter nos plus sincères condoléances.
La US-Army. » J'ai arrêté de travailler pendant quelques mois. Je n'avais plus goût à la vie. Je restais dans mon coin, sans sortir. J'avais du mal à me rendre compte que j'étais seule. Que je ne pourrais plus le toucher. Je ne pourrais plus jamais le revoir.
CHAPITRE IV.J'ai essayé de reprendre goût au monde qui m'entourait. Mes amis étaient là. Je suis retournée à Phoenix, avant de repartir. Oui, j'aime bien déménager. Je me suis trouvé un bel appartement. Bien décoré. Avec de beaux meubles. Je veux retrouver le sourire, sans oublier mon passé.
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