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PLAT PRÉFÉRÉ : pâte au saumon. En réalité c’est dur de choisir un seul plat ! □
STYLE DE MUSIQUE : J’aime tout style de musique, mise à part le hard rock. Tant que le rythme et que les paroles m’inspirent je suis comblée. J’avoue cependant avoir un gros penchant pour les covers fait par des internautes ! Fort souvent, j’en viens à préférer la version des artistes inconnus. □
SAISON FAVORITE : Printemps □
FILM FAVORI : Les films de danse ! Surtout sexy danse, même si born to dance me fait simplement rêver. Sinon, les films d’horreur qui ne me font jamais peur, je râle toujours après la personne se faisant tuer, car au final, elle m’aurait écouté, elle ne serait pas morte ! Sinon les films sur les requins par contre, là je flippe, limite je suis accrochée à mon canapé tétanisée ! Sinon, les films catastrophe j'adore regarder ça ! □
VILLE PRÉFÉRÉE : Je n’en ai pas ! Mais je dirais qu’en pays l’Island serait parfait. Je ne connais pas de ville particulièrement pour juger, mais les paysages là-bas me font largement envie.. J’aimerais bien aller visiter, mais pour le moment je n’ai que des posters de paysage sur mes murs. Un jour peut-être. . □
OBJET FÉTICHE : Ipod, juste pour ma musique ! □
ANIMAL PRÉFÉRÉ : Le lynx. Un animal fort, sauvage et mystérieux. □
COULEUR FAVORITE : le rose ! Je rigole, ma couleur favorite sans hésitation c’est le bleu. . □
SOIRÉE IDÉALE : Repas familial avec quelques amis en prime ! J’aime bien les soirées tranquille à rigoler avec mes proches, sortir n’est pas l’une de mes priorités, même si de temps à autre je sors avec des amies, mais je voudrais bien arrêter les soirées à faire la fête pour ne passer que la plus part de mon temps avec les personnes m’étant chère. . □
TRAITS DE CARACTÈRE : Impulsive - Autonome - Battante - Gentille - Attachante - Maladroite - Tête en l'air - Capricieuse - Colérique - Jalouse – Tactile - Franche - à l’écoute - Créative
HAPPINESS ONLY REAL WHEN SHARED
Un Dimanche en famille. J’étais dans la cuisine du haut de mes douze ans à regarder ce qui pouvait bel et bien se passer. J’examinais tout ce qu’ils pouvaient faire. Je proposais mon aide, ayant pour envie de participer à la vie familiale. Mais, les seuls réponses que je pouvais obtenir : tu devrais aller jouer, sors de là, tu devrais être contente, de ne pas aider. Je n’aimais pas le fait de ne rien faire. Les plus petits dessinaient dans le salon sous l’œil admiratif de ma mère. J’étais la seule à ne pas trouver ma place dans ce chantier ! Je soufflais, finissant par partir dans le jardin, je cherchais un endroit où me poser pour dessiner un peu. J’aimais beaucoup recréer ce que je voyais sur une feuille blanche, mes dessins ? Des secrets que je ne dévoilais à personne. L’envie de le faire était sans doute là, montrer de quoi j’étais capable, pourtant jamais je ne m’étais résigné à le faire. J’avais l’impression d’être inutile dans cette famille. Il faut dire que cette famille est gigantesque et qui trouver une place n’était pas forcément chose facile. Il n’était jamais arrivé à mes parents de m’oublier, non, mais pourtant je n’avais pas l’impression d’avoir l’intention que tous avait à un moment donné dans la journée. Ma grande sœur cuisinait avec ma mère, les petits laissaient les parents découvrir leurs talents de dessinateur et mes grands frères passaient leurs temps à s'entrainer avec mon père. J’étais plus effacée, assez renfermée, on pourrait croire qu’à l’école je suis identique à cette image qui a l’air de me coller à la peau, pourtant c’était loin d’être le cas. J’étais une petite fille adorant participer, avoir des amis, après je pouvais avoir plein d’amis autour de moi en sachant pertinemment que je ne pouvais pas compter sur tout le monde. Mon monde. Je le créais avec ma meilleure amie, je pouvais passer des heures avec elle à fixer le ciel, le laissant mettre notre imagination en ébullition. Je fermais les yeux en entendant les rires de mes grands frères qui partageaient un fou rire avec mon père. J’avais beau ne pas trouver de place pour moi dans cette famille, il était pourtant clair que je ne pourrais pas échanger ma famille. Même si quand la rage peut envahir mon être et que je souhaite de tout cœur trouver ma place dans une autre famille, je le regrettais presque aussitôt priant pour que ce vœu ne se réalise jamais. La mine de mon crayon à papier glisser sur la feuille alors, que je fixais cette arbre qui racontait l’histoire de tous les enfants de la famille. Une petite cabane était correctement nichée dans cet arbre centenaire, qui avait laissé un grand espace entre ses branches pour nous accueillir. Du moins mon père nous avait toujours expliqué cela ainsi, comme quoi l’arbre n’attendait que nous pour être épanoui. Ce que je pouvais comprendre de ce petit récit ? Qu’il était heureux d’avoir cette famille.
« A table ! » Je sortais donc de mes pensées en entendant la voix de ma mère crier dans le jardin qu’il était l’heure pour moi de rejoindre ma famille. Je descendais de l’arbre jeunot et moins imposant que le centenaire, pour rejoindre la salle à manger. J’attendais. Je ne voulais pas prendre une place que quelqu’un désirait. Il faut dire que quand je le faisais, je n’avais jamais réussi à l’avoir vu qu’on me l’a demandait ou alors hurlait pour l’avoir. L’enfant du milieu sans doute devait vivre ce genre de situation. Peut-être que ce n’était que moi le problème et que s’était seulement dans ma famille que les choses se passaient ainsi.
Les larmes ruisselet le long de ma joue, je sentais la main de ma cousine Alys se glisser dans la mienne, j’eus un petit sourire en tournant la tête vers elle. Alys avait les yeux rougit par les pleurs qu’elle avait et continuais d’avoir. Je venais me coller à elle, alors que son frère venait déposer sa main sur mon épaule pour toucher sa petite sœur par la même occasion. Je n’osais pas regarder le reste de la famille. Que ce soit mes parents, mes frères, mes sœurs ou encore ma grand-mère qui était en train d’enterrer l’un de ses fils, l’une de ses belles filles et l’un de ses petits-enfants. Un accident de voiture, un désastre monumental ! Mon père pompier avait dû intervenir sur cet accident, ne se doutant pas que c’était son frère qui allait voir agonisant sur le béton de la route. J’avais entendu mon père, la veille au soir raconter à ma mère l’événement encore une fois. Cela le bouffait, ça se voyait ! Il ne prenait pas plaisir à être en vie. Pour lui, il aurait pu sauver son frère si ce dernière ne lui aurait pas dit d’aller sauver les gamins de l’autre voiture ayant bien trop bu pour stopper leurs voitures à temps quand cette dernière déboucha sur la voie de droite où se trouvait son frère. Il avait eu du mal à accorder cela à son frère, mais l’avait finalement fait. Il avait sauvé la vie de ces deux jeunes de seize ans à peine qui avait bu pour fêter ce droit privilégier qu’ils avaient de pouvoir conduire. Leur petite sauterie venait de coûter la vie à mon oncle, à ma tante et à Jordan une petite fille de cinq ans qui n’était autre que ma petite cousine. Je pleurais, mon cœur était en train de se déchirer, je ne savais pas si c’était la peine ressentit pour mes proches morts ou bien pour moi et cette idée stupide d’imaginer mon père, ma mère et l’une de mes petites sœurs mortes. J’avais imaginé cette douleur pour me mettre à la place de Clary et Kenzie. Lui restait fort, il ne pleurait pas, il n’avait que les yeux rougit, se retenant sans doute de craquer, Clary était plus sensible et moins forte, elle avait tout lâché, jurant de faire la peau à ces jeunes. Du haut de nos quatorze ans, en entendant ma cousine dire cela, j’avais compris qu’elle était totalement capable de le faire. Se venger. Mon cousin restait trop discret, mais ces deux-là, je les connaissais. J’étais observatrice, je connaissais chaque membre de ma famille particulièrement. Mise à part moi. J’avais toujours un peu de mal avec la place que je devais avoir dans ma famille, peut être qu’un jour je la trouverais. La cérémonie était terminée, je n’avais fait qu’imaginer, tentée de comprendre cette peine qui allait à présent ronger mes proches durant cette période de deuil, j’allais aussi devoir subir cette perte et comme toujours devoir en parler à Alys. Ma meilleure amie. Elle avait toujours était là pour moi, elle voulait venir assister avec moi à cet enterrement, mais j’avais préféré décliner son offre. Il était le moment pour toute la famille de rentrer, Kenzie et Clary allait devoir rentrer chez nous, ils allaient vivre avec nous. Je devrais avoir peur de ne plus trouver ma place, déjà que je n’y étais jamais arrivée, mais malgré ça, j’étais ravie de les voir venir chez nous au lieu d’aller chez ma grand-mère. Je m’étais toujours sentie heureuse, protégée et chérie auprès de ces deux-là.
« T’es sexy avec ça entre les jambes ! Je crois que si ton frère savait ce que je te disais. Il me tuerait. » J’eus un petit sourire et inévitablement mes dents finissaient par kidnapper ma lèvre. Je passais ma main dans mes cheveux en souriant doucement à l’ami de mon frère. On était à Los Angeles. Cité des anges où je ne pensais pas avoir la possibilité d’aller avant un long moment. J’avais envie de profiter de ces vacances, de m’amuser et de découvrir de nouvelle chose. Dix-huit ans. Avec Clary et Alys nous avions décidé de nous débrouiller pour payer notre voyage, bien qu’Alys aurait pu se le payer sans même nous aider à obtenir l’argent dont nous avions besoin pour y aller. Petit boulot. Promener les chiens des voisins, tondre les pelouses, garder des enfants et un tas d’autre chose. On avait tout fait pour y parvenir, même le plus ingrat. J’avais toujours eu l’envie de voyager et cette envie n’était pas partie avec le temps. Je rêvais sur les paysages photographié par de grand nom du monde de la photo. Un marché avec mes parents, ces derniers avaient malheureusement pensé que comme tous jeunes on abandonnerait. Chose qui ne faisait pas partie de mon vocabulaire. Souvent ma cousine, comme ma meilleure amie voulait abandonner alors je finissais par les remotiver. Il était hors de question de lâcher cette idée de découvrir un peu de pays, même si j’aurais bien voulu visiter autre chose que la Californie pour le coup. Une fois l’argent réunis pour nous trois mes parents décidèrent que mettre deux de mes frères dans ce plan ainsi mon cousin était une idée parfaite si on comptait réellement partir. J’avais jamais pensé que mes parents me feraient ça, je pensais qu’une fois l’argent j’aurais simplement le droit de partir, ce n’était pas comme si j’allais manquer à cette famille, je ne servais strictement à rien. Mise à part à être dans ma chambre à écrire, rêvasser, bosser mes cours ou autre chose à faire seule ou en compagnie de ma cousine. C’était vrai qu’avec l’arrivée de Kenzie et de Clary ma vie avait relativement changé, j’avais ma place, j’avais l’impression d’être de la famille de ces deux-là et non d’être de la famille de huit enfants. Mes parents m’avaient avoué qu’ils espéraient que j’abandonne, surtout que j’avais du réunir l’argent pour mes frères et mon cousin, mon cousin m’avait aidé, me donnant l’idée du car washing. On aurait dû être trois pour laver les voitures sur de la musique en dansant, mais au final, mon équipe de cheeleader était présente. On avait récolté beaucoup plus que prévu, nous avions pris ce dont nous avions besoin, pour au final laisser le reste aux autres filles, qui certaines avaient décidé de nous suivre. Ce petit voyage à trois finissait par devenir un voyage entre bande d’amis, même si les seuls ombres au tableau étaient forcément mes frères et leurs amis. Tout ça pour me retrouver en solitaire avec Brenan l’un des potes à mon frère Devon. Ce dernier avait une copine qui était présente, pourtant Brenan était de plus en plus tactile avec moi. Il me regardait de loin, finissant par me rejoindre sur l’engin où je me tenais et de démarrer pour rouler. C’était la première fois que je découvrais la vitesse, j’adorais sentir le vent faire virevolter mes cheveux dans les airs, laissant mon corps se lâcher en arrière et mes bras serrant un peu plus le corps musclé de mon ainé de deux ans. On avait fini par passer la nuit ensemble sur la plage, c’était là que j’avais perdu tardivement au dire de ma meilleure amie ma virginité. Je n’avais jamais éprouvé le besoin de sauter le pas avec mes copains précédent. L’envie avait été là ce soir-là, alors qu’il n’était pas mien, mais simplement un mec de passage et ça mon frère allait me le rappeler. J’étais dans ma chambre racontant ce qui s’était passé à mes deux confidentes, l’une choquée et la seconde heureuse. Je n’avais simplement pas prévu de voir la copine du mec en question débarquer dans ma chambre d’hôtel comme une furie en me sautant dessus en essayant de m’étrangler. Mon frère l’attrapa et la vira de la chambre tout en priant Clary et Alys de quitter la chambre.
« Je suis déçu de toi ! Je ne te pensais pas comme ça. Moi qui pensais avoir une petite sœur bien.. J’ai au final l’une de ces garces ! » Des mots durs qui avaient longuement torturé mon esprit, pas pour le fait qu’il m’en veuille, non simplement pour le fait qu’il avait une image fausse de moi, car personne dans ma famille n’avait jamais osé apprendre à me connaitre. J’étais restée longuement silencieuse face à lui, l’envie de verser des larmes étaient si foudroyante, mais je tenais bon, hors de question de lui donner ma fierté.
« Ta sœur tu ne la connais pas ! Personne ne la connait ! Mais , je sais que je ne suis pas une garce .. Monsieur ce prend pour l’homme parfait à culbuter toutes les filles qui passent alors qu’il se dit fiancé à une fille formidable ? Tu vois , tu ne dis pas que des bêtises, non ! La preuve ta copine est formidable, mais toi tu n’es qu’un gros con ! » Je finissais par quitter la chambre en courant suivit de près par les filles.
Trois mois que j’étais partie de chez mes parents. Je n’avais pas plus donné de nouvelle que cela à ma famille mise à part Kenzie et Clary. Je vivais ma vie, essayant de me trouver des petits travails pour m’en sortir et faire des études. Cependant , il fallait que je sois honnête avec moi-même, payer les frais de l’université était pratiquement impossible avec de petit salaire de serveuse. J’avais du mal, je n’étais qu’à mon premier semestre. Ce que je voulais pour plus tard ? Devenir pédiatre, j’avais toujours adoré les enfants, je n’étais peut être pas proche de ma fratrie, mais j’avais toujours été là pour les plus petits , les changer, leurs donner le bain, car j’apprenais énormément à leurs côtés. Je n’étais pas une jeune femme qui aimait sortir, préférant avoir des petites soirées sympathique avec mes amis ou encore mes petits amis, des petits amis qui n’étaient pas si nombreux que cela. Je rangeais un peu l’endroit et le préparais surtout à accueillir une boule de poil que j’allais aller chercher dans un refuge pour staff Américain. Je ne m’attendais surement pas à ce qu’on frappe à ma porte pendant que j’étais en petite culotte, j’allais enfiler un jogging et ouvrir la porte. Je découvrais ma maman devant ma porte, alors que je ne l’avais pas vu depuis que j’étais partie de la maison dans de très mauvaise circonstance. La prise de tête avec Devon pendant nos vacances s’étaient largement enflammées à la maison. Ils pensaient tous que ces vacances m’avait changé, que ma meilleure amie n’était qu’une fouteuse de merde qui avait simplement guidé leur sœur ou fille vers le mauvais chemin. Car coucher était un crime quand cela venait de moi apparemment. Je secouais la tête claquant la porte pour ne pas laisser ma mère entrer. Elle m’avait défendu, le temps d’un instant, jusqu’à ce qu’elle comprenne que j’avais décidé de partir sur le coup de la colère, du moins c’était ce que je pensais, ma mère avait jeté mon appareil photo par la fenêtre pour me dire de partir encore plus rapidement. Les plus grands avaient raison et je n’avais pas agi correctement en couchant avec Brenan. Ce dernier et moi passions encore du temps ensemble, en toute amitié, il était devenu comme un meilleur ami, rien n’était sérieux entre nous, mais j’étais heureuse que ce soit lui qui m’avait pris ma virginité. Une seconde, cela faisait une seconde sans doute que je venais de claquer la porte au nez de ma chère mère, cela m’avait pourtant parut plus long. Au final je prenais une veste, je sortais de chez moi en une tenue qui était digne d’un pyjama pour rejoindre ma mère à sa voiture .
« Tu voulais parler ? On peut le faire en allant au refuge ? » Demandais-je à ma mère pas très sûre de moi pour le coup. Je venais de fonctionner sous le coup d’une impulsion, c’était mon côté impulsive qui venait de décider pour moi. Durant le voyage, je n’avais pas dit un mot, ma mère avait pourtant tenté de le faire, mais je ne répondais que par des phrases fermées qui l’empêchaient de reprendre la conversation. J’avais admiré le paysage pendant ce trajet ayant des idées de dessins dans ma petite tête.
« Sixteen ! Je veux vraiment qu’on parle .. Ne me repousse pas. » Ma mère venait de se placer devant moi alors que je venais de descendre de voiture, je soufflais et la regardais en baissant la tête ! Malgré toute la rancune que je pouvais avoir pour mes proches, ma famille qui m’avait blessé, je n’arrivais pas à ne pas les aimer ! Il restait ma famille, mais je n’étais qu’une pièce futile dans cette famille.
« Je devrais t’écouter me dire que je suis une garce ? Tu n’as pas utilisé les mots de Devon, mais c’était tout comme , quand tu n’as rien dit ! Combien de fois je me suis fait reprendre quand je l’ai traité d’imbécile ? Non, je ne trouve pas ça logique ! Et vous devez être mieux sans moi après tout ! » Enfin, les plus grands étaient tous partie, mais revenez tous les Dimanche pour le repas familial. Ma mère dans un simple geste affectueux venu me prendre dans ses bras, glissant trois mots que j’avais rarement entendus surtout à mon égard. Je ne doutais pas qu’elle ou que mon père m’aimait, non, mais c’était toujours compliqué pour moi cette relation que je vivais depuis toujours avec ma fratrie. L’un était le sportif, l’autre le bout en train, un qui était le futur papa , une qui avait l’intelligence .. Et moi dans tout ça j’avais l’impression d’être un mur qui voyait simplement sa famille avancer sans elle . En étant de côté j’aurais pu faire des erreurs, je n’en avais pas fait , j’étais restée droite dans ma tête et dans mon parcours ! Je savais ce que je voulais et je ferais toujours pour obtenir cela , ce qui me décevait c’était juste le fait que mes parents ne voyaient pas exactement qui j’étais. On avait parlé avec ma mère, sans réellement dire les choses qu’on aurait peut-être dû se dire, j’avais tout fait pour ne pas être faible, peut être que cela était un tort ? Bagheera venait de faire une entrée fracassante dans ma vie, un joli bébé staff noir remplie d’amour à donner et désireux d’en recevoir !
« Cesse de m’embêter , sinon je te mord ! » Je sentais les fesses de mon frère venir s’écraser sur moi, Devon était simplement en train se servir de moi comme d’un pouf ! Je venais taper sa nuque avec force en laissant une légère grimace sur mon visage.
« T’as bientôt fini !Même si je ressemble à une crêpe tu ne pourras pas me manger ! » Je le regardais exploser de rire, d’accord, je n’avais pas pris le meilleur exemple. Il déposa ses mains sur sa tête en se mettant à faire le singe avant de me répondre.
« J’allais surtout me servir de toi comme tapis ! » Je grimaçais essayant de trouver une réponse qui le ferait se lever , je savais où taper sans être pour autant méchante ! C’était mon frère et les moments que l’on partageait à présent était précieux à mon goût. Que ce soit avec Devon, Charlie, Brayan, Livia , Kenzie , Clary, Erin , Jayson , Léo ou encore Jena tous ces moments passés avec eux me faisait un bien fou ! J’étais devenue plus proche de tout ce petit monde avec le décès de ma mère. Non, pas par soucis de remord. Ma mère avait fini par m’écrire une lettre disant réellement ce qu’elle pensait de moi et que si je n’avais pas d’étiquette comme les autres, c’était que j’étais capable de tout faire à la fois ! J’avais voulu voir ma mère parler avec elle, ce que j’avais fait en livrant tout ce que j’avais pu ressentir dans cette famille comme émotion passant souvent par des sensations de tristesse et de désarroi que par des moments heureux. Sans doute que j’avais toujours fermée la porte à ce genre de moment de complicité n’osant pas me fondre dans la masse ? Je ne le savais pas et peut être qu’un jour je finirais par le découvrir.
« C’est cool , je pourrais être le tapis de votre vestiaire à ton équipe ? » Je rigolais avant de le voir se lever en soufflant.
« Essaye ! » Je venais de me lever pour sauter sur ses épaules, alors qu’il courra avec moi sur lui vers le jardin en direction du bassin à poisson.
« J’espère que tu ne le feras pas, car je te jure que tu vas me le payer ! » Je sentais des mains venir me chatouiller par derrière alors que j’étais prise en sac à pomme de terre par mon frère, aucune réponse de sa part. Je sentais malheureusement la chute dans le bassin. Je n’avais pas tort et enfin de compte mon frère Devon avait fini avec moi dedans. Je me relevais du bassin avec des algues dans les mains.
« Tu vas le regretter ! » Je sortais de l’eau comme lui grimpant avec tous mes frères et sœur dans la petite cabane sur l’arbre centenaire. Un jeu de société ? Petite j’en avais fait, quand j’étais la petite dernière avant de finir par devenir la petite fille du milieu qui avait perdu tout repaire. Au final, ma mère avait su me redonner confiance en cette famille et j’étais bien dans cette dernière, mais j’aurais aimé que celle qui m’avait mise au monde soit encore là pour profiter de ces instants avec moi. J’étais malgré tout heureuse de ne pas avoir tourné le dos trop fortement à ma mère. Elle ne m’aurait pas dit pour sa tumeur, histoire que je ne revienne pas juste pour des remords ou autre chose que par envie.
De quoi grignoter , de quoi boire , de quoi dessiner et moi. J’avais besoin de finir la couverture de mon livre pour enfant que j’avais confectionné de a à z. J’avais écrit l’histoire et dessiner les dessins qui allaient être imposé sur les pages de ce livre. Il ne me restait plus que la couverture à faire. J’avais aucune idée précise de ce que je voulais faire exactement , l’inspiration aimait me taquiner jusqu’à tard dans la nuit. Enfin, je me concentrais sur la musique que j’avais mis , bien sûr je ne l’avais pas mis forte pour ne pas entendre mon cher voisin débarquer en hurlant que cette dernière le dérangeait. Le voir hurler et être en colère ne me dérangeait pas, non en vrai j’avais plus fait attention au bruit pour la petite Lia ! Cette petite était mignonne en tout point, l’opposé exact de son père , fort heureusement pour elle. Je chantonnais sur la musique passant alors que j’entendais un bruit incongru venant du dehors, je soufflais en regardant Bagheera qui dormait paisiblement. Je finissais par brancher mes écouteurs pour ne plus entendre ce bruit dérangeant qui venait de l’extérieur. Je commençais à dessiner , je me laissais aller, j’avais décidé de laisser divaguer tous les petits esprits bourré d’imagination se faire sa propre idée sur mon livre. Ma couverture allait rien expliqué à l’histoire, laissant justement un tas de question se former dans les esprits des autres personnes. J’étais concentrée, jusqu’à ce que ma chienne se mette à aboyer. Je sursautais pour le coup, engueulant rapidement Bagheera !
« Silence ! » Je finissais par entendre les poubelles, je sortais dehors en shorty pour voir ce qui se passait. J’avais à peine eu le temps de remarquer les chiens sans famille faire les poubelles que Brynjar sortie de chez lui pour m’engueuler ! Il venait de m’agresser ,car ma chienne venait de le réveiller !
« Non , mais au pire va te regarder dans un miroir et hurle toi dessus ! Elle n’aurait jamais aboyé si un certain Brynjar ne serait pas si feignant au point de jeter ses poubelles en dehors de la benne ! » Je le regardais dans les yeux soufflant tout en grimaçant. Chaque chose qu’il pouvait faire m’énervait à un point que personne ne pouvait imaginer, pourtant c’était assez compliqué ou perplexe diront nous, vu que quand j’avais besoin d’aide c’était vers lui que je me tournais tout comme lui en faisait autant ! À vrai dire, l’embêter m’amusait et je pense que bizarrement ne plus le faire me manquerait ! Je le regardais me répondre, alors qu’il ne me laissait pas le temps de répondre !
« Tu as de la chance que Lia dorme ! Sinon j’aurais tabassé ta porte ! » Il m’énervait au plus haut point ! Je finissais par voir la bouille de ma meilleure amie Alys arriver en souriant.
« Tiens , tiens tu te prends la tête avec ton voisin , mister sexy ? » Je soufflais !
« Je vais vraiment t’acheter des lunettes pour te faire comprendre qu’il n’est pas sexy ! IL EST SIMPLEMENT BETE ! » J’aurais bien utilisé un autre mot, mais je ne voulais pas que Lia m’entende dire cela.
« Ouai.. Tu ne me disais pas que quand je me chamaillais avec Enzo c’était car j’étais attirée ? » Je levais les yeux au ciel, peut-être qu’elle avait raison, mais je n’irais pas le crier sur les toits ! "
Depuis quand tu m'écoutes toi ?" Demandais -je en rigolant à ma meilleure amie ?
« Tu comptes rentrer ou jouer l’espionne dans la rue ? »