□ PLAT PRÉFÉRÉ : Sausage pie et les Tim Tam, plat typiquement australien.... Autrement, tout ce qui est cuit sur un barbecue. □ STYLE DE MUSIQUE : Du folk au hip-hop, en passant par de l'électro ou le bluegrass et le rock. Un peu de tout, quoi! □ SAISON FAVORITE : L’été. Les femmes se promènent en minijupe et en bikini… Qu’est-ce qu’on peut demander de plus? □ FILM FAVORI : Un seul? Impossible. Devon est un grand cinéphile. Il l'a toujours été. Enfant, lorsqu'il n'en pouvait plus de supporter les cris et les coups à la maison, il se rendait au cinéma près de chez lui, se faufilait par la porte de derrière et il s'évadait pour une heure ou deux... Il a donc appris à aimer tous les genres. Par exemple, Tim Burton et son univers, et tout particulièrement le film Edward Scissorhands qui était de loin son préféré lorsqu'il était enfant. Il aime tout autant la saga de Star Wars, les vieux films de Hitchcock et ceux plus léger de Spielberg. Adolescent, il avait une préférence pour les films de Tarantino tel Pulp Fiction et Reservoir Dogs, ainsi que ceux de Kubrick : Full Metal Jacket, A clockwork Orange et The Shinning. Ce dernier, il l'a vu des centaines de fois avec son meilleur ami. L'adulte par contre, a aujourd'hui une légère préférence pour les drames, les films de gangsters de Scorsese, les films d'horreur et des oeuvres cinématographiques comme Blue Velvet, The rules of attraction, Requiem for a dream, American History X et Fight Club! Bref, des films marquants, dérangeant et divertissant. □ VILLE PRÉFÉRÉE : Il aime bien cette ville. En fait, il n'a jamais vraiment voyagé, sauf pour son déménagement... Par contre, le jeune homme a déjà fréquenté Paris, Dakota, Virginie, Caroline, Kenya, Florence et Charlotte. Ça compte? Mais sa favorite, peut-être Dakota, une très belle femme. Un bien bel état aussi, à ce qu'il parait. D'ailleurs, Dakota - la femme, qu'est-ce qu'elle devient? □ OBJET FÉTICHE : Toutes ses planches : longboard, planche de surf, … Et son jeep wrangler. □ ANIMAL PRÉFÉRÉ : Les chiens. Après tout, ce sont les meilleurs amis de l’homme, non? □ COULEUR FAVORITE : Comme la plupart des gens, le bleu, et ce, sans raison particulière. □ SOIRÉE IDÉALE : Possiblement une soirée avec un groupe d’amis, sur la plage avec un feu de camp, quelques guitares, de la bière, des saucisses grillés sur le feu et/ou des s’mores… □ TRAITS DE CARACTÈRE : Insouciant; Nonchalant; Sociable; Protecteur; Altruiste; Charismatique; Fêtard; Impulsif; Bagarreur; Indépendant; Sarcastique; Caractériel...

Dans la vie, il y a des choses qu’on ne choisit pas.
 
Sa famille, entre autre chose. S'il avait été possible de le faire, Devon en aurait choisit une différente, à l'opposé de la sienne. Devon n’a pas été désiré. Il n’est le fruit que d'une aventure... À l'époque, la mère était serveuse dans un petit resto bar de Brisbane, en Australie et le géniteur, était un touriste. Un britannique qui n'était en ville donc que pour quelques semaines. Ils sembleraient qu'ils se soient plu l'un et l'autre. Suffisamment pour remettre ça quelques fois... Jusqu'au départ de Monsieur. Les parents de la future maman refusèrent de l'aider. Elle n'avait que 17 ans à l'époque. Elle se retrouva donc seule du jour au lendemain. Les circonstances de vie difficile de cette dernière fit en sorte qu'elle sombra d'abord dans une dépression pré-natale puis post-partum. Ce qui rendit la grossesse compliquée et les deux premières années de vie du bambin particulièrement difficile. Le plus simple pour elle et pour l'enfant aurait sans doute été l'avortement, mais les délais étaient largement dépassés et elle n'eut d'autre choix que de le garder. Elle ne parvenait toutefois pas à se réjouir de la naissance de son fils. Même après la naissance, elle ne s'y intéressait aucunement. Elle ne lui avait pas choisi de prénom et refusait même de le prendre dans ses bras… En fait, à l'hôpital, les infirmières et le personnel surnommaient le nouveau né Devon, en référence au père. Et en bout de ligne, le surnom lui est resté et lui a été attribué officiellement comme prénom.
 
Malgré tout cela, ce n'est que lors d'une consultation en pédiatrie pour des troubles du sommeil et d'alimentation de Devon que la dépression de Arwen, sa mère, fut diagnostiquée. Des antidépresseurs lui fut prescrit et elle dût suivre une thérapie avec Devon. La médication calma les sautes d’humeur, l’anxiété et l’irritabilité, et même l’agressivité de la mère. Alors que la thérapie améliora un tantinet la relation mère-fils. Et par le fait même la qualité de vie de Devon. De quatre à six ans, tout allait donc beaucoup mieux pour Devon et sa mère. Ils avaient de faible revenu, mais la santé d'Arwen s'était stabilisée. Elle était même parvenue à reprendre son emploi au bar et elle songeait à trouver un emploi de réceptionniste afin d'être présente le soir, pour d'éviter de laisser l'enfant seul qui avait appris entre temps à s'occuper seul de lui-même.
 
Les plans changèrent cependant lorsqu'elle rencontra son nouveau conjoint, un camionneur. Non, vraiment. Elle n'avait jamais su choisir les hommes. Ce dernier s'installa rapidement avec eux dans leur petit appartement. Bourru, il n'avait pas l'habitude des enfants. Il ne tolérait pas Devon, qui était un gamin plutôt turbulent, ayant beaucoup d'énergie. En tous les cas, à cette époque puisque ledit nouveau conjoint décida de prendre en charge l'aspect discipline. Il frappait l'enfant sous les yeux de la mère et elle le laissait faire. Parfois, lors de ses sautes d'humeur, elle y participait aussi.
 
Émotionnellement et psychologiquement instable, c'est à cette époque que la mère sombra à nouveau dans une série de dépression. Devon fut donc placé dans quelques familles d'accueil jusqu'au jour où on lui indiqua qu'il pouvait retourner dans la sienne... Le gamin en avait vu de toutes les couleurs. En peu de temps, Devon avait été ballotté dans plusieurs familles. Cinq en deux ans. Retournant à quelque reprise dans la sienne, avant d'être envoyé dans une nouvelle famille. Ce n'est pas ce qu'il y a de mieux pour un enfant, mais cela fait en sorte qu'aujourd'hui, Devon s'adapte facilement à tout. Discret sur sa vie en général, vous n'en saurez probablement jamais rien. Vous rencontrerez cependant un jeune homme, certes sensible, peut-être un peu tourmenté, mais très sympathique, facile d'approche. Il saura vous mettre à l'aise. Les gens apprécient cela. Et cette faculté l’a beaucoup aidé lors de son déménagement, vers ses 14 ans. Il s’est rapidement adapté à Fort Macden. Il n’eut pas d’autre choix, puisque son beau-père, un américain d’origine, y avait trouvé un nouvel emploi et que sa mère avait décidé de le suivre.
 
Cependant s'il y a bien quelque chose qu'il ne changerait pas, c'est ce déménagement.
 
Même si l'envie de voyager, de parcourir le monde en sac à dos lui tente, il se plaît bien à Fort Macden. Il s'y sent comme chez lui. Et puis, il y a aussi rencontré Chelsie, l'amie et cousine... Ils sont comme frères et soeurs. Aujourd'hui, Devon gèrent avec un ami une petite entreprise oeuvrant dans le domaine de la santé, soit un centre de massothérapie urbain et les affaires marchent plutôt bien.
 
Depuis quelques temps par contre, la clientèle est tout particulièrement composée de femme... Devon joue avec le feu. Il a des pratiques illégales. C'est-à-dire qu'il offre régulièrement des services plus intimes à certaines clientes. Évidemment, son partenaire en affaire n'est au courant de rien. Le massothérapeute se sent coupable, mais cet argent il en a besoin. Et puis, ce n'est sûrement que pour soulager sa mauvaise conscience, mais il se dit que puisque c'est illégal, il est préférable que son ami n'en sache rien... L'idée des massages érotiques n'est cependant pas venue de lui-même. C'est une cliente qui lors d'une séance, lui a fait des avances. Elle le trouvait séduisant et elle a eu envie de plus. Dans un premier temps, il a refusé étant tout de même professionnel, mais l'offre monétaire qu'elle lui fit l'emportant sur le côté éthique. Depuis, des services particuliers sont offerts aux clientes à la demande...