Dans les hamptons • 15 ans – J’ai toujours adoré venir en vacances dans notre maison dans les Hamptons mais cette année je déteste ça. Chaque année on vient là pendant trois semaines pour se ressourcer comme dis mon père. Cette année devait être super j’avais convaincu mon père de pouvoir emmener des amis à moi. Il a finalement accepté pour que j’en emmène deux et du coup Chuck et Arya son venu avec moi et toute ma famille. Je devais leur présenter Lily. Qui c’est Lily ? La raison de tous mes problèmes voila tout. Elle vient ici tous les ans comme moi du coup on s’est connue quand on était petit. On a fini par sortir ensemble après une sortit au cinéma avec quelques amis qu’on c’était fait en commun. On est toute une petite troupe à venir là pour les vacances et ça nous a rapproché de se voir chaque année. Bref, cette année j’allais enfin revoir Lily qui m’avait manqué depuis mes dernières vacances. J’étais complètement amoureux de cette fille. Ma mère m’a toujours dit que si jamais je trouvais une fille qui en valait le coup je devais me laisser aller et laisser tous mes sentiments prendre le dessus. C’était la dernière fois que j’écoutais ma mère ! J’ai suivis son conseil et j’ai très vite compris que quand je me laisse trop allé je peux tomber amoureux comme pas possible. Je faisais tout pour faire plaisir à Lily, je lui offrais plein de cadeau car mon père le fait à ma mère et elle à l’air heureuse à chaque fois après elle l’embrasse. Je peux vous dire qu’avec Lily ça marchait super bien. Elle avait deux ans de plus que moi et Chuck était étonné qu’elle soit avec moi. Personnellement j’étais fier. Quand je suis arrivé j’ai alors préparé un truc pour Lily avec les conseils de Chuck. Il a plusieurs grandes sœur alors il sait ce qui plait au fille. J’ai donc rempli un pont de bougie et je l’ai attendu. Quand elle est arrivé elle avait l’air surprise mais elle a sourie gentiment. Elle m’a souris comme on sourit au gars qu’on trouve chou mais qui n’a aucune chance. Si seulement j’avais su avant ce que ce regard voulait dire. Elle m’a alors embrassé pour me remercier et je lui ai dis que je l’aimais comme un fou. Elle a fait une drôle de tête mais elle m’a pris dans ses bras et on s’est allongé sur le sable en regardant les étoiles. Quand je suis rentré j’ai dit Chuck, Arya et ma sœur que c’était le plus beau soir de toute ma vie. Ils avaient l’air content pour moi et le lendemain je leur ai présenté tout le monde. Ma petite sœur était avec nous. Quand c’est comme ça je l’emmène partout, je sais qu’elle ne répète rien aux parents. Je fume même devant elle. Elle m’a grillé une fois alors maintenant je ne vois pas pourquoi je me cacherais d’elle. Elle me répète à chaque fois que c’est mal et moi ça me fais rire même si je sais qu’elle a totalement raison. C’est d’ailleurs Lily qui m’a fait fumer ma première cigarette et moi je trouvais ça cool, résultat maintenant je ne peux plus m’en passer de cette connerie. Le soir suivant Lily m’a dis que ses parents allait au casino du coup elle m’a invité à passer la soirée chez elle. Encore une soirée parfaite et cette fois là j’ai perdu ma virginité avec cette fille. J’étais l’adolescent le plus heureux de la terre. Jusque là il n’y a rien à dire mes vacances ce passait à merveille, j’étais avec deux de mes meilleurs amis du Texas, j’avais eu ma première fois avec Lily, le soleil était au rendez vous et on rigolait bien avec la petite bande, on fumait, on se baignait, on faisait des soirées sur la plage. Mais voila que trois jours après Chuck m’a avoué qu’il ne sentait pas Lily et qu’un truc clochait chez elle. Il s’inquiétait pour moi mais j’étais tellement amoureux de cette fille que je ne voulais pas faire attention comme il me l’a demandé. Résultat en voulant lui faire une surprise un soir je suis arrivé chez elle. C’était deux jours avant notre départ et je ne voulais pas perdre une seconde. En arrivant j’ai vécu la plus froide de toutes les douches froide imaginable. Non seulement je l’ai surprise au lit avec quelqu’un d’autre mais en plus cette personne n’était autre qu’Arya ma sois disant meilleure amie. Je suis repartit sans un mot alors que Lily essayait de m’expliquer mais j’étais déjà loin. Quand je fus sur que j’étais hors de porté de sa vu j’ai fondu en larmes. J’avais tellement mal, je n’avais que 15 ans et je l’a considérais comme la femme de ma vie. Putain j’étais vraiment trop con. J’avais l’air d’une vieille loque sur mon banc à pleurer comme une fillette. Merde c’était la première et dernière fois que ça m’arrivait un truc comme ça. Le lendemain elles n’avaient plus besoin de se cacher et Lily collait Arya comme jamais. Cette dernière était gênée et à la première occasion elles m’ont pris à part.
« Tu es vraiment mignon et tu serais un petit ami super pour une fille qui… enfin tu sais… » Elle m’a alors demandé si je comprenais et je n’avais plus d’expression sur le visage. J’ai répondu un simple oui et je suis partit. J’avais besoin d’être seul. Marchant sans but précis en direction de la route Arya me rattrapa.
« Je suis vraiment désolé Cal ça m’ai tombé dessus comme ça » Ça lui ai tombé dessus comme ça ? Sérieusement ? Je me suis stoppé net, je me suis tourné vers elle et je pense qu’elle s’est rendu compte que quelque chose avait changé en moi.
« Et bien si c’est comme ça tout est pardonné, ce n’est pas grave » Un petit moment de silence avant qu’elle ne baisse la tête. Elle balbutiait quelques mots comme désolé. J’ai poussé un grand soupir, je l’ai forcé a me regarder bien décidé a en finir le plus vite possible avec cette histoire.
« Dès qu’on sera rentré je ne veux plus entendre parler de toi, tu es morte pour moi Arya tu entends ? Et jusque-là je te prierais de ne plus m’adresser la parole » Je voyais les larmes monter dans ses yeux mais j’étais bien trop énerver pour me laisser attendrir. J’ai alors tourné les talons. Je suis rentré à la maison avec Chuck. Durant trois jours j’ai royalement ignoré Arya. Mes parents n’ont pas compris mais n’ont rien dit. Après ces vacances je n’ai plus jamais été le même. J’ai changé radicalement. Maintenant je ne fais plus confiance à personne à pars mes vrai amis. J’ai juré à Chuck que je ne tomberais plus jamais amoureux et qu’aucune fille ne me ferait de mal.
Au bureau, Hillston – J’avais dit avant de partir à Chuck et Rory de se trouver un autre colocataire et de ne pas m’attendre. Ils ont un peu ronchonné mais ils l’ont fait tout de même. Je dois donc me trouver un nouveau toit maintenant que je viens de passer les portes de l’aéroport. Une chance mon père avait prévu le coup. C’est cela qu’il m’a annoncé en premier en m’accueillant à la sortit de mon avion. Le truc c’est surtout qu’il a transformé mon ancienne chambre à la maison en un grand bureau et que je n’aurais pas eu de place. Il m’a juste annoncé qu’il m’avait trouvé une colocataire. J’étais ravie d’avoir ‘une’ colocataire mais ça c’était avant qu’il ne me montre qui était cette fameuse colocataire. Il m’a emmené au bureau pour me montrer un tout le boulot qu’il faudra faire quand je reprendrais mon poste. Je pouvais sentir dans la voix de mon père qu’il était fier de moi et qu’il avait hâte que je revienne travaillé avec lui. Le ton qu’il prenait me rendait heureux et c’est à ce moment que mon année à Paris prenait tout son sens. Déjà physiquement, en un an je suis totalement changé, je n’avais que 4 tatouage sur le bras en partant et maintenant j’en ai plus d’une vingtaine en plus. Un bras complètement recouvert, de plus je m’habille beaucoup plus en costard et j’ai commencé à prendre gout au bon vin. J’ai l’impression de faire plus vieux, plus mature et surtout plus sérieux ce que je crois être du moins je l’espère.
« Ma nouvelle secrétaire avais besoin d’un colocataire et elle a gentiment accepté que ce soit toi alors soit gentil s’il te plait » J’avais légèrement froncé les sourcils quand il me dit ça car j’ai toujours été très polie comme jeune homme. Il me fit entrer pour aller la voir tandis que lui partait à la voiture chercher je ne sais quoi. Je suis entré et me suis retrouvé face à une superbe brune que je ne mis pas longtemps à reconnaitre. Je restais bouche bée. Je restais là sans rien dire face à Arya mon ancienne meilleure amie. Elle me jaugeait de la tête aux pieds. Je faisais de même de mon côté. Dans ma tête elle était toujours cette jeune adolescente avec ses petites couettes. Elle a toujours fais en sorte de m’éviter pour que ce soit plus facile pour moi, c’est ce que m’avait dit Lily quand je l’ai revenu il y a de cela un an. Pour le coup Arya est remonté dans mon estime mais j’aurais beaucoup de mal à lui pardonné. Je suis très rancunier et tout le monde le sais. Enfin je ne l’avais pas croisée depuis très longtemps, je n’avais jamais fait mon curieux sur Facebook et cela m’étonne même que je ne l’ai jamais revu avant. Quoi qu’il en soit Arya est devenu une femme et une très très belle femme je peux vous le dire. Je restais même quelques instants déconcerté par la beauté de mon ancienne meilleure amie.
« Pourquoi tu as acceptée ? » Elle laissa s’échapper un petit rire mélé a un soupir.
« Toujours en colère après tout ce temps ? » « Toujours branchée fille après tout ce temps ou c’était juste les copines des autre qui t’intéressais » Elle se rapprochait doucement de moi toujours avec un petit sourire aux lèvres. Elle saisit doucement le col de ma chemise avant de lever son regard vers moi.
« Disons que je ne restreins pas mes choix » Mon regard planté dans le sien le silence était devenu pesant.
« Heureusement que je suis célibataire dans ce cas, si tu veux on partagera » Elle laissa s’échapper un nouveau rire avant de me lâcher et de partir de la pièce laissant entré mon père au passage. Il me sourit timidement essayant de savoir si il avait fait une connerie mais je ne laissais rien paraître et changea de sujet tout de suite.
Appartement, Hillston – Tout en ouvrant doucement les yeux j’eu une bonne surprise, la fille que j’avais ramenée chez moi hier ramassait ces affaires. Je préfère ça que de devoir la mettre à la porte. J’ouvre alors doucement les yeux et lui souris gentiment, elle en fait de même. C’est bien d’être sur la même longueur d’onde. Je crois qu’elle s’appelle spencer… Elle me laisse un bout de papier sur le torse alors qu’elle m’embrasse avant de s’éclipser. J’avais raison pour le prénom et j’ai son numéro en prime. Je me refais petit à petit un inventaire depuis que je suis revenu c’est bien. Je fais des tests et elle, elle est bien partit pour être en haut de la liste. Enfilant un jogging je trouve mon téléphone dans ma poche. Avant je le perdais sans arrêt et aujourd’hui je ne m’en passe plus. C’est impressionnant le nombre d’heure que je passe au téléphone depuis que j’ai eu un travail plus important. Avant de sortir de ma chambre pour prendre mon habituel premier café du matin je place soigneusement un bonnet sur ma tête. Ça c’est le gars qui a tellement la flemme de se coiffer juste en se levant qu’il cache la misère avec un bonnet. De toute manière je pense rester en jogging, sans tee shirt et mon bonnet sur la tête toute la journée. Pour une fois j’ai une journée avec rien de prévu. Entre le boulot, les retrouvailles avec les amis et la famille, sans compter les filles… Je suis là depuis seulement quelques semaines et je n’ai pas vraiment l’impression d’avoir une seule journée de posé. L’autre jour j’ai bien failli faire semblant d’être malade mais ma sœur est venue me chercher. Je suis faible je ne sais pas lui dire non du coup je me suis retrouver à promener mon chien Hadès, qui est devenu le sien durant mon année en France, dans les rues de Hilston. Nous avons passé la journée ensemble et tout allait pour le mieux avant que je ne devienne vraiment malade. Mon corps allait très bien mais mon moral a pris un coup. Tout n’avait pas été aussi réel depuis plus d’un an… Nous avons aperçu Luann rentré dans un magasin. Lou a tenté de me persuader d’aller la voir mais je me suis défilé comme une merde. J’ai blêmi et je suis partit sans rien dire en sens inverse. J’aimerai m’excuser mais je ne sais pas comment m’y prendre après tant d’absence et surtout après un départ comme je l’ai fait. Enfin je trouverais bien quand j’irais la voir mais pas aujourd’hui. J’ai juste prévu de mettre la musique à fond et de peindre un peu pour décorer ma chambre. Mais avant tout cela, direction mon café. L’odeur qui émane de la cafetière me ravis les narines. Le café et moi c’est une grande histoire. J’en suis tellement accro. Alors que j’allais porter ma tasse à ma bouche, un bruit de porte me fais me retourner. Une belle blonde traverse alors la pièce tout en me faisant un clin d’œil, je reste bouche bée, elle était vraiment pas mal celle-là. J’en ai lâché ma tartine que j’avais attrapée en me retournant. Je me remets doucement de cette vision en étalant ma confiture sur ma tartine.
« Je dois admettre que tu as du gout en matière de femme » J’avais entendu des pas doux s’approcher et son rire léger vint se joindre à ses pas.
« La tienne était canon aussi Harries, je l’ai croisée » Je laisse un petit sourire s’immiscer aux coins de mes lèvres. Pendant un instant j’en arrive même à oublier la colère et la rancune que j’éprouve à son encontre. Parfois il m’arrive d’oublier pendant de cours instants et de retrouver ma meilleure amie. Elle me manque au fond et je me trahi en appréciant ces moments aussi court sont-ils. Mais elle me ramène vite fais à la réalité. Nous ne sommes plus des gamins, nous avons changés autant mentalement que physiquement. Jusque-là je n’avais pas levé mes yeux de mes tartines mais alors qu’elle arrive à ma hauteur je monte le regard tout en m’apercevant qu’elle est en sous-vêtement. Je m’écarte du plan de travail de sorte qu’elle puisse passer mais la magnifique brune en profite pour se coller à moi un sourire sadique aux lèvres. La cerise sur le gâteau c’est quand même quand elle s’est approchée de moi pour me murmurer dans l’oreille.
« Mon choix en matière d’homme est aussi très… sélectif » Elle venait de posé une main sur mon torse pour s’écarter. Et c’est comme ça tous les jours. Un moment nous retrouvons notre complicité d’avant et à l’autre instant elle se transforme en véritable tentatrice. C’est une joueuse, elle l’a toujours été et là elle aime jouer avec moi. Voilà comment me mettre les nerfs à vif. Il se peut que je craque sous peu, je ne suis pas assez fort pour résister à son corps et je n’ai surtout pas de bonne raison de m’accroché. Après tout je suis célibataire et si ça peut la calmer un peu ce serait pas trop mal.