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 faustine ✤ turn it on once again.

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Teddy Harendale

Teddy Harendale

■ messages : 749 ■ monnaie : 2376
■ pseudo : alaska ▽ justine.
■ célébrité : jamie dornan.

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MessageSujet: faustine ✤ turn it on once again.    faustine ✤ turn it on once again.  EmptyMar 10 Juin - 18:01




faustine d. & teddy h.


En recevant cette invitation, Theodore avait longuement hésité à y répondre. Il passait énormément de temps au travail, et la perspective de prendre un peu de bon temps le réjouissait. Seulement, il savait aussi que Faustine serait présente. Depuis près d'un an, ils faisaient en sorte tous les deux de ne pas se rendre aux soirées où l'autre était présent. Difficile et minutieuse organisation, puisqu'ils partageaient encore de nombreux amis communs. Mais ce soir-là, les choses étaient différentes. Faustine et lui avaient passé deux heures ensemble quelque jours plus tôt qui, contre toute attente, s'étaient bien mieux déroulées qu'il n'aurait pu le croire. Aussi, ce n'était pas fondamentalement grave si il l'y croisait, n'est-ce pas ? Rien ne les empêcherait de s'éviter, si ils ne voulaient vraiment pas avoir à faire l'un à l'autre. Teddy enfila une chemise bleue très claire, un simple jean et des chaussures en cuir et observa son reflet dans la glace. Il n'avait ni le temps ni l'envie de se raser ; il avait fini par s'habituer à ce petit côté badboy fatigué qu'il arborait depuis de longs mois. Veste de costume sur l'épaule, il quitta la chambre et traversa le couloir d'un pas traînant. « Je sors Zo, si tu as le moindre problème n'hésite pas à me joindre. Je surveillerai mon téléphone ! » dit-il avec un sourire en passant aux côtés de la jeune fille. « Bonne soirée, Teddy Bear ! » répondit-elle seulement, ce qui eut le don de le faire sourire plus encore. De toute façon, tout irait bien. Et puis il devait surveiller son téléphone en permanence, puisqu'on lui téléphonait à toute heure du jour et de la nuit. L’homme fila au garage et fit vrombir le moteur de l’Audi R8 noire aux vitres teintées dont il n’était pas peur fier. Cadeau de ses parents quand il avait été promu shérif, à moins que ce ne soit pour le distraire de son divorce et du décès de sa fille. Il y avait peu de monde sur la route, à son plus grand plaisir. Theodore avait tant de choses dans la tête ces derniers temps qu’il avait bien du mal à se concentrer sur sa conduite. Cela lui avait presque valu un accident avec Faustine, et un avec son amie Victoria Whitehill. Comme il ne comptait pas mourir tout de suite, il préférait largement conduire à des heures où il n’y avait personne, ou avec le gyrophare de sa voiture de fonction. Au moins, on s’écartait sur son passage. Theodore se gara là où il put ; les abords de l’immeuble où se déroulait la petite fête étaient bondés de monde. Emboutir les voitures de ses amis ne faisait pas non plus partie de ses projets. Il resta dehors quelques instants pour fumer une cigarette, faisant des signes de main à ceux qui sortaient sur le balcon et l’interpellaient en riant. Ensemble, ils avaient encore l’air d’adolescents de dix-sept ans, qui s’éclataient à se retrouver ici un soir de week-end, oubliant les tracas du quotidien, le mariage, les enfants, le boulot, les galères.

La musique résonnait dans tout l’immeuble. On l’appellerait certainement pour lui apprendre que les voisins se plaignaient de tapage nocturne. Mais peu importait, ce soir il faisait partie de la fête. Il entra sans frapper et fut happé par une vague de chaleur. L’appartement était plein, les visages étaient radieux. Teddy se sentit instantanément bien, enlacé et embrassé de toutes parts. Il avait trop longtemps négligé ceux qui avaient essayé d’être là pour lui, se repliant sur sa douleur sans chercher à en sortir. Il prit une bière dans le frigo qu’il referma avec le pied. « Hé mon pote, ça faisait longtemps ! » lança un homme qu’il avait rencontré à la fac. « Comment ça va ? » Ce dernier lui tapa sur l’épaule avec un sourire ravi. « Mais bien, ça fait plaisir de te voir ici ! Au fait … J’ai croisé Faustine ! Tu ne l’évites plus ? » Theodore manqua de s’étouffer avec sa bière et tapa du poing sur son cœur en toussant. Etait-ce si évident qu’il évitait son ex-femme ? « Il faut passer à autre chose, vieux. Je ne vais pas me laisser mourir dans mon coin. » répondit-il en ricanant, avant de prendre congés pour se perdre parmi la foule. La lumière était tamisée, dans les tons de rouge et d’or. C’était intime, chaleureux, agréable. Typiquement ce qu’il aimait, si on laissait de côté les soirées au bar du coin avec ses meilleurs amis de toujours. C’est alors qu’il repéra Faustine, sur le balcon. Teddy but une gorgée de bière en l’observant, hésita quelques secondes et finit par sortir à son tour. Il pouvait au moins la saluer. « Bonsoir. » dit-il avec douceur. Il sourit et s’appuya contre le mur, profitant de l’air plus frais que ne l’était celui de l’appartement, presque étouffant. Il jeta un bref coup d’œil aux deux autres personnes qui discutaient vivement à leurs côtés et les salua d’un signe de tête qu’ils lui rendirent, observant avec curiosité ceux qui furent un couple parfait et se déchirèrent comme de parfaits étrangers. Theodore décida de les ignorer pour reporter son attention sur Faustine. Il promena son regard sur sa tenue en silence, puis plongea son regard dans le sien. « Ça fait longtemps qu’on ne s’est pas croisé dans ce genre de soirées. » déclara-t-il en se mordillant la lèvre. C’était un terrain un peu glissant : l’un comme l’autre savait pertinemment la raison de cela. Mais c’était une simple politesse, à moins qu’il ne s’agisse d’un regret à peine voilé. Qu’est-ce qu’il attendait de Faustine, aujourd’hui ? Il n’en savait rien. Il ne devait rien attendre d’elle.  « Oh, peut-être que tu attends ou que tu es avec quelqu’un, je ne vais pas te déranger bien longtemps ! Juste le temps de prendre un peu l’air. » ajouta-t-il, soudain mal à l’aise. Il ne savait rien des relations actuelles de Faustine. Belle comme elle était, son ex-femme était sûrement en compagnie d’un autre et il n’avait aucun droit d’interférer là-dedans. Il prit appui contre la barrière, bras croisés sur la mince barre de fer noir. La rue semblait minuscule, en dessous. La musique rythmait les battements de son cœur, ses pensées vaquant dans les abîmes de ses craintes et de ses doutes.
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Faustine Davenport

Faustine Davenport

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MessageSujet: Re: faustine ✤ turn it on once again.    faustine ✤ turn it on once again.  EmptyMer 11 Juin - 10:20

TEDDY H. & FAUSTINE D.
hey stranger

Faustine était en train de faire du piano, tranquillement tandis que les rayons du soleil venaient doucement réchauffer sa peau. Elle se sentait bien, détendue et apaisée. Soudain son téléphone portable bipa. Elle s'arrêta de jouer et vint attraper l'appareil. C'était un message d'une amie à elle, Jasmine : « Coucou, fête demain soir à l'appart. Pas de refus accepté. Greg et moi on vous attend pour faire la fête. Bisous. » Cela faisait quelques temps qu'elle n'avait pas vu Jasmine. Ça devait remonter à un petit mois environ. Elles s'étaient croisées dans la rue alors qu'elles faisaient toutes les deux du shopping. Elles avaient discuté et avaient décidé d'aller boire un café, histoire de rattraper le temps perdu. Jasmine avait eu la bonne idée de ne pas trop évoquer son divorce d'avec Teddy mais elle en avait tout de même parlé un peu. Bien sûr, elle avait répété ses condoléances et sa tristesse à propos de la mort d'Erin. La compassion des gens, Faustine commençait à ne plus la supporter. C'était gentil de leur part mais ça n'aidait en rien. Mais enfin à part ce point-là, elle avait apprécié revoir Jasmine. Elle avait envie d'aller à sa fête, le soucis était et Faustine le savait bien que Teddy serait là. Elle n'en savait rien mais il y avait une forte chance qu'il soit là. Devrait-elle le demander à Jasmine ? C'était ridicule mais en même temps leur cercle d'amis savait bien qu'il en était ainsi depuis leur divorce. On ne les avait jamais vu tous les deux à une même soirée. C'est comme s'ils s'arrangeaient pour se répartir les soirées. Ils étaient plutôt doués vu qu'ils ne s'étaient pas parlés pendant tout ce temps mais peut-être était-il temps d'évoluer. Après tout, ils s'étaient revus, avaient discuté. N'avaient-ils pas dépassé ce stade à présent ? Si, peut-être. Oh ils pouvaient bien se retrouver au même endroit, au même moment. Au pire, pleins de leurs amis seraient là pour se mettre entre eux. Faustine décida de répondre alors positivement à l'invitation et après elle envoya un message pour s'assurer que Lip serait de la partie. Comme s'il avait le choix.

Elle se regarda une dernière fois dans le miroir. Elle portait un jean bleu avec un t-shirt blanc débardeur un peu blanc. Elle avait laissé ses cheveux détachés. Comme chaussures, elle avait opté pour des talons compensés. Elle attrapa son sac à mains, vérifia que tout était à sa place : téléphone, papiers, argent, cigarettes et des accessoires typiquement féminins. Elle se mit ensuite en route pour l'appartement de Greg et Jasmine. Ils n'habitaient pas très loin de chez elle, elle décida donc de s'y rendre à pied. Faustine était quelqu'un qui aimait marcher, surtout depuis qu'elle vivait en centre ville. Elle prenait assez peu sa voiture en fait. Elle mit à peine dix minutes pour arriver chez ses hôtes de la soirée. Elle rentra et fut accostée tout de suite par des amis. Voir tous ces gens, grand sourire aux lèvres était communicatif. Faustine souriait de toutes ses dents à présent. Elle avança petit à petit dans l'appartement pour se frayer un chemin jusqu'à la cuisine où Jasmine lui servit un verre. « Ça me fait tellement plaisir de te voir ! Tiens. » Faustine attrapa lui verre qu'elle lui tendit. « Moi aussi. Je crois qu'une soirée tous ensemble est ce qu'il me fallait. » Faustine regarda un peu partout autour d'elle pour voir qui était là. « Il n'est pas encore là si tu le cherches mais oui il sera bien là. » Pas besoin de nommer la personne. Jasmine pensait qu'elle cherchait Teddy. Peut-être que c'est ce qu'elle faisait, elle ne savait pas. « Oh, y a pas de problème de ce côté-là. On ne s'évite pas, plus. Et je regardais juste, mauvaise langue que tu es ! » Jasmine leva ses épaules puis partit pour s'occuper d'autres invités. Faustine but une gorgée de son verre tandis qu'elle s'appuyait contre un mur. Allait-elle subir ce genre d'insinuations de la part de toutes les personnes ici présentes ? Peut-être. Après tout, les gens étaient curieux de base, elle devrait s'habituer. Elle ferait mieux de fumer une cigarette d'abord. Oui ça irait mieux. Elle se dirigea donc vers le balcon.

Il y avait des gens sur ce balcon, il faut dire qu'il était plutôt grand. Faustine les salua d'un signe de la main puis elle se mit sur le côté libre. Elle s'appuya contre la rambarde, laissant son verre au dessus du vide. De l'air frais, ça faisait assurément du bien. Pas qu'elle n'aimait pas la chaleur que dégageait l'intérieur mais un peu de tranquillité et de fraîcheur faisait toujours du bien. « Bonsoir. » Cette voix, elle pourrait la reconnaître parmi une foule. C'était évidemment celle de Teddy. Elle se tourna pour lui faire face. Il était appuyé contre le mur. « Salut. » Elle réussit même à lui sourire timidement. Il était très élégant, elle reconnaissait d'ailleurs sa chemise pour la lui avoir offerte. « Ça fait longtemps qu’on ne s’est pas croisé dans ce genre de soirées. » En effet, ça faisait longtemps. La dernière fois, ils étaient mariés mais pas besoin de le préciser, ça ne rendrait service à personne. Surtout qu'en plus cette dernière soirée ne s'était pas spécialement bien passée. Erin était morte depuis seulement quelques semaines et plus rien n'allait entre eux. Ils ressemblaient à deux ovnis mais avaient pensé que sortir serait peut-être la solution ? Grossière erreur. Ils étaient restés à peine deux heures et s'étaient disputés comme ce n'était pas permis. « Oh, peut-être que tu attends ou que tu es avec quelqu’un, je ne vais pas te déranger bien longtemps ! Juste le temps de prendre un peu l’air. » Voilà qu'il cherchait déjà un moyen de fuir. Ça ressemblait bien à leur entrevue de la dernière fois où tous les deux n'avaient pas arrêté de chercher l'aval de l'autre pour rester imaginant tout de suite qu'il y avait quelqu'un d'autre. « Non je suis venue me rafraîchir aussi et fumer une cigarette. Tu en veux une ? » Elle sortit le paquet de son sac et le lui tendit. Elle le vit prendre une cigarette puis en saisit une à son tour. Elle l'alluma et commença à tirer dessus. « Très belle chemise. La personne qui te l'a offert a assurément de très bon goûts. » Ok c'était assez prétentieux et une référence directe à leur passé mais des fois, il ne fallait pas se prendre la tête. Elle parlait juste d'une chemise. « Alors tu as eu le droit à des petites remarques toi aussi sur notre venue à tous les deux ou as-tu épargné ? » Elle sourit un peu malicieusement. Elle se sentait bien et détendue. Étonnant sachant qu'avec Teddy c'était encore assez... bizarre. Peut-être était-ce du au fait qu'elle était dehors, cigarette à la main. Ouais peut-être que ça lui donnait plus d'aisance.
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Teddy Harendale

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MessageSujet: Re: faustine ✤ turn it on once again.    faustine ✤ turn it on once again.  EmptyMer 11 Juin - 12:48




faustine d. & teddy h.


L’attitude et la voix de Faustine étaient empreintes d’une douceur qui ravit Theodore. Ses craintes s’apaisèrent un peu, lui qui redoutait qu’elle ne tente de lui échapper dès le début. Ce n’était pas parce qu’ils avaient passé un moment ensemble qu’ils pouvaient redevenir les meilleurs amis du monde. Et Teddy ne voulait pas Faustine comme amie. Elle n’avait jamais été uniquement une amie, puisque leur relation avait été extrêmement rapide, brutale, passionnée. Il avait quitté une fille qu’il adorait pour elle, il aurait pu quitter n’importe qui. Aussi, Faustine ne pourrait jamais être « une amie », même avec toute la volonté du monde. « Non je suis venue me rafraîchir aussi et fumer une cigarette. Tu en veux une ? » L’homme acquiesça. « Je veux bien. » répondit-il en prenant celle qu’elle lui tendait. Il l’alluma et tira une bouffée avec ravissement. « Très belle chemise. La personne qui te l'a offert a assurément de très bons goûts. » Teddy ricana et hocha encore la tête. « Tu crois que ça lui fait plaisir, de voir que je la porte encore ? » demanda-t-il, taquin. Autrefois, Faustine était sa meilleure conseillère. Il n’achetait presque rien sans qu’elle soit là, voulant avant tout lui plaire. Il se plaisait parfois à la surprendre, mais préférait rester sobre et ne prenait pas souvent de risques. Tout était bon pour être parfait à ses yeux. « C’est ma préférée. » ajouta-t-il sans se départir de son sourire. Il tourna de nouveau le regard vers la rue, soufflant sa fumée qui s’envolait dans les airs, emportant avec elle un flot incessant de pensées contradictoires. Il était bien plus détendu qu’il ne l’aurait cru en venant la saluer. Sa présence était naturelle, ou plutôt le redevenait. « Tu n’es pas mal non plus, dans ton genre. » conclue Teddy en lui tirant la langue, l’air puéril et taquin. Il lui avait répondu cela de nombreuses fois par le passé, quand elle le complimentait. Il détestait qu’on le complimente, ça le mettait mal à l’aise. Aussi, Theodore répondait tout ce qui lui passait par la tête, même si il se ridiculisait plus encore. Cela lui avait valu de grands éclats de rire. Qu’est-ce qu’ils avaient pu s’amuser ensemble ! « Alors tu as eu le droit à des petites remarques toi aussi sur notre venue à tous les deux ou as-tu épargné ? » Son regard s’adoucit, et son sourire devint plus discret. « On a dû subir la même chose. Certains avaient l’air paniqués de nous savoir ici tous les deux, vu comment ça a fini la dernière fois. » Son air redevint totalement sérieux. Jamais ils ne s’étaient disputés autant que ce soir-là. Même l’annonce de la grossesse de Faustine avait été moins chaotique. C’était d’ailleurs à cette soirée-là qu’ils avaient commencé à évoquer le divorce. Pour Theodore ça n’avait été que des paroles en l’air sous le coup de la colère, mais pas pour Faustine. Après ça, les choses avaient dégénérées à une vitesse hallucinante.

Il ne put retenir un rire nerveux et amusé. « Je n’oublierai jamais leurs têtes choquées. On avait dû leur foutre la trouille. En même temps, peut-être que tu ne m’aurais pas menacé avec ta canette de bière si je ne t’avais pas jeté mon verre à la figure. » Là aussi, ils s’étaient comportés comme des enfants. Voilà exactement leur problème : ensemble, Faustine et Teddy se conduisaient comme des gosses. « Peut-être qu’un jour ces souvenirs deviendront amusants, et plus seulement tristes. Peut-être … » Il garda le silence le temps de finir sa cigarette qu’il apprécia plus que la précédente. Il laissa son esprit vagabonder loin de cet appartement, loin de Faustine, loin de cette soirée. Il ne sortit de sa torpeur que lorsque son mégot lui brûla les doigts et qu’il le laissa tomber, en soufflant la dernière bouffée de fumer. De nouveau, Teddy sourit et posa son regard sur Faustine. « Je pense que ça ne nous fera pas de mal à passer autre chose … Pour ça, je veux dire. C’était nul de s’éviter, en fait. » lança-t-il d’un ton provocateur. Il ne lui rejetait pas du tout la faute dessus, ce n’était qu’une simple pique. Teddy l’avait évitée autant qu’elle l’avait évité. S’ils n’arrivaient pas à trouver de véritable coupable pour d’autres choses, ici il était clair que tous deux étaient responsables. Un de leurs amis de longue date sortit sur le balcon en titubant. Il les regarda les yeux écarquillés et posa ses mains sur leurs épaules, visiblement mal en point. « Hé ben les gars, si on m’avait dit que vous pouviez encore parler sans vous entretuer … Je vous préviens, le premier qui hausse la voix, je le pousse par-dessus le balcon ! Je … » Theodore le retint sous le bras pour qu’il ne tombe pas. « Je vous chercher des bières et je vais aller faire un tour aux toilettes pour vomir, d’accord ? » Le shérif se mordilla la lèvre. « Euh, d’accord. » répondit-il en hésitant à le relâcher, de peur qu’il ne s’écroule. Mais leur ami s’en sortit très bien et disparut de nouveau dans la foule. Theodore rit et secoua la tête. Il se sentait bien, léger. C’était l’effet balcon, tabac, fête, l’effet retrouvailles, l’effet amis. Il se sentait vivant, soulagé. Ça lui avait manqué, énormément. Il avait passé ses soirées à arrêter des gens ivres dans la rue, laissant loin derrière lui le temps où il avait été comme eux. Est-ce qu’Erin les pardonnerait de s’amuser de nouveau, ne serait-ce qu’un peu ? Pouvait-elle les pardonner de penser à autre chose qu’à elle, le temps de quelques heures ? Elle aussi aurait dû se mouvoir dans un appartement, danser avec son premier petit-ami, boire et rire. Elle aurait du vivre. L’homme se départit de son sourire et sn visage se referma. Non, Erin les hanterait toujours. L’image de cette petite fille était la représentation de ses pires craintes, de ses cauchemars les plus secrets. Jamais Theodore ne pourrait vivre comme si de rien n’était parce qu’elle, elle ne vivait plus.
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Faustine Davenport

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MessageSujet: Re: faustine ✤ turn it on once again.    faustine ✤ turn it on once again.  EmptyMer 11 Juin - 16:42

TEDDY H. & FAUSTINE D.
hey stranger

« Tu crois que ça lui fait plaisir, de voir que je la porte encore ? » Faustine sourit. La réponse était toute trouvée. « Assurément. Si tu ne la portais plus, je pense qu'elle en serait très contrariée. » C'est vrai, pourquoi ne porterait-il plus cette chemise et toutes les affaires qu'elle avait pu lui conseiller et/ou acheter ? C'était des vêtements et des beaux vêtements, ils venaient de s'accorder là-dessus. « C’est ma préférée. » Ça lui faisait énormément plaisir. Bah oui c'était tout con, peut-être ridicule mais oui ça lui faisait plaisir. « Tu n’es pas mal non plus, dans ton genre. » Voilà qui faisait aussi plaisir, un compliment qui n'apprécierait pas ? Il lui tira ensuite la langue ce qui la fit rire. Quel gamin ! En guise de réponse, elle lui fit une grimace. Même en faisant des grimaces, elle était charmante. N'oubliez pas qu'elle était en quelque sorte une princesse. Si, si. Elle avait toute l'élégance requise en tout cas. Elle lui demanda ensuite si on lui avait fait remarquer qu'ils étaient là tous les deux et à quel point ça semblait inhabituel aux autres. Un couple divorcé pouvait reprendre de « vieilles habitudes » ou en tout cas être au même endroit sans se taper dessus. Il fallait juste un peu de temps avant que cela arrive mais c'était normal après tout. Tout le monde avait besoin d'une phase d'habituation. « On a dû subir la même chose. Certains avaient l’air paniqués de nous savoir ici tous les deux, vu comment ça a fini la dernière fois. » Ah oui, la dernière fois. Ils avaient vraiment failli ne pas revenir entier. Faustine se souvient qu'elle avait été tellement énervé que tout ce qu'elle voulait c'était faire du mal à Teddy. Oh oui, elle voulait qu'il se sente aussi mal et triste qu'elle alors que maintenant elle savait bien qu'il avait été dans le même état. C'est juste qu'à l'époque, ils n'arrivaient pas à exprimer tout ça et ça sortait violemment. Parce que leur couple s'était ça : énormément de passion. Quelque chose qu'on arrivait pas à contenir, à contrôler. C'était vrai, ça sortait comme ça parce qu'on ne pouvait l'arrêter. Ils avaient fonctionné ainsi, un trop plein d'émotions, un trop plein d'amour.

Il se mit à rire. À quoi pensait-il ? « Je n’oublierai jamais leurs têtes choquées. On avait dû leur foutre la trouille. En même temps, peut-être que tu ne m’aurais pas menacé avec ta canette de bière si je ne t’avais pas jeté mon verre à la figure. » Oui, Faustine s'en souvient de ce fameux verre. Elle l'avait évité de justesse sinon elle aurait sûrement eu un bleu ou une éraflure. Ils s'étaient réellement donnés en spectacle. Les autres étaient mal à l'aise et n'avaient pas tellement su quoi faire, prendre quel parti. De toute manière, personne n'aurait pu les aider. « Oui, on peut dire qu'on a fait le show ce soir-là. Lip a failli te faire la peau pour ce verre. » Lip, quel meilleur ami protecteur. C'est surtout qu'il ne voulait rater aucune occasion de faire le bonhomme et de démontrer sa virilité. « Peut-être qu’un jour ces souvenirs deviendront amusants, et plus seulement tristes. Peut-être … » Oui, peut-être. Faustine l'espérait en tout cas. Elle en avait marre d'être triste, elle en avait marre d'avoir du mal à parler des dix dernières années de sa vie sans que ça soit compliqué parce que pendant tout ce temps, Teddy avait été son monde, son univers. Elle se levait le matin à ses côtés, se couchait à ses côtés. Elle se fichait des autres, du moment qu'elle l'avait lui. Il échangerait beaucoup pour revenir à cette période. Oh oui elle donnerait beaucoup pour revenir à ce petit monde parfait. « En travaillant et avec le temps, on devrait y arriver. » Oui Faustine se voulait positive. Elle tira une dernière fois sur sa cigarette et la jeta par dessus le balcon. Avec le temps, c'était un peu devenu son refrain depuis la mort d'Erin. Elle se berçait d'illusions qu'avec le temps tout s'arrangerait pour le mieux. Oui tout finirait par redevenir à la normale mais qu'elle était la normale au juste ? « Je pense que ça ne nous fera pas de mal à passer autre chose … Pour ça, je veux dire. C’était nul de s’éviter, en fait. » Oui, il avait raison mais les choses étaient maintenant faites. On ne pouvait revenir en arrière. Faustine sentait bien que c'était une petite pique mais en même temps à quoi bon rejeter les tords sur l'autre ? Ils savaient bien qu'ils étaient tous les deux coupables. Faustine allait répondre quand un de leurs amis arriva et posa ses mains sur les épaules. Son haleine empestait l'alcool. Ça ne présageait rien de bon. « Hé ben les gars, si on m’avait dit que vous pouviez encore parler sans vous entretuer … Je vous préviens, le premier qui hausse la voix, je le pousse par-dessus le balcon ! Je … Je vous chercher des bières et je vais aller faire un tour aux toilettes pour vomir, d’accord ? » Ca c'était tout à fait normal, non c'était super bizarre ! « Euh, d’accord. » Teddy exprima parfaitement ce qu'elle pensait. Et après ils se mirent à rire ensemble. Maintenant on les menaçait pour veiller à ce qu'ils ne s’entre tuent pas ? C'était mignon dans un sens mais pas mal culotté non plus. En même temps quand on connaissait bien le personnage, on savait qu'il était pas mal porté sur la bouteille. C'était toujours celui qui disait des conneries parce qu'il avait trop bu. C'est pourquoi, Faustine lui dit : « Il est sympa de voir que certaines choses ne changent pas. » Elle rit de nouveau doucement puis se tourna vers Teddy. Face à son visage fermé, elle se stoppa.

Qu'avait-il ? Tout allait bien jusqu'à présent. Faustine ne comprenait pas, elle n'avait pourtant rien dit de mal ou fait quelque chose de mal. Était-ce la venue de cet ami ? Pourtant il avait ri après alors qu'était-ce ? « Qu'est-ce que tu as, Teddy ? » Elle chercha ses yeux pour les pénétrer des siens. Ses yeux si bleus. Avait-on déjà vu des yeux aussi beaux ? Erin avait les même. Elle avait hérité de leurs plus jolis atouts : d'elle, ses cheveux, de lui ses yeux. Alors ça lui éclata au visage. Elle se douta d'à quoi il pensait. « Tu penses à elle, c'est ça ? » Faustine recula automatiquement pour s'appuyer contre la rambarde. Pas maintenant, non. Elle n'était pas prête à avoir cette discussion. Elle but une grande gorgée de sa boisson. Elle était complètement déstabilisée. Elle avait envie de s'enfuir de ce balcon. Toute la légèreté qui avait pu être présente auparavant s'était à présent envolée. Elle avait eu tort de croire que ça serait facile, ça ne l'était pas. « S'il te plaît, ne parle pas de... » Elle ne put continuer sa phrase. Elle se retourna pour regarder la rue et le ciel. « Tu as vu ce soir c'est la pleine lune. » Solution de repli, parler météo. Elle espérait juste qu'il n'insiste pas. C'était trop tôt, trop intense pour eux. En tout cas, pour elle.
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Teddy Harendale

Teddy Harendale

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MessageSujet: Re: faustine ✤ turn it on once again.    faustine ✤ turn it on once again.  EmptyMer 11 Juin - 19:13




faustine d. & teddy h.


« Qu'est-ce que tu as, Teddy ? » Theodore baissa les yeux vers Faustine. Il avait été surpris en pleine baisse de moral, à son plus grand dam. Il s’était juré de ne plus flancher devant elle, et finalement il ne l’avait pas fait. Il n’avait pas flanché. Il s’était contenté de se replier sur lui-même, de se fermer à tout ce qui l’entourait. Dans son monde où rien ne pouvait l’atteindre. « Tu penses à elle, c'est ça ? » Teddy n’eut pas besoin de répondre, Faustine avait la réponse à sa question. Bien entendu qu’il pensait à elle. C’était tellement injuste … A peine dix années plus tard, il aurait pu aller la chercher à ce genre de fête au milieu de la nuit. Il aurait pu l’engueuler dans la voiture à cause de sa robe trop courte, de son taux d’alcoolémie, et elle aurait arrêté de lui parler pendant deux jours en prétextant qu’il était trop nul et qu’il lui avait foutu la honte. Des scènes d’une banalité affligeante qui irritaient certains parents, mais que Theodore auraient trouvées merveilleuses. Même ça, il n’y aurait pas droit. « S'il te plaît, ne parle pas de... » Teddy écarquilla les yeux. Il avait blessé Faustine sans le vouloir, qui se retourna pour regarder la lune. « Tu as vu ce soir c'est la pleine lune. » Teddy soupira et porta sa bière à ses lèvres. Non il ne parlerait pas d’Erin, ne le ferai jamais. Faustine était toujours profondément heurtée dès qu’ils abordaient le sujet, il était insupportable de la voir ainsi. Mais est-ce que ce jour viendrait ? Pourraient-ils parler de ce qui était arrivé ? Si Faustine s’y refusait, Theodore sentait qu’il en avait besoin. Après une année de silence, de dénie, de refus … Arrivait le temps où il devait vider son sac. Se défouler, se déchaîner, balancer tout ce qu’il avait gardé pour lui. Mais pas ce soir, d’accord, pas maintenant. Pas si ça devait gâcher ce sentiment d’allégresse qui s’était réinstallé entre eux, mais qui était visiblement bien fragile. « Excuse-moi, je ne voulais pas … » dit-il seulement en posant sa main sur les cheveux de Faustine. Il la retira ensuite, pour reprendre appui sur la barrière du balcon, les yeux rivés vers la lune, pensivement. Ils étaient passés à deux doigts d’une nouvelle crise, évitée de justesse. Ils n’avaient visiblement pas les mêmes besoins, ce qui dans leur cas était toujours aussi problématique. Ce problème, ils devaient y faire face ensemble. Erin était leur enfant à tous les deux. Teddy jeta un coup d’œil en arrière, vers la pièce bondée de monde depuis laquelle leur parvenait la musique. Son regard se reposa sur Faustine. « J’aime bien cette chanson. » murmura-t-il. Lèvres pincées, avec une petite moue amusée, il fit les yeux doux à son ex-femme. « Est-ce que vous dansez, Madame Ha .. » Teddy écarquilla les yeux et se tut brutalement. Il avait tellement l’habitude de l’appeler Madame Harendale qu’il avait failli le dire sans réfléchir. « Mademoiselle Danveport. » corrigea-t-il. C’était officiel, il se haïssait profondément.

Histoire de ne pas continuer à la regarder comme si il venait de l’insulter au plus haut point, Teddy passa sa main dans ses cheveux et se rappuya sur la rambarde du balcon. La chanson était terminée, maintenant. « C’était juste un réflexe. » se défendit-il, comme si Faustine lui avait demandé quelconque explications. Tous deux avaient énormément de chemin à parcourir. Cette relation avait commencé à les détruire un an plus tôt, et ne cesserait peut-être jamais. Un amour aussi passionné et violent que celui qu’ils avaient partagé ne pouvait pas être tout rose après ce qu’ils avaient vécu. Il joua avec le bracelet de sa montre nerveusement, en se demandant si c’était une bonne idée de rester ici avec elle. Après tout, Teddy pouvait aller à la rencontre de bon nombre de ses amis qu’il n’avait pas croisé depuis un moment. Ils pouvaient continuer la soirée chacun de leur côté, en arrêtant de se faire du mal. Mais quelque chose le retenait imperceptiblement. Si sa route avait de nouveau croisé la sienne, c’était peut-être pour une bonne raison. Ou peut-être pas. Tout ce qu’il espérait, c’était ne pas finir par la faire pleurer ou l’énerver, parce qu’il n’avait aucune envie de se battre avec Lip ce soir. Teddy ne savait même pas s’il était là ou non, ne l’ayant pas croisé depuis longtemps. A son plus grand plaisir. Il n’aimait pas beaucoup cet homme de toute façon. « Ah mais bordel ! » jura Theodore en secouant sa main dans les airs. Il devait vraiment arrêter d’être vulgaire.  « On est là pour s’amuser, pas pour déprimer ! Alors je te prie de m’excuser encore une fois, et allons nous amuser ! » proposa-t-il en faisant un signe de tête vers l’intérieur de l’appartement. Si Faustine ne voulait pas l’accompagner, il irait seul. Il n’avait pas décidé de sortir ce soir pour ça, pour s’engueuler avec elle. Teddy tendit sa main vers elle dans l’espoir qu’elle la prenne, en plantant son regard dans le sien. Combien de fois avaient-ils dansé ensemble ici ? Lui détestait ça, danser. Mais avec Faustine, c’était amusant, même si il avait constamment l’impression de passer pour un idiot. Le simple contact de son corps contre le sien, de sa proximité, de son souffle sur son visage et de son rire suffisaient à le convaincre de céder et d’accepter de se donner en public. Mais cette fois, Theodore ne pourrait pas toucher Faustine. Il devrait se contenter de la regarder et d’essayer de la faire rire. C’était déjà un bon début.
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Faustine Davenport

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MessageSujet: Re: faustine ✤ turn it on once again.    faustine ✤ turn it on once again.  EmptyJeu 12 Juin - 20:02

TEDDY H. & FAUSTINE D.
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Elle sentait déjà que quelque chose était cassé. Eux qui avaient si bien commencé ce soir, tout était-il foutu ? Non, il devait bien y avoir une autre issue. S'ils s'y mettaient tous les deux, tout irait bien. Faustine voulait croire en cette possibilité. « Excuse-moi, je ne voulais pas … » Elle le croyait sans la moindre hésitation. Elle savait bien qu'il ne voulait pas lui faire du mal. Cette main sur ses cheveux ne fit que confirmer sa pensée. Teddy tenait encore à elle ça ne faisait aucun doute mais en même temps, elle aussi tenait encore à lui. Autant d'années de mariage ça laissait des traces pour toujours. Maintenant que les choses redevenaient à la normale, si l'on pouvait dire, elle avait cette impression d'avoir réagi excessivement. Se sentirait-elle coupable ? Peut-être un peu. C'est pour cela qu'elle lui dit : « C'est moi qui suis désolée. Je, on en parlera un jour mais pas ce soir, c'est trop tôt. » Elle espérait que ça lui suffirait. De toute manière, elle n'avait rien d'autres à lui offrir. C'était ça ou rien, à lui de choisir. Évidemment qu'elle voulait qu'ils continuent là où ils en étaient mais c'était son choix puisqu'ils étaient évident qu'ils n'étaient pas au même stade tous les deux. Si lui avait dépassé la phase du déni total, pas elle. « J’aime bien cette chanson. » Faustine se retourna vers lui pour regarder son visage. Il lui faisait les yeux doux, elle ne rêvait pas. Elle trouvait cela tellement amusant. Elle savait pertinent qu'elle serait la suite des événements : « Est-ce que vous dansez, Madame Ha .. » BINGO. Attendez, stop, revenez en arrière deux petites secondes. Il avait dit, Madame Ha. Elle n'avait pas de la cire dans les oreilles, il avait commencé à l'appeler de la même manière que lorsqu'ils étaient encore mariés. Ça ne voulait peut-être rien dire mais c'était quand même assez fort. « Mademoiselle Davenport. » Évidemment, il se rattrapait déjà. Car oui on pouvait considérer que c'était une assez grosse boulette. Faustine devait bien reconnaître que tout cela la troublait un peu. En réalité pour être tout à fait franc, elle ne savait pas tellement quoi dire. Lui dire que ce n'était rien alors que tout un tas de questions lui brûlaient le bout de la langue. Son esprit féminin commençait déjà à vouloir chercher une dizaine d'explications à ce lapsus. L'explication qui dominait étant qu'il était comme elle, qu'il avait l'impression que leur histoire avait un goût d'inachevé. Le pire (ou le mieux) dans tout cela c'est qu'il continuait de la regarder. Mais dans quel but ? Attendait-il toujours une réponse ? Peut-être qu'elle devrait lui dire quelque chose pour qu'il se détende. Oui elle pourrait faire quelque chose. Elle se contenta d'un sourire gêné. Pauvre fille.

Dans tous les cas, ce geste sembla suffire à ce qu'il détourne le regard et qu'il se passe la main dans les cheveux. Il était mal à l'aise. Elle le savait parce qu'il faisait toujours cela quand c'était le cas. Elle se sentait d'autant plus ridicule. Elle devrait dire quelque chose au lieu d'être muette. Elle but le reste de sa boisson dans le but désespéré que ça lui donnerait plus de courage mais malheureusement ça ne marchait pas. Quelle poisse ! Finalement, ce fut lui le plus bavard. À croire qu'il la sauverait toujours. « C’était juste un réflexe. » Évidemment, un réflexe qui perdurait alors que cela faisait un an qu'ils ne se voyaient plus. Pouvait-on donner une date de péremption à un réflexe ? Non alors, elle devrait se contenter de cette explication. « T'inquiète, ce n'est rien. » Et pourtant ça n'était pas rien. Si ce n'était rien comme elle disait, ils auraient ri de la chose plutôt que d'être aussi gênés. Quel âge avaient-ils ? Pas quinze ans, alors pourquoi avaient-ils l'air de deux handicapés sentimentaux ? Telle était la question. « Ah mais bordel ! » Qu'est-ce qui lui prenait maintenant ? Il était énervé. Faustine le soupçonnait d'être devenu un peu lunatique. « On est là pour s’amuser, pas pour déprimer ! Alors je te prie de m’excuser encore une fois, et allons nous amuser ! » Il lui tendit la main tout en la regardant. Oui après tout, pourquoi ne serait-il pas aussi simple ? Elle se posait bien trop de questions. Elle lui sourit donc avant de lui répondre : « J'ai cru que tu n'allais jamais proposer. » Elle arrêtait de se prendre la tête, surtout qu'elle mourrait d'envie de danser avec lui. Il était sûrement la personne avec laquelle elle avait le plus envie de danser. Elle lui prit donc la main avant de rajouter : « Et puis tu m'as promis une danse. » Elle l'entraîna ensuite à l'intérieur, grand sourire.

À l'intérieur, la fête battait son plein. Entre la musique, la discussion et les rires, il était difficile de s'entendre. Faustine emmena Teddy vers le groupe qui dansait. Elle lui lâcha alors la main et commençait à se dandiner. Elle aimait beaucoup danser, c'était sûrement du au fait qu'elle allait beaucoup s'amusait avec ses copines et que très souvent c'était en boîte de nuit. Et puis même, elle avait toujours aimé cela. Fallait-il une explication ? Et puis quand elle dansait c'était un peu comme quand elle jouait du piano, elle se vidait la tête. La musique était entraînante et donnait la pêche. Alors qu'elle dansait tranquillement depuis quelques instants, elle regarda Teddy faire et elle ne pût s'empêcher d'éclater de rire. Il n'avait pas tellement progresser depuis la dernière fois où elle avait dansé avec lui. Elle se rendait bien compte que ça pourrait être très vexant mais c'était plus fort qu'elle. « Désolé. » Mais elle se remit à rire. « C'est juste que tes pas de danse n'ont pas changé. Attend laisse-moi faire. » Elle attrapa une des mains de Teddy pour la poser sur sa hanche, garda l'autre dans son autre main. Elle déposa sa main libre sur sa hanche et ils commencèrent à danser tous les deux. Il ne fallut pas longtemps pour que le corps de Faustine réagisse à ce rapprochement physique. Sous son contact, elle s'embrasait. C'était comme si elle était programmée pour réagir à son toucher. C'était électrisant, c'était enivrant. Elle ne pouvait pas être la seule à ressentir cela. Elle releva la tête vers lui pour croiser son regard comme pour y chercher le signe qu'il ressentait la même chose qu'elle. Doucement, elle lui dit : « C'est bien mieux comme ça. » Et ceci dans tous les sens du terme.
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Teddy Harendale

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MessageSujet: Re: faustine ✤ turn it on once again.    faustine ✤ turn it on once again.  EmptySam 14 Juin - 9:22




faustine d. & teddy h.


Teddy semblait avoir stressé pour rien. Faustine n'avait pas l'air si heurtée par sa gaffe, ce qui eut pour effet de le détendre. « J'ai cru que tu n'allais jamais proposer. Et puis tu m'as promis une danse. » Il se laissa entraîner avec un sourire, soulagé. Il était vraiment trop stressé, il fallait qu'il pense à arrêter de prendre les choses aussi à cœur. Ils se firent happer par la foule, la chaleur, la musique. Retour des années plus tôt, quand tout allait encore bien. Quand ils acceptaient de laisser Erin le temps d'une soirée à une baby-sitter pour prendre du temps pour eux. Ce temps-là lui paraissait bien loin, et pourtant si proche en cet instant ! Theodore avait toujours l'air d'un parfait pingouin, en comparaison avec Faustine qui se mouvait gracieusement, parfaitement à l'aise. Il avait presque honte de lui faire honte. Mais personne ne s'en formalisait. Quand son ex-femme se mit à rire, il rougit légèrement et la foudroya du regard. « Désolée. C'est juste que tes pas de danse n'ont pas changé. Attend laisse-moi faire. » Quand Faustine attrapa sa main, Teddy la regarda avec appréhension. Il ne fallait pas qu'elle fasse ce qu'il croyait qu'elle allait faire. Mais trop tard. Sa main était posée sur sa hanche et l'autre captura celle de son ex. Brûlure délicieuse au goût d'amertume. « C'est bien mieux comme ça. » Sa main agrippa davantage à sa hanche et son regard se perdit dans le sien. C'était mieux pour l'instant. Jusqu'à ce qu'ils en souffrent de nouveau. « Oui ... » souffla-t-il brièvement, en calquant ses pas sur les siens. Ainsi, Teddy se sentait plus  à l'aise, se laissait guider. Faustine était la seule femme à même de le faire danser, dans tous les sens du terme. La seule qu'il laissait prendre le contrôle sur sa vie. La seule femme en qui il avait assez confiance, malgré ce qu'ils avaient traversé, pour lui confier son existence les yeux fermés. Un sourire sarcastique se dessina sur ses lèvres. « Je t'interdis de rire, je me sens déjà assez humilié comme ça ! » menaça-t-il d'un air faussement sévère. Il s'était toujours senti humilié en dansant avec elle, de toute façon. Voilà quelque chose qui ne changerait jamais, et quelque part c'était rassurant. Cela signifiait qu'ils étaient encore capable d'entretenir des points durables de leur relation passée. « Par contre, toi, tu danses toujours aussi bien ... » continua-t-il avec douceur en la faisant tourner sur elle-même, avant de reposer sa main sur son corps. Teddy s'efforçait de ne pas penser au corps de Faustine. De ne pas penser à leurs étreintes passionnées, à leurs nuits d'amour. Ce n'était qu'une main, et ce n'était qu'une hanche. Rien d'autre. Autrefois, il l'y avait posée en signe de possessivité quand d'autres hommes étaient dans les parages, aujourd'hui c'était simplement pour ne pas être totalement ridicule. Rien d'autre. « Et même mieux qu'avant. » conclue Theodore en collant son corps au sien, passant sa main dans le bas de son dos alors que la chanson changeait pour une autre, plus intime. Il était exactement là où il aurait toujours dû être ; contre Faustine.

« On dirait des bêtes de foire. » grogna-t-il avant de rire, en ayant parfaitement conscience que certains regards étaient braqués sur eux. Heureusement, la musique l'empêchait d'entendre ce qu'on disait à leur propos. Teddy détestait les rumeurs, qui ne faisaient que blesser davantage les gens, qu'elles soient vraies ou non. Et puis, dans son métier, on devait se méfier des rumeurs. « Je ne suis pas sûr d'être prêt à subir ça très longtemps ... » Les souvenirs douloureux pouvaient refaire surface n'importe quand. Dans les yeux de leurs amis, il verrait toujours cette pitié qu'ils lui réservaient depuis des mois. Theodore et Faustine n'étaient pas les deux seuls à devoir tourner la page : c'était leur entourage entier qui devait le faire. Tant que leurs amis et leur famille n'y parviendraient pas, ils ne le pourraient pas non plus. Sa main caressa le creux de son dos avec tendresse, tandis que l'autre se perdit dans sa cascade de cheveux bruns. Cela lui faisait un bien de fou de la sentir simplement contre lui, après tout ce temps. Il lui semblait que Faustine avait perdu un peu de poids, mais elle était toujours aussi désirable. En fait, elle était plus belle que jamais. Les femmes n'étaient jamais aussi belles qu'à trente ans, quoi qu'on en dise. L'espace d'une seconde, Teddy se demanda à quoi ressembleraient Serena et Krysta, à trente ans. A quoi ressemblerait Azraël. A quoi aurait ressemblé Erin. Erin aurait ressemblé à Faustine, avec sa peau pâle et ses cheveux bruns. Elle lui aurait ressemblé à lui, avec ses yeux bleus gris et son sourire moqueur. Erin aurait pu être une star de cinéma, aurait déchaîné les passions. Oui, Erin aurait été parfaite. Mais elle resterait figée dans le temps, avec son corps de petite fille et son visage qui s'effacerait progressivement de leur mémoire, fatalement. Quoi qu'il fasse, Erin venait toujours hanter ses pensées. Tout lui faisait penser à elle, tout le temps. Absolument tout. C'était trop dur. Theodore baissa la tête pour la poser sur l'épaule de Faustine, enfouissant son visage dans son cou. Il ne voulait pas qu'elle le voit souffrir, aussi il préférait faire mine de se montrer tendre. Ou plus entreprenant. Son ex devait sentir que son corps s'était ostensiblement réchauffé depuis que son corps était contre le sien, rappelant à ses souvenirs leurs ébats violents, ou plus doux. « Je meurs de soif, et de chaud. » lança-t-il en riant, avant de relever ses yeux vers les siens. « Comment tu fais pour danser aussi bien, sans te fatiguer ? Mademoiselle sortirait-elle souvent danser ? » Avec ses amies, sans doute. Il avait beau courir, nager et faire de la musculation, la danse n'était définitivement pas un sport pour lui. A ses yeux, c'était davantage un atout de séduction … Qui dans son cas relevait davantage de la distraction clownesque.

hrp : désolée baby, j'avais pas vu que tu avais répondu !  faustine ✤ turn it on once again.  1941279546 j'espère que ça te va. I love you
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Faustine Davenport

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MessageSujet: Re: faustine ✤ turn it on once again.    faustine ✤ turn it on once again.  EmptyDim 15 Juin - 19:01

TEDDY H. & FAUSTINE D.
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Ils se regardaient intensément. Faustine en oubliait tout le reste, toutes les personnes autour d'eux, où ils étaient, quel jour on était. Bref tous ces petits détails qui au fond sont dérisoires. Plus rien n'avait plus d'importance car tout contre Teddy, elle se fichait bien de tout ça. Elle sentait que la situation se détendait de nouveau comme tout à l'heure avant qu'ils n'évoquent Erin. Faustine savait bien que la danse n'était pas trop le truc de Teddy mais il faisait des efforts. Il s'efforçait à imiter ses pas comme s'il était face à un miroir. Il faisait encore pas mal d'erreurs. Faustine aurait pu rire de nouveau ou se moquer de lui gentiment mais elle n'était pas sûre qu'il le supporterait. À un moment, elle l'aurait fait quand même pour la bonne et simple raison qu'en tant que princesse qui se respecte, elle faisait ce qu'elle voulait. Mais là ils faisaient des efforts tous les deux, elle devait apporter sa contribution. « Je t'interdis de rire, je me sens déjà assez humilié comme ça ! » Il pensait qu'avec ce genre de phrase, ça fonctionnerait ? Au contraire, elle avait envie de rire encore plus. Ainsi, elle se mordit la lèvre inférieure pour résister. Franchement, il pourrait noter les efforts SURNATURELS qu'elle était en train de faire. Elle exagérait ? Même pas vrai. « Par contre, toi, tu danses toujours aussi bien ... » Il la fit tourner ce qui était l'illustration parfaite de ce qui pouvait se produire dans sa tête. Il trouvait qu'elle dansait toujours aussi bien. Un compliment. Ça lui faisait plaisir, évidemment. Il n'avait pas oublié, il avait notifié. Tout ça montrait bien que l'intérêt était toujours là. Ok ce n'était que de la danse mais tout de même. « Et même mieux qu'avant. » Peut-être, elle ne savait pas tellement mais elle avait de la pratique alors ça avait du y faire un peu. La chanson se termina pour qu'une autre bien plus douce commence. Un slow. Faustine et Teddy se mirent beaucoup moins à tourner. Ce n'était pas une mauvaise chose au fond. Faustine appuya sa tête contre son torse et ferma les yeux se laissant emporter par la mélodie. Elle était bien.

« On dirait des bêtes de foire. » Faustine releva la tête juste à temps pour voir Teddy rire. Il trouvait ça drôle ? Ça l'était en réalité mais elle ne savait tellement pas sur quel pied dansait avec lui par moment. Personnellement, elle se fichait un peu des autres. Elle avait souvent subi les commérages et ce depuis l'enfance. C'était ça d'être une gosse de riche, fille à son papa qui est tellement gâtée que ça attire la jalouse. Et après, elle était sorti avec le garçon des mauvais quartiers et s'était enfuie avec lui. Vous parlez du scandale. Elle avait commencé à sortir avec un policier pour tomber enceinte peu de temps après. Sa fille était morte d'une tumeur maligne et elle avait divorcé. Pas de toute que sa vie fasse parler, il y avait de quoi en faire une série. On se demande encore pourquoi les producteurs des feux de l'amour ne l'ont pas contacté. Trêve de plaisanterie, dans un sens ça lui plaisait d'être le centre de l'attention. C'était un signe supplémentaire qu'elle avait tout d'une princesse. « Je ne suis pas sûr d'être prêt à subir ça très longtemps ... » Ah. Teddy lui n'aimait pas ça, ne le supportait même pas. Elle aurait pu dire qu'il devrait s'en foutre mais alors il posa sa tête sur son épaule et enfuit son visage tout contre son cou. « Je meurs de soif, et de chaud. » Ça allait vite. Était-ce une invitation ? Faustine avait raison de se poser la question avec ce geste plus tendre, cette envie de quitter la « piste de danse ». Peut-être qu'elle interpréter des choses qui n'avaient pas à être interprétées. « Comment tu fais pour danser aussi bien, sans te fatiguer ? Mademoiselle sortirait-elle souvent danser ? » Faustine se mit à rire doucement. « Il faut bien occuper ses soirées et tu sais que ça a toujours été notre truc avec les filles. Rappelle-toi la dernière fois que tu m'as vue, tu m'as arrêté à ce genre de soirées. » Se rappeler de la dernière fois. Ce n'était peut-être pas le meilleur plan inimaginable. Cette soirée avait été définitivement bizarre. « Tu sais quoi ? Moi aussi j'ai soif et chaud. Viens. » Elle l'emmena plus loin avant de lui dire alors qu'il passait à côté d'une table remplie de bouteilles, saladiers et autres. « Attrape une bouteille. » Elle en prit une aussi et emmena Teddy en dehors de l'appartement et commença à gravir les escaliers tenant toujours la main de Teddy. « Aie confiance, tu verras ça en vaut le coup d’œil. » Elle avait conscience que ça pouvait être étrange et peut-être qu'il n'avait pas envie de la suivre au final mais elle essayait de rendre ça intéressant. Surtout qu'elle était persuadée que ça le serait.

Ils arrivèrent alors à une porte de service que Faustine poussa et ils se retrouvèrent sur le toit de l'immeuble. Faustine laissa passer Teddy et attrapa une planche de bois pour bloquer la porte. C'était ça où ils se retrouveraient coincer sur le toit, pas top pour la soirée. En plus, ils se mettraient dans une situation encore plus compliquée si Faustine était obligée d'appeler Jasmine pour qu'elle vienne les libérer. Et oui, elle sauterait vite aux conclusions hâtives et ça ferait le tour de la pièce en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Faustine se retourna vers Teddy et lui dit en souriant : « Tadaaaa je t'apporte la fraîcheur et avouons-le une jolie vue sur Hillston. » Elle fit une courte pause avant de rajouter : « Et personne pour te donner l'impression d'être une bête de foire. Alors si tu veux exécuter quelques pas de danse, je te promet de ne pas rire ou de ne pas essayer. » Elle se montrait taquine et joueuse. C'était rare ces derniers temps surtout qu'on savait qu'elle était seule avec Teddy.

hrp : T'inquiète, y a pas de soucis faustine ✤ turn it on once again.  317553875 La réponse me va parfaitement, j'espère qu'il en sera de même pour la mienne  faustine ✤ turn it on once again.  1077298061 
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Teddy Harendale

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MessageSujet: Re: faustine ✤ turn it on once again.    faustine ✤ turn it on once again.  EmptyLun 16 Juin - 18:51




faustine d. & teddy h.


« Il faut bien occuper ses soirées et tu sais que ça a toujours été notre truc avec les filles. Rappelle-toi la dernière fois que tu m'as vue, tu m'as arrêté à ce genre de soirées. » Teddy acquiesça simplement. Il ne savait pas si ça le dérangeait ou non de savoir que Faustine exposait son corps gracieux à la vue d'autres hommes. Peut-être. Mais il n'était pas un homme jaloux de nature et n'y prêtait guère attention. Jusqu'à présent, elle était sienne et ça lui suffisait pour avoir confiance. Maintenant, ils n'étaient plus ensemble et ne la possédait plus ; elle avait toute liberté de séduire d'autres hommes. Malgré tout, ça laissait à Theodore un goût amer dans la bouche. « Tu sais quoi ? Moi aussi j'ai soif et chaud. Viens. » A son plus grand soulagement, Faustine l'attira parmi la foule pour le faire sortir de la pièce de danse. « Attrape une bouteille. » Il obéit en se demandant à quoi elle jouait, en l'entraînant ensuite en dehors de l'appartement pour monter aux étages suivants. Faustine dut lire dans ses pensées, car elle lança : « Aie confiance, tu verras ça en vaut le coup d’œil. » Ce ne fut que lorsqu'ils arrivèrent au dernier étage que Theodore comprit où Faustine les amenait : le toit. Il ne put s'empêcher de sourire et s'assura qu'elle parvenait à caler la porte de façon à ce qu'ils ne se retrouvent pas enfermés. « Tadaaaa je t'apporte la fraîcheur et avouons-le une jolie vue sur Hillston. » Son regard avait changé. Elle avait l'air plus heureuse, ou en tout cas plus sereine. Teddy préférait la voir comme ça. Son cœur s'emballa légèrement. « Et personne pour te donner l'impression d'être une bête de foire. Alors si tu veux exécuter quelques pas de danse, je te promet de ne pas rire ou de ne pas essayer. »  Le flic leva sa bouteille de bière pour trinquer et but une gorgée en riant, manquant de recracher à moitié l'alcool qui coulait dans sa gorge. Il reposa la bouteille et s'approcha d'un pas félin de Faustine qu'il attrapa par la taille, collant ainsi son corps au sien. « Tu es une magicienne. » dit-il en désignant d'un signe de tête le décor dans lequel elle l'avait amené. C'était purement et simplement parfait. Leur parvenait encore aux oreilles la musique de l'appartement par le balcon ouvert, mais il n'y avait plus cette chaleur étouffante et ces regards curieux posés sur eux. C'était bien plus agréable ainsi. Pourtant, être seul dans ces conditions avec Faustine n'aurait pas du être très rassurant. Mais il se sentait bien. Comme il ne l'avait plus été depuis longtemps en la compagnie de son ex-femme, depuis le décès d'Erin. « C'était une bonne idée, de venir ici. » lâcha-t-il sans se départir de son sourire. Lentement, il se remit à danser, de façon toujours aussi maladroite mais moins coincée. Sans public, il était plus à l'aise. Teddy n'était pas du genre à se donner en spectacle ; il ne supportait pas ça.

« Tu as le droit de rire. » Teddy fit une petite moue contrite. « J'aime bien quand tu ris. Je préfère te voir comme ça, même si c'est parce que tu te moques de moi. » Il la fit tourner sur elle-même, observant le mouvement de ses cheveux bruns qui retombèrent sur ses épaules et dans son dos. Teddy reposa sa main au creux de son dos, se laissant bercer par le flot d'émotions contradictoires qui l'envahissaient. Le silence s'installa de nouveau entre eux, durant lequel Theodore se contenta de regarder son visage, ses yeux, les mouvements de son corps pour essayer de faire la même chose. Il s'était toujours senti avec les femmes comme un enfant qui devait prendre exemple sur elles et sur leur perfection. Faustine était une femme courageuse, belle, indépendante. Elle avait tout pour être heureuse de nouveau. Pourquoi tu gâches ton temps avec un mec comme moi alors qu'un autre, meilleur que je ne le serai jamais, t'attend quelque part ? aurait-il voulu demander. Mais il se tut, pour ne pas briser la magie du moment. Le monde pouvait s'écrouler autour d'eux, peu importait. Voilà bien longtemps que Teddy n'avait pas été aussi apaisé et heureux. Il savait que ça ne durerait pas. Qu'il suffisait d'un mot ou d'un geste pour que le passé le rattrape. Néanmoins, pour l'instant, il ne voulait rien d'autre que profiter du temps que la vie lui offrait en compagnie de Faustine. Qui lui permettrait peut-être, enfin, de tourner une page à défaut de tourner LA page. Theodore profita d'une seconde de repos pour récupérer sa bière abandonnée un peu plus loin, par terre. Il enroula son bras autour du cou de Faustine pour se rapprocher d'elle et, en la serrant contre lui, but une nouvelle gorgée de bière. Il avait besoin de la toucher, de la sentir contre son corps, être certain qu'elle était bien là et que cet instant n'était pas un rêve. Mais bien vite, il fut gêné de cette façon trop familière de la toucher, trop entreprenante. Ils n'étaient plus ensemble. Plus ensemble. Il la relâcha et s'assit sur le sol en tournant la tête vers le ciel. Son cœur battait trop vite, son corps brûlait, l'odeur de Faustine l'obsédait. « La danse est vraiment un sport de femme. » lança Teddy d'un ton provocateur, en buvant une nouvelle gorgée d'alcool. Il n'en pensait pas un traître mot, lui qui était déjà épuisé alors que Faustine dansait certainement toute la nuit. « Alors, à quoi on trinque cette fois ? La soirée est tout aussi bizarre, mais un peu moins embarrassante. Je crois. » Il se mordit la lèvre pour ne pas rire. Est-ce que c'était normal, à trente ans, de s'asseoir sur un toit avec son ex pour trinquer, à danser avec elle et s'humilier comme un adolescent de quinze ans, d'avoir à la fois envie de rire et de pleurer, de partir et de rester ? « Trinquons à la vie. » Il leva sa bouteille vers la lune avec un sourire plus triste, et s'allongea. Oui, trinquer à toutes ces années qui les attendaient encore, c'était une bonne chose.
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Faustine Davenport

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MessageSujet: Re: faustine ✤ turn it on once again.    faustine ✤ turn it on once again.  EmptySam 21 Juin - 20:32

TEDDY H. & FAUSTINE D.
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Ils trinquèrent à ses bonnes paroles puis Faustine vit Teddy se rapprocher d'elle pour saisir sa taille ? Ah, donc ils allaient repartir pour un tour, repartir pour une danse. Faustine l'avait bien sûr espéré mais là elle en avait la confirmation. « Tu es une magicienne. » Elle se mit à rire. Une magicienne ? Vraiment ? Elle le prenait. Ça lui plaisait bien en réalité cette connotation magique. Les magiciens n'apportaient qu'un peu de bonheur. Ça ne durait pas longtemps mais au moins, ça permettait de s'évader. Si elle pouvait le faire pour eux alors c'était bien plus que ce qu'elle espérait. « C'était une bonne idée, de venir ici. » Voilà qui faisait plaisir. Oui, elle trouvait aussi son idée très bonne. Elle allait répondre une petite remarque taquine mais Teddy l'entraîna dans une danse de nouveau ce qui monopolisa tous ses neurones. Voilà qu'elle était aussi concentrée que lui. Elle pouvait noter qu'il était plus à l'aise mais elle voyait tout de même des signes de concentration sur son visage et puis il était tendu. Il n'était pas à un secret pour elle physiquement dans le sens où elle connaissait toutes ses expressions. Elle était capable de reconnaître immédiatement s'il était heureux, en colère, nerveux ou encore gêné. Il en était de même pour lui à son sujet. Quand on était marié à une personne pour quasiment dix ans, on connaissait la personne quasiment autant qu'on se connaissait. C'était assez effrayant mais en même temps ça faisait beaucoup de bien de savoir que quelqu'un vous connaissait autant. Vous n'aviez pas besoin de discussion inutile ou décrire vos sentiments. Il le comprenait tout seul, tout simplement. « Tu as le droit de rire. » Il la fit sourire. Il voulait qu'elle se moque de lui, alors. Elle retenait. Elle le ferait plus souvent, enfin, vous voyez dans le domaine du possible. Ne nous emballons pas. « J'aime bien quand tu ris. Je préfère te voir comme ça, même si c'est parce que tu te moques de moi. » C'était touchant de sa part de le lui dire. Elle se préférait bien évidemment comme ça et le préférait comme ça aussi : détendu, calme et apaisé. Elle aurait donné beaucoup pour le voir toujours ainsi. Et pourtant avait-elle était capable de lui procurer tout cela ? Sans vouloir se vanter ou quoique ce soit, elle savait que leur histoire lui avait apporté de la joie, de l'amour et de la passion. Mais du calme et de la détente ? Sûrement pas. Ce qu'ils avaient vécu c'était comme une tornade : c'était à la fois puissant et à la fois destructeur. Est-ce que le vrai amour était sensé être ainsi ? On voyait tellement de gens heureux sans aucun soucis. Teddy la fit tourner faisant au passage valser toutes ses réflexions.

Elle se posait beaucoup trop de questions. De toute manière, c'était du passé maintenant, à quoi bon vouloir tout déterminer ? Faustine pensait bien avoir la réponse à sa question. Peut-être qu'elle avait peur de s'être trompée, d'avoir tout fichu en l'air parce que justement, elle avait tout. D'un côté, elle avait peut-être besoin de vérifier que ce n'était pas vrai. Stop. Elle se torturait. Teddy passa son bras autour de son cou l'obligeant à se rapprocher de lui. Ils étaient proches, vraiment proches. Ça avait le goût amer du déjà vu, de la chose qu'on a perdu. C'était à la fois délicieux et en même temps douloureux. Mais Teddy s'éloigna bien vite pour s'asseoir par terre. Il avait du ressentir la même chose qu'elle. « La danse est vraiment un sport de femme. » Faustine eut un rire sarcastique. Il s'aventurait sur un terrain glissant. « Tu dis ça parce que tu n'arrives pas à suivre. » Faustine alla chercher sa bouteille. Il ne serait pas le seul à boire. « Alors, à quoi on trinque cette fois ? La soirée est tout aussi bizarre, mais un peu moins embarrassante. Je crois. » Oui il lui semblait qu'il faisait des progrès. Étaient-ils sur le bon chemin ? Seulement restait à savoir sur quel chemin étaient-ils exactement. Faustine n'avait aucune idée d'où ils allaient, vers quoi, dans quel but. Tout était inattendu et imprévisible. C'était effrayant mais aussi incroyablement excitant. « Trinquons à la vie. » Sourire apaisé. « Oui trinquons à la vie. » Et elle but une gorgée avant de s'allonger à son tour à côté de lui.

Le ciel était beau. Ce bleu sombre recouvert de la Lune éclatante lui inspirait bien de la tranquillité mais en même temps elle avait le sentiment que ça poussait à la confidence. Elle avait tout un tas de questions qui lui trottait à l'esprit mais elle ne savait pas s'il était judicieux de les poser. Si elle les faisait basculer de nouveau vers une situation embarrassante voir vers une dispute. Tant pis, elle avait besoin de parler. « Je peux te poser une question ? » Question purement rhétorique puisque de toutes les manières, elle demanderait quand même. Elle souffla un bon coup avant de demander : « Tu m'en veux beaucoup ? » D'accord, elle pourrait peut-être plus développer bien que Teddy comprendrait sûrement ce qu'elle voulait dire par-là. « Moi je t'en veux souvent mais pas autant que je m'en veux à moi, je crois. » Elle mettait son cœur à nu et vous savez quoi ? Il lui semblait que ça n'était pas si dur que ça. « Je m'en veux de pas avoir su faire face, je t'en veux de pas avoir su me faire rester, j'en veux à tout le monde de ce qui s'est passé mais surtout je m'en veux de pas être capable aujourd'hui de passer au dessus. » Elle sécha une larme qui apparaissait au coin de l’œil avant de rire nerveusement. « Désolé, oublie je voulais pas plomber l'ambiance avec mes états d'âme. C'est juste que... » Elle échappa de nouveau un petit rire nerveux avant de tourner sa tête vers la sienne. « Je crois que je veux pas que tu restes avec une mauvaise image de moi. » Elle retourna de nouveau la tête vers le ciel. « J'avais l'habitude d'être le centre de ton univers et toi du mien. Me dire que maintenant tu me déteste sûrement, ça... fait mal. » Mal était encore un mot pas assez fort.

hrp : Une fois de plus, j'ai pas été très rapide. A force, je vais plus pouvoir dire que c'est exceptionnel faustine ✤ turn it on once again.  1287322460 J'espère pas tout de même. Enfin bref j'espère de nouveau que ça te plaira  faustine ✤ turn it on once again.  1077298061  
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Teddy Harendale

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MessageSujet: Re: faustine ✤ turn it on once again.    faustine ✤ turn it on once again.  EmptyLun 23 Juin - 9:33




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« Je peux te poser une question ? » Teddy ne prit pas la peine de répondre, il savait que Faustine n'attendrait pas son accord.  Il posa son regard gris sur elle. Il détestait quand une discussion commençait de la sorte ; ça ne présageait jamais rien de bon. Toutefois, dans ce cas précis, peut-être que ça l'était, bon. Peut-être qu'elle était prête à parler un peu. Il porta sa bière à ses lèvres sans la lâcher des yeux, attendant patiemment que son ex ose dire ce qu'elle avait sur le cœur, ce qui ne tarda pas. « Tu m'en veux beaucoup ? » Là non plus, Theodore ne prit pas la peine de répondre. Parce que Faustine n'avait pas fini de vider son sac, il en était certain.  « Moi je t'en veux souvent mais pas autant que je m'en veux à moi, je crois. Je m'en veux de pas avoir su faire face, je t'en veux de pas avoir su me faire rester, j'en veux à tout le monde de ce qui s'est passé mais surtout je m'en veux de pas être capable aujourd'hui de passer au dessus. » Son cœur se serra. Il aurait aimé sécher sa larme lui-même mais en fut incapable. Paralysé, Teddy se contenta d'attendre la suite en silence. « Désolé, oublie je voulais pas plomber l'ambiance avec mes états d'âme. C'est juste que... Je crois que je veux pas que tu restes avec une mauvaise image de moi. J'avais l'habitude d'être le centre de ton univers et toi du mien. Me dire que maintenant tu me déteste sûrement, ça... fait mal. » L'homme leva à son tour la tête vers le ciel, mais pas tout à fait pour l'observer. Il avait de nouveau cette foutue envie de pleurer depuis trop longtemps refoulée, comme la dernière fois qu'il était allé chez elle. Vingt années sans pleurer, pas même le jour de la mort d'Erin ou le jour de l'enterrement, et quelques notes de musique ou quelques mots  parvenaient à lui faire monter les larmes aux yeux. Teddy posa sa main sur celle de Faustine et la serra doucement. « Je ne te déteste plus autant qu'avant. Il s'est passé énormément de choses en si peu de temps, j'ai rencontré des gens qui m'ont aidé et je … Je n'ai jamais été très doué pour exprimer ce que je ressens. » dit-il en ricanant, pour s'efforcer de ne pas pleurer. Teddy avait cette fameuse manie de s'exprimer avec son corps plutôt que par des mots. Les mots venaient rarement, et étaient plus destructeurs et violents que les gestes. Avec son corps, il se sentait plus à l'aise. Mais il ne pouvait pas toucher Faustine, et donc pas lui faire comprendre sa détresse et sa guérison pourtant sans user de vocabulaire. Il s'allongea à ses côtés et relâcha sa main pour  la mettre derrière sa tête, sur le sol frais du toit de l'immeuble. « Il y a des choses qui ne disparaîtront jamais … La douleur de l'avoir perdue, de t'avoir perdu toi mais ... » Il fronça les sourcils et chercha ses mots attentivement. « Je n'ai pas eu d'autre choix que d'apprendre à vivre avec cette douleur et aujourd'hui, j'arrive parfois à ne plus la ressentir. »

Il tourna la tête vers Faustine et continua : « C'est comme la colère. Je n'arrive même plus à t'en vouloir aussi souvent que je le voudrais. J'essaye de te haïr, mais ça devient difficile. » Parce que tu n'es pas plus responsable que moi de ce qu'il s'est passé. Le silence revint entre eux, durant lequel Teddy profita de la musique et de la caresse de la brise sur son visage. Quelque part, Faustine était toujours le centre de son univers. Parce que ce qui le faisait tenir debout depuis près d'un an, c'était la colère, l'amertume, la déception, la tristesse. Ces sentiments qui le poussaient à se lever le matin et se coucher le soir, elle en était l'instigatrice. Faustine était l'amour de sa vie, qu'il le veuille ou non, qu'elle soit là ou pas. C'était étrange de la savoir couchée là à côté de lui, à la fois si près et si inaccessible. C'était rassurant, mais douloureux pourtant. Il ne savait pas où il en était aujourd'hui, Teddy n'arrivait pas à entrevoir d'avenir possible. Tout n'était que brouillard et incertitudes. Qu'attendait-il d'elle ? Et elle, qu'attendait-elle de lui ? Trop de questions, sans cesse, qui ne trouvaient pas de questions. Teddy se rassit pour boire sa bière sans s'étouffer et soupira. En venant ici, il avait prévu de s'amuser et finalement, c'était plus rien en émotion qu'il ne l'aurait voulu. C'était exactement pour ne pas penser à ça qu'il avait décidé de sortir s'amuser. Theodore avait beau dire qu'il voulait parler, ce n'était pas aussi simple que ça. « Je pense qu'on finira par passer au dessus de ça. La preuve, ça ne se passe pas si mal que ça, maintenant … Il faudra du temps bien sûr, mais peut-être qu'on arrivera à devenir amis. » dit-il pour briser le silence, avec un sourire. La voulait-il comme amie ? Non. Mais c'était certainement la seule chose à laquelle il pouvait prétendre. Comme le fait adolescent qu'il était, il s'efforçait de jouer les grands, les hommes matures, alors qu'il était mort de peur. Tout était trop flou, compliqué. Tout avait toujours été compliqué avec Faustine. Bien loin des clichés du couple idéal, un rien les poussait à s'enflammer. Leurs conversations étaient toujours vives et passionnées, et même leurs étreintes étaient brutales. Ils n'avaient jamais su s'aimer dans la demie-mesure. Ils s'aimaient complètement, violemment, sans artifices. Il n'y avait jamais rien eu de plus vrai dans sa vie que son amour pour elle. Être son ami serait difficile, mais Teddy pourrait peut-être finir y arriver, avec le temps, si c'était ce qu'elle désirait aussi.  Les désirs de Faustine étaient aussi flous à ses yeux que son avenir. Pourtant, elle était loin d'être la plus compliquée des femmes. Il la connaissait par cœur, et ne la connaissait pas. Quand Erin était partie, c'était une Faustine parfaitement étrangère qu'il avait découverte. Capable de lui rejeter la faute dessus, hurler devant tout le monde qu'il était celui qui l'avait laissée mourir. Teddy frémit et fronça les sourcils, avant de boire une nouvelle gorgée de bière. Ça, il ne le pardonnerait sans doute jamais.

hrp: c'était parfait, comme d'habitude  faustine ✤ turn it on once again.  2166450993 I love you
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Faustine Davenport

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MessageSujet: Re: faustine ✤ turn it on once again.    faustine ✤ turn it on once again.  EmptyLun 21 Juil - 12:50

TEDDY H. & FAUSTINE D.
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Le silence encore. Faustine ne fut pas étonné, après tout avec ses paroles, il était sûr qu'elle les mettrait dans l'embarras tous les deux. Elle exprimait sa douleur et ce n'était pas quelque chose d'agréable par définition. Il ne voulait pas l'entendre, elle le savait mais c'était plus fort qu'elle, elle avait ce besoin que ça sorte. Teddy avait ce pouvoir là sur elle, celui d'avoir toute confiance en lui pour lui confier ses états d'âme. Il posa sa main sur la sienne. Tellement charmant, trop sûrement. « Je ne te déteste plus autant qu'avant. Il s'est passé énormément de choses en si peu de temps, j'ai rencontré des gens qui m'ont aidé et je … Je n'ai jamais été très doué pour exprimer ce que je ressens. » C'était bien vrai. Faustine n'avait jamais douté de l'amour de Teddy pour elle car dans ses gestes il l'avait toujours rassuré mais il n'avait pas l'aisance d'exprimer ses mêmes sentiments à l'oral. Cela faisait aussi parti de son charme, cette pudeur le rendait encore plus attachant. Il était bien aisé de tomber amoureux de lui, de la personne qui l'était. Faustine était bien placée pour parler... « Il y a des choses qui ne disparaîtront jamais … La douleur de l'avoir perdue, de t'avoir perdu toi mais ... » Mais quoi ? Est-ce qu'il lui faisait comprendre qu'il avait réussi à trouver une solution ? S'il l'avait, qu'il la lui donne. Elle pouvait demander à genoux. « Je n'ai pas eu d'autre choix que d'apprendre à vivre avec cette douleur et aujourd'hui, j'arrive parfois à ne plus la ressentir. » Alors c'était comme ça, il fallait juste savoir se montrer patient. Tout ce qu'elle n'était pas. La vie était bien ironique, tout de même. Elle aimait se moquer d'elle mais peut-être que la moquerie allait trop loin. N'était-ce pas trop à supporter une seule et même femme ? Allez savoir...

Teddy se tourna vers elle. « C'est comme la colère. Je n'arrive même plus à t'en vouloir aussi souvent que je le voudrais. J'essaye de te haïr, mais ça devient difficile. » Faustine devait-elle s'en réjouir ? Parce que ça sonnait comme si c'était quelque chose de mal, le fait qu'il arrive de moins en moins à la haïr. Elle se dit d'ailleurs que c'était la même chose pour elle. Bien sûr, des soirs, elle avait envie de lui exploser la tête, de le frapper jusqu'à ne plus en avoir la force mais quand elle y réfléchissait plus, cette haine était très vite remplacée par la culpabilité. Oui la culpabilité de tout lui mettre sur le dos alors qu'il n'était pas le problème. Elle essayait chaque jour d'être une meilleure personne pour que tout ce qui avait pu se passer n'est pas une fin malheureuse. C'était peut-être idiot mais elle se disait que si elle devenait meilleure, Erin ne serait pas morte en vain. Mais tout ce qu'elle avait réussi pour le moment était de s'être séparée de son père. On ne pouvait pas tellement dire qu'elle réussissait. Elle savait qu'elle partait de loin mais elle avait espoir. « Je pense qu'on finira par passer au dessus de ça. La preuve, ça ne se passe pas si mal que ça, maintenant … Il faudra du temps bien sûr, mais peut-être qu'on arrivera à devenir amis. » Amis ? Pouvaient-ils vraiment être amis ? Faustine avait du mal à le croire et elle ne se gêna pas pour le dire. Comme d'habitude, elle ne mâchait pas ses mots. « Tu penses vraiment qu'on le peut ? Tu es bien des choses pour moi mais je n'avais jamais imaginé cette case-là. » Elle se montrait bien pessimiste. Il fallait avouer qu'elle n'aidait à ce que les choses se passent tranquillement mais elle ne l'avait jamais fait. Elle restait une personne vraie qui avec Teddy ne prenait pas la peine de mentir ou de se retenir. Elle décida d'énumérer ce qu'elle pouvait bien ressentir pour lui. Elle faisait preuve d'une grande honnêteté mais il lui semblait que c'était nécessaire pour qu'ils avancent. « Haine, amour, dégoût, passion, admiration, regret, désir. » Oui elle ressentait toute ces choses-là pour lui. Des bons et des mauvais sentiments. Elle ne savait pas si ça changerait quelque chose pour lui, pour eux, pour elle mais au moins c'était dit. Les choses étaient claires.

Elle décida de s'asseoir elle aussi avant de rajouter : « Mais ça vaut la peine d'essayer, n'est-ce pas ? Je crois qu'on le lui doit bien de toute manière. » Pas besoin de nommer la personne dont elle parlait, il comprendrait très bien. Elle leva sa bouteille vers lui pour qu'ils trinquent et but une gorgée. « Donc monsieur le shérif, je me demandais, vous trouvez cela raisonnable de boire autant en une soirée et dehors en plus de cela ? Car si je me souviens bien, vous avez arrêté il n'y a pas si longtemps que ça une femme parce qu'elle buvait... » Elle passait de nouveau du coq à l'âne à en donner le tournis. Cette femme était infernale.

hrp : désolé encore pour cette longue attente faustine ✤ turn it on once again.  317553875 si quoique ce soit ne te va pas dans ma réponse, hésite pas à le dire  faustine ✤ turn it on once again.  1077298061   
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