Sujet: Under your command I will be your gaurdening when all is crumbling # Daisy Lun 7 Juil - 9:19
Daisy ∞ Peter
Deux jours, deux jours que cet abruti était mort et il ne me manquait toujours pas. C'était peut-être cruel de penser une telle chose, mais son décès était une sorte de libération pour moi. Je n'avais plus à culpabiliser à cause de son comportement, je ne devais plus me faire de souci pour lui ou plutôt à cause de lui, il avait déjà commit la pire chose qu'il pouvait faire. Essayer de tuer Daisy en l'emportant avec lui, avait été une terrible idée. Et si l'inverse c'était produit, qu'il était ressorti vivant de ce saut en voiture de ce pont et pas elle, je crois que je l'aurais tué de mes mains. Cet idiot ! Comment avait-il pu faire une chose pareille ? Il fallait vraiment être dérangé pour commettre un acte aussi désespéré... Pourtant, c'était mon frère, mais sa disparition me donnait plus envie de faire la fête que de pleurer. Pourtant, je l'avais aimé... Il était du même sang que moi, mais je l'avais aussi détesté comme jamais je n'avais détesté quelqu'un. Et cette lettre qu'il m'avait laissée... Stupide bout de papier dans lequel il me disait que je pouvais avoir le fils, mais que je n'aurais jamais la mère. Je m'en voulais de ne pas l'avoir trouvé avant, à temps. Peut-être aurais-je été capable d'empêcher ce qu'il s'était passé... Si seulement il ne l'avait pas soigneusement caché au milieu du paquet de couches de Cal. Il avait pensé à tout... Il savait que même si je trouvais cette fichue lettre rapidement, je serais incapable de faire quoi que ce soit. Même mort, il me narguait encore... Bref, depuis deux jours, je me retrouvais avec un enfant en plus sous ma garde. Autant dire que j'étais débordé. J'avais décidé de fermer mon cabinet le temps que les choses se tassent et tant pis pour les clients qui viendraient tout de même se plaindre. Avec Cal, j'avais l'impression de revenir dix ans en arrière lorsque Zoey n'était encore qu'un petit bébé tout mignon et tout potelé qui refusait de faire ses nuits gentiment. Cela ne faisait pas longtemps qu'il était chez moi et je l'avais déjà gardé plusieurs fois, mais là, il n'arrêtait vraiment pas de pleurer et se montrait particulièrement pénible. Comme quoi, les bébés avaient peut-être un sixième sens ? Il sentait peut-être que quelque chose n'allait pas ? Enfin... Il m'empêchait de dormir et même si, de toute façon, j'aurais été incapable de fermer l'oeil de la nuit en sachant que Daisy était à hôpital, je n'en pouvais plus. De plus, il ne troublait pas que mon sommeil, mais aussi celui de ma fille, qui, le matin, venait me voir en me demandant quand est-ce qu'il allait s'arrêter. Deux jours s'étaient écoulés et la situation n'avait toujours pas changé. Mais je n'avais pas le choix, je devais faire avec j'essayais de faire au mieux et j'étais persuadé que cela allait finir par s'arranger... Un jour. Je me levais donc après une nouvelle nuit mouvementée et après avoir déposé Zoey à l'école, j'allais chez mes parents leur confier Cal pendant quelques heures. Les pauvres, ils étaient anéantis par le geste de leur fils qu'ils ne comprenaient pas. Comment pouvaient-ils comprendre une chose pareille ? C'était un acte insensé qu'il avait commit après presque un an de soirées passées au fond d'une bouteille. Bref, je me rendais à l'hôpital avec l'espoir que cette fois, ils allaient me laisser la voir. Deux fois que déjà je venais et qu'ils me disaient qu'elle n'était pas encore en état... Mais je voulais désespérément la voir.... Je voulais savoir comment elle allait et lui dire que tout allait s'arranger, même si c'était un mensonge. Quoi que... Maintenant que Hook n'était plus de ce monde, c'était possible. Je voulais simplement la voir, la rassurer, lui sourire... Je me faisais énormément de soucie pour elle et ça n'allait pas s'arranger s'ils me disaient encore non. Heureusement, cette fois-ci, la dame de l'accueil m'a dit enfin que je pouvais aller la voir dans sa chambre. Cette gentille jeune femme me donna le numéro qui normalement devait se trouver sur sa porte et m'expliqua comment m'y rendre. Je la remerciais en souriant puis courrais presque la retrouver. Je n'aimais pas tellement les hôpitaux... Une odeur étrange régnait à l'intérieur et elle me mettait mal alaise, mais je devais faire avec si je voulais voir mon petit canard. D'ailleurs, j'arrivais rapidement devant sa chambre et frappais avant d'entrer. « Hey... » Lâchais-je doucement.
Sujet: Re: Under your command I will be your gaurdening when all is crumbling # Daisy Mer 9 Juil - 1:50
daisy & peter
Under your command I will be your gaurdening when all is crumbling
« Vous avez la leucémie ! », ces trois mots peuvent manquer de sens parfois tout comme en avoir énormément, un peu de trop même. Hier, maman et fiancée mais aujourd’hui ? Même pas sûre d’exister encore. La vie est pleine de surprise, tellement. Parfois on ne sait pas comment les accepter. Devons-nous les refuser ? Les cadeaux empoisonnés du destin ? Nous ne le pouvons pas et même si nous essayons. Ne rêvez pas, vous ne pourrez jamais avoir de cadeaux bienveillant sans bouger votre petit derrière mais les méchants et bien, pas besoin de lever les bras. Quand ils arrivent, ils arrivent. On prend plus de temps à chercher le bonheur que les soucis, c’est bien connu. Pour ma part, j’avais gagnée au Lotto. Je n’avais jamais réellement vue des cas pareils dans cette petite ville. Un homme qui se suicide avec sa fiancée au volant ? Chose assez rare et même pour une fliquette. Pourtant cela arrivait bien. Ce n’était pas une chose que l’on lisait seulement dans les bouquins ou qu’on voyait dans les films. Je ne réalisais pas encore ce qui venait de m’arriver. Je ne pensais même pas encore aux conséquences. J’arrivais à peine à me redresser pour l’instant enfin je me sentais surtout fatiguée. J’avais failli mourir noyée mine de rien. Peu à peu, je reprenais des forces et c’était là que ce docteur m’avait annoncé cette nouvelle. Personnellement, je ne sais pas comment on aurait pu me l’annoncer autrement. Comment annoncer ça aussi ? C’est comme annoncer à une personne qu’elle a perdu son chien ou une personne proche. C’est délicat. Il n’y a pas de bonnes façons pour le faire tout comme il n’y a pas de mauvaises façons. Impossible de savoir comment cette annonce peut être prise. Et comment le prenais-je ? Je n’en savais rien, je n’arrivais pas encore à réaliser ou me remettre de mes émotions. Je n’avais même pas pleuré, non, j’étais restée simplement inerte en ne posant pas une seule question et le médecin enfin elle décida tout simplement de quitter les lieux, la chambre après avoir dit que je serais autorisée à rentrer chez moi dans la soirée. Dans le fond, je n’étais pas mourante enfin pas en danger pour le moment. J’avais juste échappée à la noyade et j’avais un coup sur le front mais je ne présentais plus aucuns risques. J’avais repris mes forces et mis à part les douleurs aux muscles et la gorge étrangement pâteuse et douloureuse à cause d’un tuyau qui m’avait aidé, j’allais bien. C’est un grand mot, non ? Sachant que je suis leucémique. Aller bien. La blague. Je m’étais simplement tournée sur le côté, répétant dans ma tête les 4 mots qu’elle m’avait dit. Je les entendais de sa voix mélancolique. Ce ton employé que j’avais souvent pris en annonçant le meurtre d’une personne lié à mon interlocuteur. Ce ton que l’on ne veut jamais employer car il veut toujours dire qu’une personne va être triste. Je n’aimais jamais ce genre de situation, je n’avais même pas été dans le cas inverse avant maintenant. Après tout, j’avais découvert ma mère morte, inerte. Comment me l’annoncer si je le savais déjà ? Je n’avais jamais eue ce moment avant d’avoir une personne qui m’annonçait que Hook était mort ou que j’étais leucémique… Et ça fait quoi ? Cela déchire de l’intérieur, vous mangeant à petit feu plus vous vous dites : c’est vrai ? C’est possible ? Pourquoi ? Toutes ses questions qui vous posent une seule. C’est injuste, non ? Au final, on ne sait plus quoi attendre de la vie si ce n’est une terreur et des malheurs. J’inspirais doucement, fermant les yeux comme un mécanisme d’abandon. Je voulais lâcher prise à cet instant précis et ne plus penser à rien. Rien. Tout simplement. Je ne voulais plus réagir. Tentant de me couper du monde et de mes pensées, je ne réalisais pas les choses qui m’entouraient comme le bruit des chariots déambulant dans les couloirs, les talons tapant sur le sol pour le marteler avec violence, les cris des enfants… et oui, mon fils… qu’étais-je arrivé à mon fils ? Allait-il bien ? Cette simple pensée m’ouvrant les yeux légèrement alors qu’une larme coulait le long de ma joue. Il est si petit, tellement. Il n’a même pas encore donné son premier pas. Je ne dois pas encore courir après ses petites jambes potelées. Son père. Son père, il est mort. Je ne réalisais pas encore toutes ses choses qui peu à peu se devaient d’être réelle à mes yeux. Elles s’affirmaient d’une vitesse désobligeante. J’inspirais tout en entendant des pas s’accrocher. Pas aussi doux que ceux d’un docteur. Moins d’assurances, plus de hâte. Et l’on frappait à la porte, je me remettais sur le dos. Cela semblait tellement plus simple depuis quelques heures. Mes muscles ne me faisaient pas mal à cause du massage qui m’avait aidé à faire sortir l’eau de mon corps. Je ne saurais même pas dire comment ça s’appelle tellement que mon esprit était super loin. J’entendis alors ce mot tandis que j’apercevais également mon visiteur. De marbre, j’étais gênée. Son frère venait de mourir et j’avais survécu mais je me sentais tellement coupable, je nous sentais tellement coupable puis si seulement ce n’était que ça, cela serait tellement plus simple mais je me sentais coupable pour tellement de raisons mais surtout par ce qu’une part de moi se sentait libre. Oui, je me sentais libre de la mort de Hook et j’en avais mal. Je me sentais tellement de choses. J’inspirais doucement en baissant aussitôt le regard. « Hey ! », murmurais-je d’un ton las en regardant mes mains, l’une toujours armée de l’aiguille de perfusion donc le collant me démangeait. Je le grattais légèrement en soupirant. « On ne dirait pas, je te jure mais ça me fait plaisir de te voir, vraiment ! », disais-je en souriant en coin et relevant le regard vers lui pendant un bref instant pour le baisser aussitôt en allant dégager une mèche de mes cheveux d’un blond doré. « Comment va Cal ? », demandais-je avec le ton d’une maman inquiète, celle qui ne pense en fait qu’à ça ou presque assez soudainement et qui avait la question sur le bout de la lèvre. Je relevais à nouveau mon regard vers lui.
Sujet: Re: Under your command I will be your gaurdening when all is crumbling # Daisy Ven 11 Juil - 12:48
Qu'est-ce qui pouvait bien pousser un homme à se suicider ? La tristesse ? La peur ? La colère ? L'était-il ? Oui... Mais pourtant il avait tout pour être heureux ! Si au moins il s'était donné le mal d'en profiter au lieu de tout gâcher comme il l'avait fait... Il avait un fils, un bébé qui désormais allait grandir sans père et une fiancée qui... Et même si elle ne l'aimait pas complètement, l'avait choisi. Daisy avait décidé d'être avec Hook et même s'il y avait eu un baiser entre nous, cela ne signifiait rien. Du moins, j'essayais de m'en convaincre. Et puis, ce simple baiser, je l'avais tellement regretté... Dans un sens, il était responsable de tout ce carnage, car sans lui, mon frère ne serait pas devenu complètement dingue. Comment un simple petit contact entre les lèvres de deux adultes bouleversés par une nouvelle des plus importantes, pouvait avoir autant de répercutions sur de si nombreuse vies ? Je n'en savais rien, je ne comprenais pas et j'en voulais à l'univers tout entier pour cette injustice. Mais dans un autre sens... C'était de ma faute ? Si peut-être, je m'étais tenu plus loin de Daisy ce jour-là... Si je n'en avais pas eu irrésistiblement envie... Si.... Avec des si on pourrait refaire le monde. Si seulement... Je devais me sentir coupable de ce qui s'était par la suite ? Des agissements les plus idiots de mon petit frère ? Oui et je l'avais été... Incontestablement. L'étais-je encore ? Peut-être... Je n'en savais rien, moins en tout cas, car on était enfin débarrassé de lui. C'était méchant de dire ça, mais... Il avait détruit beaucoup plus de choses qu'il n'en avait construit. Il avait tout gâché. Comme on le dit communément : il avait de l'or entre les mains et il l'avait jeté par la fenêtre. Il aurait pu être heureux s'il n'avait pas tout gâché pour rien en étant juste un abruti. Heureusement, c'était lui qui n'était plus là et tout le monde se retrouvait sains et sauf. Enfin... Je le pensais. Certes, beaucoup pleurait sa perte, mais beaucoup pleurait aussi alors qu'il était vivant... Il ne savait que semer la tristesse derrière lui. Mais c'était fini. Bref... Ce jour-là j'allais à l'hôpital voir le petit canard. Elle s'en était sorti... Par quel miracle ? Je n'en savais rien, mais je remerciais tout et n'importe quoi pour cette bonne nouvelle. Dieu ? Peut-être... Le destin ? Pour une fois il nous avait sourit, car elle était en vie et c'était le principal. Par contre, son état me faisait peur... Plusieurs fois que je me rendais sur les lieux et à chaque fois les médecins avaient refusé qu'elle ait de la visite. Ils m'avaient rassuré en me disant que ses jours n'étaient pas comptés, mais qu'elle avait tout simplement besoin de repos. Je n'avais rien dit, étant juste reparti, car c'est ce qu'on attendait de moi. Si j'avais eu le choix, j'aurais campé devant sa porte jusqu'à ce qu'on me laisse rentrer... Mais je n'avais pas pu, parce que j'étais un papa responsable et un oncle/nounou prêt à tout pour son petit filleule. J'essayais au mieux de m'occuper d'eux tout en organisant avec l'aide de mes parents les obsèques d'Hook. Oui, car il y avait cela aussi... L'enterrement... Mais pour l'heure, j'essayais une nouvelle fois de voir ma blondinette préférée, ma belle-sœur, ma meilleure amie. Je n'aimais pas trop les hôpitaux. Cet endroit me donnait froid dans le dos et j'évitais de m'y rendre le plus possible. La dernière fois que j'étais entré à l'intérieur de celui-ci, c'était pour la naissance de Cal et auparavant, à celui de New-York, lorsque ma fille avait vu le jour. Des raisons bien plus réjouissant ? Pas vrai... Mais, je n'avais pas vraiment le choix. Je voulais lui parler et essayer de la rassurer comme je pouvais, car je me doutais bien qu'elle ne devait pas être tranquille.Cette fois-ci et pour mon plus grand bonheur, on m'autorisa à lui rendre une petite visite. Par précaution, la jeune femme de l'accueil me conseilla de ne pas trop la fatiguer, car il fallait qu'elle se repose encore un peu pour qu'elle puisse sortir dans la soirée. Bien, de toute façon, j'étais là pour elle et seulement pour elle, même si j'étais capable de passer des heures et des heures avec elle, je ferais pour son bien. Je courais presque dans les couloirs tellement, j'avais hâte d'être avec elle. Me calmant avant d'entrer dans sa chambre, je frappais doucement. Je la saluais en la regardant dans ce lit... Ça me faisait bizarre de la voir ainsi... Presque faible en quelque sorte... Je souris en l'entendant. Oui, on ne dirait pas... Mais si elle le disait. Ensuite, elle me demanda des nouvelles de son fils. Quoi de plus normal ? Je m'exécutais en lui répondant : « Ça va... Il va bien, même s'il pleure beaucoup. J'ai vraiment l'impression qu'il sent que quelque chose ne va pas... Comme s'il savait que ce n'était pas comme les autres fois où il est venu à la maison... C'est bizarre... Mais il commence à se calmer. » Bah quoi ? Je n'allais pas lui mentir. Je lui expliquais clairement les choses et puis, si elle sortait dans la soirée comme me l'avait dit la dame, elle allait forcement s'en rendre compte. « Et toi ? Comment tu vas ? Que t'a dit le docteur ? » Lui-demandais. Je me faisais beaucoup de soucis, surtout que je remarquais des marques de larmes dans le coin de ses yeux. Je la regardais peut-être un peu trop fixement, non ? Détournant le regard, soudain gêné... Je ne savais plus top quoi dire. Je sortis la première chose qui me passait par la tête. « L'enterrement est prévu pour après demain... » Mais pourquoi j'avais dit ça ? J'étais con ou bien je faisais exprès ?
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