□ PLAT PRÉFÉRÉ : Hamburger/Frites, maison s'il vous plait ! Beth en raffole et pourrait en manger des tonnes. Et le pire, c'est qu'elle ne prend pas un gramme. □ STYLE DE MUSIQUE : Son style de musique est plutôt varié, mais elle déteste le rap américain. □ SAISON FAVORITE : L'hiver, pour pouvoir rester au lit et s'enrouler dans sa couette. □ FILM FAVORI : The notebook. Son coeur de pierre ne peut résister, et elle verse une petite larme à chaque fois. □ VILLE PRÉFÉRÉE : Sa ville d'origine, au Texas. □ OBJET FÉTICHE : Beth ne sort jamais sans son téléphone, mais son objet fétiche reste un petit grigri qu'elle garde constamment dans son sac à main, de couleur bleue avec un oeil. Il lui sert de protection contre les mauvaises ondes et le pire, c'est qu'elle y croit. □ ANIMAL PRÉFÉRÉ : Tous les félins en général, un animal qui d'ailleurs lui ressemble beaucoup.  □ COULEUR FAVORITE : Beth n'a pas de couleur favorite. Disons plutôt qu'elle déteste le rose barbie. □ SOIRÉE IDÉALE : Casanière malgré son côté fétarde légendaire, rien de tel qu'un paquet de chips et un bon film. A noter que le paquet de chips peut être remplacer par de la glace, elle n'y voit aucun inconvénient. □ TRAITS DE CARACTÈRE : Rancunière ~ Optimiste ~ Sauvage ~ Attentionnée ~ Trop curieuse ~ Franche ~ Drôle ~ Aventurière ~ Naïve parfois ~ Cinglée ~ Généreuse ~ Téméraire ~ Souriante ~ Charismatique ~ Elégante quand il le faut ~ Très caractérielle

Il était tard et l’inconnu qui me servait de compagnie depuis des heures déjà commençait réellement à me foutre la gerbe. Il était beau comme un dieu grec, mais dieu qu’il était idiot. Je n’en pouvais plus d’écouter ses conneries et je préférais enchainer les verres d’alcool sans me soucier de la possible gueule de bois qui pourrait s’inviter dans mon esprit demain matin. Non, je voulais simplement qu’il comprenne que j’en avais marre et que je voulais simplement qu’il se casse. Malheureusement pour moi, l’inconnu dont j’avais oublié le nom ne semblait pas vouloir déguerpir ni même me ramener. Bon, je devais donc m’en remettre à moi-même et trouver un moyen pour m’éclipser. « Ecoute Hank, je vais y aller. Mon numéro ? Non, je n’ai pas de portable » Je me levais d’un pas décidé, bien que le monde semblait commencer à tourner et avançais jusqu’à la sortie du bar. Mais je fus retenu par mister débile, qui avait à toutes fins quelque chose à me dire. « Mon prénom c’est James, pauvre fille. » Je lui lançais alors mon plus beau sourire et m’en allais sans dire un mot de plus, étant donné que son prénom m’importait guère. Je marchais dans les rues, telle une pauvre fille errante et tombais nez à nez avec une patrouille de police. Et merde, il ne manquait plus que ça. Je tâchais de faire bonne figure, ne pas montrer que j’étais plutôt ivre sur la voie publique. Mais mon esprit parfois n’allait pas aussi vite que mes paroles. « Bonsoir messieurs. Avant que vous ne me disiez quoi que ce soit, mon frère est votre patron. Alors fichez moi la paix. » Je marquais une pause, souriant en voyant leurs visages ébahis, avant de reprendre. « Vous pouvez peut-être me raccompagner ? » Ils ne pouvaient rien me refuser, en bons hommes qui se respectent assoiffés par la beauté d’une femme. Teddy allait encore être furax quand il apprendrait ma nouvelle soirée de débauche mais je m’en fichais. Ce soir, je n’avais qu’une envie : dormir.

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« C’était Beth Harendale, à vous les studios ! » La caméra stoppa son enregistrement et je fus soulagée de pouvoir enfin retirer cette tenue de pimbêche et ses talons inconfortables. Il était 20 heures, l’heure pour moi de me retirer du petit écran après avoir annoncé aux pauvres gens que le temps ne serait pas étincelant – des conneries entre nous puisque je n’en avais pas la moindre idée – et d’être enfin libre de mes activités. Et comme à mon habitude, j’étais convoquée par le boss avant de rentrer, histoire de finir les choses en beauté. « Beth, tu étais vraiment parfaite comme toujours. Es-tu libre pour diner ? » Je souris, comme une pauvre fille qui n’en avait rien à faire des avances de son boss avant de me dire que finalement, un repas gratuit ne me ferait pas de mal. « Si vous insistez, allons-y. » Je souris de plus belle, agitant ma chevelure blonde pour le faire craquer encore plus et ne pensais qu’à une chose : manger un bon hamburger puis rentrer. Et qui sait, peut être que Gary – mon boss au nom de canard je vous l’accorde – aura l’amabilité d’enfin me proposer une augmentation ou une autre émission.