petite moments d'enfance.

première rencontre avec Caleb + première rupture, oh l'enfoiré.
Caleb.. Caleb.. Caleb.. Non, non et non ! Hors de question que j'accepte quoi que ce soit venant de lui. Il peut se mettre un doigt dans le cul, pleurer, hurler, taper des poings je m'en fiche royalement. Ce type est un véritable connard, macho, arrogant qui n'arrête pas de se la péter avec ses grands sourires d'hypocrite et moi je devrais accepter un rendez-vous avec ça ? Non mais, même pas en rêve. Je préfère encore rouler une pelle au chien du voisin. « Tu as tes hormones qui travaillent et aucune autres filles te veux que tu viens chez moi ? Rêve pas, je ne suis pas ta roue de secours. » Et bim dans ta gueule, tête de con ! Sur le coup je suis plutôt fière de moi, je me sens tellement puissante que je lui souris avant de partir loin de cette machine à sexe. D'accord, il n'a pas vraiment une tête de con. C'est même parfaitement mon style de garçons, enfin physiquement.. Pour le reste c'est tout l'opposé de ce que j'aime ! Il ne me faut qu'une heure pour avoir envie de lui arracher la tête. Je suis une fille posée, je veux un mec gentil -avec du caractère quand même histoire que je ne finis pas par lui marcher sur les pieds- mais, surtout quelqu'un qui recherche de la stabilité. Oui, peut-être que je suis vieux jeu mais, je crois en l'amour moi ! Pas comme toutes ses nanas qui acceptent un homme différent chaque soirs dans leurs lits.. Sérieux, j'imagine pas le nombre de rapports que certaines on du avoir. Je ne veux même pas imaginer le nombre de filles que Caleb à réussi à sauter avec ses techniques de drague à deux balles. Mine de rien.. Il résiste quand même le petit Caleb. J'ai beau lui foutre des vents, il revient à mes pieds, il continue encore et encore et finalement j'ai cédé. Non pas parce que j'en avais envie mais, au moins après ça j'aurais la paix, je serais enfin tranquille et ma vie reprendrait normalement après cela. « Tu fais chier là, bon si je t'accorde une seule soirée.. Après tu me fous la paix ? » « Aucun soucis mais, tu verras par toi-même qu'après tu voudras plus me lâcher. » Prétentieux le garçon. « Je parie que je te résiste et que demain t'es plus qu'un vieux souvenir. » Il sourit tout en prenant ma main. « Je parie que tu ne pourras plus jamais te passer de moi, ont verra bien qui gagne. A ce soir vingt heures devant le cinéma ? » Ok dangereux de jouer avec les sentiments mais, après tout je suis certaine de ne pas craquer, c'est juste histoire de lui foutre un peu la honte.

Putain je me fais honte à moi-même. Je n'ose même plus me regarder dans une glace.. Comment est-ce que j'ai pu lui laisser l'occasion de me briser ? J'ai le maquillage qui coule, le cœur qui saigne, en gros je meurs lentement et surement. Pourquoi j'ai imaginée que lui et moi ça fonctionnerait ? C'est bien beau les baisers, les sourires, les faux "je t'aime". Il a finalement eu ce qu'il voulait et il est partit comme tout bon mec se respecte. Après tout pour lui ce n'est pas si mal.. C'est banal de prendre la virginité de quelqu'un et de partir ensuite comme le plus gros des connards. Ce n'est pas comme si c'était quelque chose d'important pour moi.. Moi qui rêvait depuis d'offrir cela à un homme que j'aimerais toute ma vie et qui m'aimerais en échange. Au final j'ai donnée ça au pire crétin de la planète, à un mec qui n'en a rien à foutre de ce que les autres ressentent tant qu'il obtient ce qu'il veut. Je me sentais tellement.. Dégueulasse, comme violée. Pourtant, comme une grande fille j'ai essayée de passer au-dessus, de ne pas faire attention aux regards des autres. J'avais l'impression de lire "traînée, pauvre conne, oh la naïve amoureuse" dans leurs regards. Et puis il est arrivé avec cette garce à son bras, sourire aux lèvres, l'une de ses mains sur ses fesses. Il y a encore deux jours, c'était moi à cette place, c'était moi sa petite préférée et il m'oublie d'un claquement de doigts. « Hey Lulu, j'te cherchais part.. » Mon meilleur ami se braque, serre les poings et fixe lui aussi tous mes soucis. Il s'excuse, s'approche de mon premier amour et tape son poing dans sa gueule sous les regards choqués. « Fais la encore pleurer et je te casse tes dents. » Et là je souris. Finalement je n'ai peut-être pas besoin de chercher bien loin pour trouver mon bonheur.

soirée beaucoup trop arrosé avec Jonah.

deuxième rupture avec Caleb, dispute de plus avec Jonah.
Il venait de tout briser, encore, comme toujours. Il avait encore menti, il s'était une nouvelle fois bien foutu de ma gueule, cet enfoiré, ce connard. Moi qui croyais encore à ses belles paroles, moi qui pensait possible un avenir avec lui, avec Caleb. Quelle conne. Comment est-ce que j'ai pu encore une fois tombé dans le panneau ? Croire que le vilain crapaud pourrait devenir un beau prince. « On m'offre une très bonne place dans une agence à Paris, je pars demain, désolé » J'ai essayée de ne pas craquer, de résister, d'être forte.. Et pourtant je me suis écroulée. J'ai senti mon cœur exploser, j'ai laissée les larmes couler le long de mes joues, je me suis laissée aller parce que je n'avais plus la force de me battre. A nouveau il a réussi à me prendre le peu de confiance, de dignité qu'il me restait. Ça paraissait tellement sincère.. Lui voulant se stabiliser avec moi, voulant quelque chose de plus et bien sûr comme la première des connes amoureuses je suis tombée dans le panneau. Je me suis imaginée monts et merveille pour finalement me ramasser cette énorme claque, cette nouvelle souffrance. « Luann ?! » Comment il a fait pour entrer celui là ? Ouvrant doucement les yeux, serrant mes genoux contre moi je venais de me rendre compte que j'étais non pas chez moi mais, dans le couloir de mon étage et que plusieurs personnes étaient en train d'observer la scène. « Je.. S'il te plaît ramène moi à l'intérieur. » Jonah. Il n'avait rien à faire ici et pourtant.. C'était comme s'il avait ressentit mon malheur sans forcément le vivre pleinement. « Luann.. » « Arrête... » « Tu devais t'en douter non ? » Comment il peut me dire ça, maintenant et de cette manière. « Ce mec est un véritable enfoiré.. Il se croit doué avec ses belles paroles, il te manipule, t'aime le temps que ça l'arrange et regarde maintenant, regarde à quoi tu ressembles. » Il marque une pause, séchant mes larmes du bout des doigts. « Il se barre alors, que tu es enceinte de lui, ce mec est un connard finis incapable de t'aimer comme tu le mérites. » Non. C'est faux. « Je ne suis pas enceinte de lui. » Et là je comprends parfaitement ce que son regard veut dire. Il est perdu, il ne comprend rien sur le coup. « Je ne suis pas enceinte de Caleb, Jonah. Je.. Je suis enceinte de toi. » D'accord, ce n'était peut-être pas le bon moment mais, quitte à perdre tout le monde en même temps autant en profiter. « Je suis tombée enceinte à cette fameuse soirée.. Celle où nous avons.. » « Et tu m'as rien dit ?! » « Je.. Je voulais t'épargner ça ! Je savais que cette nouvelle allait gâcher ta vie ! Mais.. Je ne peux pas te laisser l'accuser de quelque chose qui est faux, il ne serait jamais parti si ça avait été son enfant ! » « C'est ce que tu crois ! Il te prend ta virginité et dégage et là.. Il joue avec toi et tu es trop naïve pour t'en rendre compte ! Tu ne vaux pas plus qu'une autre à ses yeux, c'était juste du cul Luann ! Et là.. Là tu m'annonces que je suis père ! Comme ça ?! Tu aurais fait semblant encore longtemps ?! A me regarder détester mon enfant en pensant que c'était celui d'un autre ! Je.. » Et Jonah n'a plus rien dit. Laissant son regard dans le vide. Il a attendu quelques minutes avant de partir et de me laisser avec mes vieux démons, mes vieux amis qui me collent à la peau. Moi, je n'ai rien fait.. Même pas essayée de le retenir, je l'ai laissée partir, m'écroulant une nouvelle fois mais, dans mon canapé à l'abris des regards cette fois. J'aurais pu le retenir, j'aurais du.. La vérité c'est que je n'en avais pas tellement envie, à cet instant je n'avais envie de rien, il était partit, mon amour était partit.

accouchement et fin de mon histoire.
« Oh oh ma bibiche, j'ai une méga idée ! » Le problème c'est que quand elle parle comme ça, elle fait automatiquement peur. Je souris, détournant le regard de la revue people que j'ai sous les yeux. Ben quoi ? C'est mal de ce foutre de la gueule des autres, du rire du malheur des autres et de jalouser leur bonheur ? Moi ça me dégoûte ses familles parfaites qui ont argent, santé et surtout mari hyper sexy. Je les envie ses pétasses de célébrités. « On va te trouver un mec ! » « Non beaucoup trop tôt. » Faux. Il était parti depuis quatre mois maintenant, pour partir vivre en France et moi j'arrivais presque au terme de ma grossesse enceinte jusqu'au bout de neuf mois. De un je n'étais simplement pas prête à vivre une relation sérieuse et de deux.. Qui voudrait d'une femme enceinte ? J'ai envie de plaire à quelqu'un, pas de l'effrayer et rien que le mot "bébé" fait fuir. A croire que j'ai la peste. « Ok, toi tu vas m'écouter. » Ben en même temps c'est ce que je fais petite maligne. « T'es magnifique ! Tu es gentille comme tout et tu mérites de prendre ton pied de temps en temps. Hors de question de te laisser pourrir dans ton coin encore une journée de plus ! » Maintenant j'ai l'impression d'être un morceau de viande qu'il faut manger avant la date limite.. Merci beaucoup Abbie. « Ce n'est pas mon truc. Toi tu aimes écarter les cuisses à n'importe qui, moi pas. De toute façon j'ai l'art et la manière de tomber que sur des cons qui se fichent de ma gueule alors c'est bon j'ai donné. » « Le con en question est partit Luann ! Il serait temps de passer à autre chose maintenant ! » Parce qu'en plus elle serait presque en train de me crier dessus. Elle est devenue folle ? Je ne suis pas son chien, enfin sa chienne. Je déprime si je veux, je pleure si je veux, je suis une grande fille et si je veux me noyer dans mon chagrin c'est bien mon problème ! « Passer à autre chose ?! Il me suffit de croiser l'un de ses meilleurs amis pour me souvenir de lui, pour penser à lui, pour.. Putain. » « Quoi ? » « J'en ai une qui veut venir dire coucou.. » Elle me regarde déconcertée, remarquant rapidement la tache humide qui se forme de plus en plus sur mon pantalon extra large. « Tu appelles, l'ambulance où je dois le faire pour toi ? » « OH MON DIEU ! » Et là voilà dans tous ses états, en train de prévenir les secours, de préparer mon sac d'accouchement et surtout de prévenir ma sœur que si je ne suis pas à la maison c'est normal. J'ai un bébé à expulser vite fait bien fait !

C'est la plus belle des sensations. Là, allongée sur ce lit, mon bébé sagement placé sur le haut de ma poitrine. Elle est tellement belle, ma petite Lola, ma petite princesse. « Salut.. » Jonah.. Quatre long mois que je n'avais plus entendu le son de sa voix, cette voix qui m'a tellement rassurée et apaisée à une époque. Il est là devant la porte et semble perdu, pétrifié comme s'il ne savait pas quoi faire où quoi dire. Qu'est-ce que je m'en veux.. Avec du recul je m'en veux de lui avoir mentis, de lui avoir caché la vérité pendant de longs mois. « Je suis désolée.. » Et puis il s'approche de moi, déposant lentement ses lèvres sur mon front, avant d'observer longuement la petite, sa fille. « Tu veux la prendre ? » Voilà. C'est comme ça qu'il en est tombé amoureux, qu'il est finalement revenu dans ma vie, enfin.. Surtout pour permettre à ma fille de grandir malgré tout aux côtés de son père. Je sais ce qu'il veut, une vie à nos côtés, une vie de famille mais, moi.. Ce n'est pas ce que je veux. Je ne veux pas d'une vie toute rose et belle avec Jonah. Ma fille m'a fait prendre conscience d'une chose.. Aujourd'hui je veux avancer, aller de l'avant et mettre derrière moi une bonne fois pour toutes mes erreurs du passé. Il est temps pour moi de grandir.