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PLAT PRÉFÉRÉ : Tout les desserts possibles et imaginables □
STYLE DE MUSIQUE : Le genre de truc où tu peux danser jusqu'à te casser un talon □
SAISON FAVORITE : L'été of course ! (parce que été = vacances = amusement garanti) □
FILM FAVORI : Toy Story et j'assume ! □
VILLE PRÉFÉRÉE : Le pays imaginaire
:nonjeblague: □
OBJET FÉTICHE : Ma guitare sans aucun doute □
ANIMAL PRÉFÉRÉ : LES LICORNES
:t'asvusleswag: Plus sérieusement, les chiens ! □
COULEUR FAVORITE : L'arc-en-ciel ça compte ? □
SOIRÉE IDÉALE : Trop long à décrire mais disons que ça comporterai de la barbe à papa et une fête foraine □
TRAITS DE CARACTÈRE : (grande) Enfant
Fofolle
Drôle
Optimiste
Spontanée
Franche
Organisée
Intelligente
Sociable
Rancunière
Possessive
Susceptible
S'énerve facilement
HAPPINESS ONLY REAL WHEN SHARED
[…]
And dreamed of para-para-paradise,
Para-para-paradise,
Para-para-paradise,
Every time she closed her eyes. Fausse note.
Un rictus s'afficha sur le visage de Cecelia. Elle était assise au bord de son lit, son éternelle guitare entre les mains. Soupirant, elle tenta une nouvelle fois de jouer ce passage sans chanter cette fois-ci.
[...]
Fausse note.
Énervée, elle posa l’instrument derrière elle. Elle ne comprenait définitivement pas pourquoi elle n'arrivait pas à jouer ces quelques notes correctement. Passant la main dans ses cheveux, son regard était perdu dans le vide. Elle avait déjà réussi à jouer des musiques bien plus complexes. Alors pourquoi ?
Néanmoins au fond d'elle, la jeune fille savait très bien pourquoi elle ne parvenait pas à suivre le rythme. Elle s'était disputé avec son grand frère il y a quelques minutes. Cela n'arrivait que très rarement mais lorsque ça arrivait, c'était mémorable. Il lui avait encore fait la remarque de faire attention à ses fréquentations. Habituellement elle n'aurai rien dit, acquiesçant sans broncher. Mais cette fois-ci il n'avait aucune raison de lui dire ça. Elle n'avais rien fait de mal, elle avait simplement sympathiser avec le nouveau facteur. Et encore, « sympathiser » était un bien grand mot puisqu'elle n'avait fait que lui demander si il n'était pas un peu trop jeune pour être facteur – ce dernier ayant la même tranche d'âge que Cecelia - .
Certes, la jeune fille avait réagit au quart de tour en s'énervant, mais elle n'était en aucun cas en tort. Pourquoi était-il constamment obligé de s’immiscer dans sa vie privée ? D'avoir un avis sur tout ses faits et gestes ? Pourquoi ne pouvait-elle pas être indépendante ? Elle avait 22 ans tout de même. Elle comprenait parfaitement que l'image de la famille Anderson ne devait pas se dégrader et ne ferai d'ailleurs jamais rien pour. Mais alors pourquoi ne lui faisait-il pas confiance ? Elle n'était plus une enfant depuis longtemps.
Un sourire apparut sur son visage suite à cette remarque. Si, elle était bel et bien une enfant. Mais une grande-enfant. Après tout, malgré son caractère enfantin, elle n'était pas dénuée d'intelligence, loin de là.
Depuis son plus jeune âge, elle avait d'excellente note. Même lorsque ses études se sont compliqués, elle s'en est toujours très bien sortie. Aujourd'hui encore et ce depuis un an, elle exerce dans un métier qui lui plaît où certaines qualités comme la responsabilité ou la maturité sont de rigueurs.
Jamais elle n'était rentrée bourrée ou shootée à la maison, jamais elle n'avait ramenée de garçon seul. Son père et sa mère connaissait tous ses amis, et les appréciaient beaucoup d'ailleurs. Elle avait toujours été polie et s'était retenue de rigoler devant les prestigieux invités de son père.
S'allongeant sur son lit aux cotés de sa guitare, elle plaça ses mains sur son front et regarda le plafond. C'est dans ces moments là qu'elle pensait à son ancien animal. Cookie, un berger australien. Lui qui été là depuis qu'elle est née, il avait été présent lors de son enfance. Malheureusement il mourut de vieillesse lorsque Cecelia souffla ses seizièmes bougies. Oui, il lui manquait terriblement. Ses câlins, ses aboiements, son ronflement... Elle avait donc trouvé refuge en sa guitare, pouvoir extérioriser sa douleur dans cet instrument la libéra. C'est donc depuis ce temps là que la jeune fille ne quitte plus sa guitare.
Ouvrant les yeux, la jeune fille constata qu'elle s'était endormie. Depuis cinq minutes ? Trente minutes ? Une heure ? Deux heures ? Elle n'en savait rien et s'en fichait royalement. Sentant une présence, elle aperçut une silhouette se dessiner à sa droite. Dérangée par la lumière, elle cligna des yeux plusieurs fois pour voir plus net. Se redressant, elle reconnut son frère, assit à ses côtés. C'est alors que toute sa colère s'évapora, avec son frère elle ne pouvait se montrer rancunière. Oui, elle n'y arrivait tout simplement pas. Sans aucun mot, sans aucun signe, ils se prirent mutuellement dans les bras. Aucun des deux n'avait besoin de s'excuser, le penser suffisait pour que l'autre le comprenne.
Ils se séparèrent alors, et le jeune homme demanda à sa petite sœur de jouer quelque chose pour lui.
Sans hésiter une seconde, Cecelia attrapa sa guitare, et commença à jouer.
[...]
And dreamed of para-para-paradise,
Para-para-paradise,
Para-para-paradise,
Every time she closed her eyes. [...]
Le sourire aux lèvre, elle avait finalement réussit à passer la note correctement sous l’œil attentif de son grand frère.