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 (luanah) Elle appuie là où ça fait mal, jusqu'à ce que je craque... Jusqu'à ce que mes valeurs s'effondrent et que je passe à l'acte.

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Jonah Brighton

Jonah Brighton

■ messages : 213 ■ monnaie : 337
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■ célébrité : Dylan Perfect O'Brien.

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MessageSujet: (luanah) Elle appuie là où ça fait mal, jusqu'à ce que je craque... Jusqu'à ce que mes valeurs s'effondrent et que je passe à l'acte.   (luanah) Elle appuie là où ça fait mal, jusqu'à ce que je craque... Jusqu'à ce que mes valeurs s'effondrent et que je passe à l'acte. EmptyMar 27 Mai - 22:37


On me dit que tu vas bien, et que tu as refait ta vie, qu'il n'est pas du tout comme moi, qu'il ne te fera jamais souffrir. Mais moi je ne vais pas bien, moi je n'ai pas refait ma vie, je me retrouve juste comme un con dans une mauvaise comédie romantique à écouter nos chansons, à regarder nos vieux films, jusqu'à connaître par cœur les premières lettres qu'on s'est écrites... Mais quand l'amour est trop fort, il ne veut pas qu'on s'en défile, je te retrouve devant ma porte avec tes deux petites valises... Luann & Jonah

L’ÉQUILIBRE FRAGILE.

Il y a des jours comme ça où l'on se dit qu'on aurait mieux fait de rester au lit. Jonah avait pourtant eu du mal à extirper sa carcasse du lit, préférant repousser le réveil encore et encore en grommelant qu'il était trop fatigué, envahi par une lassitude profonde des cours de biologie. Soufflant, il traina des pieds jusqu'à la cuisine et s'enfila du jus d'orange directement à la bouteille avant de filer se préparer pour aller en cours. Finalement, il attrapa son sac et descendit de son appartement, situé au cœur de la ville et pas trop loin de la fac. Alors qu'il marchait, ses écouteurs bien fixés dans les oreilles, chantonnant sur le dernier son de Sam Smith afin de trouver une motivation inespérée, Jonah s'arrêta net. La bouche grande ouverte, les yeux écarquillés, il resta béat à scruter le trottoir d'en face. Il se frotta les yeux une fois, deux fois, mais rien n'y faisait, la vision cauchemardesque ne s'estompait pas. Il n'en croyait pas ses yeux, après tout ce temps, lui qui pensait être tranquille, débarrassé pour toujours, lui qui espérait avoir le champ libre, avoir enfin sa chance, lui qui avait finalement trouvé un espoir dans cette absence, son monde s'écroulait. Bien sûr, depuis la dernière fois, les choses avaient changé, ils avaient leur petite princesse et ce lien était indestructible, même pas par cet abruti qu'il ne pouvait pas voir en peinture, mais quand même, la menace était bel et bien présente et la tronche de l'autre enfoiré de Caleb en face lui donnait la nausée. La colère l'envahit en même temps que la frustration, au fond de lui, il savait que le retour de son adversaire allait lui rendre les choses compliquées, encore plus qu'elles ne l'étaient déjà, il savait que Luann n'y serait pas insensible, loin de là. Il avait été témoin à de nombreuses reprises de ses larmes, il avait été ce "meilleur ami", ce "confident" à qui elle avait pu tout déballer, celui qui l'avait soutenue et qui avait recollé les morceaux brisés de son cœur à force de mots gentils, de compassion, à force d'être là, auprès d'elle tout simplement. Et si tout partait en éclats ? Si ce qu'ils avaient tenté de construire ensemble depuis la naissance de Lola partait en fumée, si Lulu retombait dans le panneau et que ça gâchait tout entre eux ? Et s'il la perdait, qu'est-ce qu'il allait faire ? Les poings serrés, l'évidence était affichée : il se battrait comme un lion. Ni une ni deux, il glissa sa main dans sa poche et en sortit son téléphone. "Retrouve-moi à la maison quand t'as fini le boulot, faut qu'on parle." Cette fois, il allait la jouer fine, il allait parler à Luann comme un adulte responsable qu'il se devait d'être, il allait être un père modèle et faire les choses bien, montrer l'exemple, prouver que le dialogue pouvait résoudre les choses sans avoir à utiliser la violence, oui, il allait faire ce qu'il fallait pour qu'elle voit qu'il était l'homme de la situation, c'était décidé.

La journée de cours lui sembla particulièrement longue, et si d'habitude, il réussissait au moins à s'intéresser au cours de biosynthèse, aujourd'hui, rien n'y faisait, il n'arrivait pas à penser à autre chose qu'à ce connard de première. Plus il y pensait, plus il sentait la rage l'envahir : ce mec avait brisé le cœur de Luann, et ce, non pas une mais deux fois, il avait fuit sans jamais lui donner de nouvelles, l'avait laissée là comme on laisse un mec devant l'autel, il l'avait prise pour une conne et ça le rendait fou. Pire encore que la peur de perdre sa Lulu, il ne supportait pas qu'on lui fasse du mal, encore moins un mec pareil, ce type complètement imbus de sa personne qui se croyait tout permis et qui avait la mauvaise habitude de croire que le monde tournait autour de sa petite personne. Il était hors de questions qu'il le laisse revenir dans la vie de Luann comme ça, en un claquement de doigt parce qu'il l'avait décidé, et puis qu'est-ce qu'il foutait là ? S'il pensait pouvoir débarquer et reprendre sa place l'air de rien, il se mettait le doigt dans l'œil ! Hors de question de partager, pas encore une fois, après tout, qui avait pris soin de la blonde pendant qu'il s'était barré en France sans un regard en arrière ? LUI ! Il rejouait toutes les scènes dans sa tête, de leurs embrouilles à la fac à ce message qu'il lui avait laissé en s'en allant en France, les yeux gonflés de Luann quand elle croise un de ses amis en ville... D'un pas décidé, il retourna chez lui, incapable de se changer les idées ne serait-ce que l'ombre d'un instant. 17h12, la plus belle de toutes lui avait dit qu'elle finissait à 17h, elle ne devrait donc plus tarder. Comment allait-il aborder les choses ? Est-ce qu'il devait y aller franco, lui dire cash que Caleb était de retour ? Ou peut-être y mettre plus de tact, essayer d'aborder la chose avec délicatesse, ne pas la brusquer ? Toutes les émotions se mélangeaient dans son corps, l'angoisse en imaginant la tête qu'allait faire Luann en apprenant que son ex était de retour, la colère de le savoir si près d'elle et de sa fille, la jalousie, l'éternelle jalousie qui 'emparait de lui à chaque fois que quelqu'un mentionnait son nom, lui qui lui avait pris sa Lulu. Faisant les cent pas, répétant son texte comme un acteur avant une scène de baiser, il cherchait la tonalité parfaite, il allait devoir être bon. Finalement, le cliquetis de la porte le sortit de son va et vient et le voilà figé face à l'ombre de Luann à l'entrée de son appartement. Il eut un temps d'arrêt, la fixa de haut en bas, elle était là, toute belle, et il allait être le vilain qui effacera ce magnifique sourire de son visage d'ange. "Ca va ?" Finit-il par esquisser, déposant un baiser sur la joue de son invitée, avant de se laisser tomber dans le canapé. Par où commencer ? "Faut que je te parle, et je pense que ça ne va pas te plaire... Enfin je crois, du moins j'espère... Enfin non, c'est pas ce que je voulais dire ! Haaa bref. J'ai croisé Caleb aujourd'hui." Son ton était grave et son regard insistant. Jonah fixait Luann, guettant la moindre réaction.
(c) Bloody Storm



Dernière édition par Jonah Brighton le Dim 3 Aoû - 19:56, édité 1 fois
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Luann Lockwood

Luann Lockwood

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MessageSujet: Re: (luanah) Elle appuie là où ça fait mal, jusqu'à ce que je craque... Jusqu'à ce que mes valeurs s'effondrent et que je passe à l'acte.   (luanah) Elle appuie là où ça fait mal, jusqu'à ce que je craque... Jusqu'à ce que mes valeurs s'effondrent et que je passe à l'acte. EmptyMer 4 Juin - 13:30



J'ai peur de ta voix et du noir
Le noir qui longe le désespoir
Celui-là même qui m'a poursuit

Journée difficile, semaines difficiles, mois difficiles.. Tout ce que j'avais réussi à construire en une année venait de s'effondrer sous mes yeux. J'ai tout essayée pour rester forte, pour ne pas craquer à la moindre faiblesse, pour me dire qu'au final j'avais prise la bonne décision. L'oublier a été la meilleure chose à faire, tenter de passer à autre chose où en tout cas faire semblant avait presque porter ses fruits et pourtant.. Mon vieux démon était de retour, vivant pour mon plus grand malheur avec l'une de mes meilleures amies mais, aussi la fille la plus chaude de toute la ville. Je n'arrive plus à dormir depuis, Lola me coupe toutes mes nuits et avec toutes les commandes de bouquets pour l'évènement des voiliers je ne sais plus où donner de la tête. J'ai l'impression d'être au bord du grouffe, de toucher le fond et ce n'est que le début. Aujourd'hui encore je suis debout depuis quatre heures du matin, restant assise devant la télé, Lola dans mes bras sagement endormie dans les bras de sa maman. Mon trésor, la plus belle chose que j'ai pu faire dans ma vie. J'ai mis du temps avant d'accepter ma maternité, j'ai eu énormément de mal à accepter mon changement de vie, de voir certaines personnes s'éloigner de moi à cause de mon statut de jeune maman. Heureusement j'ai pu compter sur le soutien de ma soeur, de mes meilleures amies mais, aussi et principalement grâce à Jonah qui est un père merveilleux. Il a mit du temps à me pardonner, à passer au-dessus de ce terrible mensonge mais, aujourd'hui il est là, il m'aide, il me soutient, il me relève quand je doute où quand ça va mal. Quand certains n'était pas là, lui il était là, à me regarder une fois heureuse, une fois malheureuse.. Et pourtant, je suis toujours bloquée à l'idée d'imaginer quelque chose de plus sérieux avec lui. Ma vie n'est pas un long fleuve tranquille.. Quand je pense toucher le bonheur du bout des doigts tout m'échappe, tout se brise et pars en fumée. Pour une fois dans ma vie j'aimerais vivre quelque chose de stable, quelque chose qui n'éclate pas après seulement quelques jours, quelques mois où quelques années. Je veux rencontrer le prince charmant, je veux voir ma vie devenir un conte de fées mais, je suis incapable de savoir si je le veux avec Jonah où avec Caleb.

La journée semble tellement longue.. Cela ne fait que deux heures seulement que je me trouve à la boutique de fleurs, préparant encore et encore des bouquets plus extravagant les uns que les autres. Non je n'aime pas les fleurs, j'éternue presque toutes les deux minutes, je me coupe la plupart du temps avec les pinces coupantes et mes doigts sont amochés à cause des épines. J'étais très bien moi dans mes études pour devenir vétérinaire mais, en voyant la réaction de mes parents, j'ai compris qu'encore une fois j'allais devoir me débrouiller par mes propres moyens. "Retrouve-moi à la maison quand t'as fini le boulot, faut qu'on parle." Téléphone qui vibre. Je prends donc deux minutes de pause pour regarder le message, avant de lever doucement les sourcils. Je n'aime pas quand Jonah utilise ce genre de phrase, je le connais par coeur, je sais très bien que quelque chose ne va pas et je n'aime pas rester sans réponses. Il me connait, maintenant il sait que je vais m'inquiéter et au lieu de me rassurer en me disant que ce n'est rien de grave, non il ne dit rien, il envoie juste ça comme ça. "Je finis à 17heures à tout à l'heure." Et voilà.. Maintenant il ne faut plus qu'attendre que la journée passe.

17heures et me voilà enfin sortit du boulot et en congé pour le reste de la semaine. J'ai presque sautée de joie mais, mon mal de dos m'empêche clairement de faire quoi que ce soit de trop physique. Pressant le pas pour arriver le plus rapidement possible chez Jonah, je ne perds pas une minute de plus pour frapper à la porte, attendant presque impatiente, les bras croisés, le stress m'envahissant de plus en plus. La seule chose qui pourrait me perturber encore plus c'est de tomber sur sa grande soeur mais, heureusement pour moi c'est bien lui qui m'ouvre la porte. Je souris en le regardant. Oui parce que le regarder me fait quelque chose, il suffit que mon regard observe ses lèvres pour repenser à notre fameuse nuit, à cette nuit où involontairement nous avons conçu Lola. « Ca va ? » C'est plutôt à moi de lui poser la question. Je m'approche donc de lui, savourant ses lèvres sur ma joue, avant de me reculer pour le regarder droit dans les yeux. « Moi oui tout va bien à part la fatigue mais, toi.. Ca va ? Qu'est-ce qui se passe ? Je me suis inquiétée pour toi. » Oh que oui, j'ai imaginée les pires scénarios possibles en tête, comme quoi il aurait un cancer, qu'une de ses soeurs auraient eu un accident, pire encore qu'il aurait une copine, enfin il fait ce qu'il veut mais.. Ne le quittant pas des yeux, je le regarde s'étalé comme une vielle chaussette qu'on balance sur le canapé. Je ferme doucement la porte derrière moi, me rapprochant en prenant place à ses côtés. « Jonah.. ? » « Faut que je te parle, et je pense que ça ne va pas te plaire... Enfin je crois, du moins j'espère... Enfin non, c'est pas ce que je voulais dire ! Haaa bref. J'ai croisé Caleb aujourd'hui. » C'était donc ça finalement, la chose très importante à aborder. Je baisse la tête ne sachant pas trop par où commencer. « Je.. Pour te dire la vérité je savais qu'il était de retour depuis quelques jours maintenant. » Pas certaine que ça va lui plaire tout ça. En même temps c'est juste le croiser, je n'ai pas fini dans son lit, où dans ses bras. Le pire c'est que je n'ai même pas cherchée à le revoir, il m'est tombé dessus comme ça sans prévenir. « C'est le colocataire d'Arya, je l'ai découvert en allant chez elle et du coup nous avons discuté. » Et cette nouvelle m'énerve toujours autant. A la limite ça aurait été une inconnue à mes yeux passent encore mais, ma meilleure amie.. C'est une trahison c'est comme si elle venait à sortir avec Jonah, non ça ne passerais pas. « Sinon, comme c'est passé ta journée ? » Ma main se posant doucement sur son genoux, je n'essaye pas de changer de sujet. Je n'ai juste pas spécialement envie de l'aborder avec lui parce que je sais déjà comment il va réagir, il va s'énerver et ça va partir en sucette alors, autant mieux détendre de suite l'atmosphère.

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Jonah Brighton

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MessageSujet: Re: (luanah) Elle appuie là où ça fait mal, jusqu'à ce que je craque... Jusqu'à ce que mes valeurs s'effondrent et que je passe à l'acte.   (luanah) Elle appuie là où ça fait mal, jusqu'à ce que je craque... Jusqu'à ce que mes valeurs s'effondrent et que je passe à l'acte. EmptyMer 18 Juin - 13:07


On me dit que tu vas bien, et que tu as refait ta vie, qu'il n'est pas du tout comme moi, qu'il ne te fera jamais souffrir. Mais moi je ne vais pas bien, moi je n'ai pas refait ma vie, je me retrouve juste comme un con dans une mauvaise comédie romantique à écouter nos chansons, à regarder nos vieux films, jusqu'à connaître par cœur les premières lettres qu'on s'est écrites... Mais quand l'amour est trop fort, il ne veut pas qu'on s'en défile, je te retrouve devant ma porte avec tes deux petites valises... Luann & Jonah

L’ÉQUILIBRE FRAGILE.

Assis dans le canapé, les mains accrochées à la housse du sofa comme pour l'aider à supporter la nouvelle qu'il annonçait à sa meilleure amie, Jonah attendait de lire la réaction de Luann. Il avait l'impression de tenir le monde sur ses épaules, le poids de l'annonce du retour de Caleb à Hillston lui donnait envie de s'éfondrer mais pourtant, il tenait tant bien que mal, il ne voulait pas montrer à celle qu'il aime combien il était blessé, combien il avait peur... Il en avait assez d'être faible, de laisser les autres gagner, il voulait être un gagnant lui aussi, il voulait pouvoir toucher le bonheur du bout des doigts, et la clé de son bien-être se trouvait en face de lui. Il aurait aimé qu'elle lui sourit et lui dise qu'elle n'en avait rien à faire, qu'elle vienne s'assoir à ses côtés, pose sa main sur sa cuisse et lui glisse à l'oreille qu'il était le seul et unique, mais évidemment, rien ne s'est déroulé comme prévu. Il s'était préparé à la voir s'écrouler, pleurer, et il avait chercher les mots à lui dire pour la rassurer et lui remonter le moral, il avait prévu de lui dire qu'il ne la méritait pas, qu'un mec qui revenait sans même la prévenir ne valait pas la moindre de ses larmes, qu'elle devait lui montrer qu'elle était plus forte que ça, plus forte que lui... Seulement voilà, ce fut Jonah qui s'écroula, qui passa les mains sur son visage comme pour réaliser qu'il ne rêvait pas, avant de plonger la tête dans ses paumes. Elle était déjà au courant. Elle savait tout, et pire encore, elle l'avait vu. Vu. Ils s'étaient croisés, ils s'étaient regardé, ils s'étaient même parlés. Il avait posé les yeux sur le corps de sa Luann à lui, sur la mère de sa fille, il avait osé la regarder dans les yeux et lui adresser la parole après tout ce qu'il lui avait fait. C'était trop. Il avait espéré qu'elle soit détachée, qu'elle se fiche de tout ça, mais elle avait fait le geste coupable par excellence, elle avait fait ce qu'il redoutait plus que tout : elle avait baissé la tête. Elle savait qu'il le prendrait mal, elle savait que ça le toucherait, et pire encore, elle était gênée parce que finalement, tout était clair comme de l'eau de roche, Caleb était de retour en ville et dans la vie de Luann, pire encore, il était encore et toujours dans son cœur.  

Luann essayait de lui expliquer tant bien que mal comment elle avait été amenée à le voir, mais peu importait, il se fichait du pourquoi du comment à vrai dire, le simple fait de savoir qu'il était à nouveau là le rendait malade, il se sentait débile, pris pour un con. Il avait cherché toute l'après-midi comment annoncer à la blonde la nouvelle, il avait essayé d'amener les choses en douceur, il s'était fait le film mille fois dans sa tête, il avait cherché toutes les façons de la protéger mais au final, il était celui qui venait de se prendre un coup de couteau dans le dos, celui qu'on ne protégeait pas, celui qu'on poussait à terre. Pour être honnête, il aurait aimé qu'on l'achève maintenant, que son calvaire se termine parce qu'être amoureux de Luann était une torture. Il devait la partager, l'attendre, lui faire la cour, et le jeu durait depuis tant d'années. Il y avait gagné quoi ? Une nuit d'amour lors d'une soirée trop arrosée dont aucun ne gardait de souvenirs particuliers, et un bébé... Sa fille, sa raison d'être. Mais ils ne formaient pas une famille comme celle qui rêvait d'avoir, il n'avait pas imaginé devenir père de cette façon, tout ça, c'était juste pas assez, il voulait plus, il méritait plus. Toujours silencieux, il cherchait ce qu'il pourrait dire, mais rien ne lui venait, son sang bouillait, et lorsqu'elle tenta de changer de conversation, ce fut la goutte de trop. D'une geste plein de rage, Jonah fit valser les verres de soda posés sur la table basse qui s'éclatèrent avec fracas contre le mur opposé, avant de se lever et de se mettre face au mur, dos à Luann. Il ne pouvait pas la regarder, c'était trop dur, il était en colère, tellement en colère qu'elle ne pouvait pas le voir comme ça. Posant son front contre le mur pour se calmer, Jonah éclata son poing contre le mur, la frustration le gagnait et il perdait son sang froid...

"Ne change pas de sujet Luann !!!!" Il hurlait, et il l'avait appelé par son prénom, ce qui n'arrivait qu'en de rares occasions, toutes plus ou moins semblables à celle-ci. Il était rouge de colère, des éclairs dans les yeux, des larmes de rage prêtes à s'échapper de ses yeux revolvers. "Tu te fous vraiment de ma gueule hein, je suis quoi moi ? La pauvre con qui te passe le temps en attendant que MONSIEUR revienne ? J'en ai marre, j'en peux plus !!! Tu m'entends, je n'en peux plus, j'veux plus de tout ça, c'est trop !" A ce moment précis, il la détestait, il aurait préféré ne jamais la connaitre parce qu'il avait mal... Tellement mal que son ventre le brûlait, son cœur palpitait tellement qu'il pourrait presque sortir de sa poitrine. Filant à toute vitesse dans sa chambre, il en sortit quelques affaires de Luann qui trainaient chez lui depuis longtemps, des vêtements qu'elle laissait en passant parce qu'après tout, l'appart' de Jonah était un peu le sien aussi, elle y passait du temps. Attrapant les T-shirts les uns après les autres, il les lança à travers la pièce, tout en vociférant des adieux plein de jalousie et de haine à celle avec qui il avait tout partagé. "Tiens, prends tes affaires et dégage. Y'a plus de nous, plus d'amitié qui tienne... Va le voir, cours dans ses braas, plante toi en beauté et e viens pas pleurer à ma porte quand il t'aura briser le cœur encore une fois... Parce que là, c'est le mien que tu brises, que tu piétines à nouveau. Stop." Il continuait de lui jeter ses affaires au visage. "Tiens, tu vois ce T-shirt, je te l'avais offert après notre aprem' à la piscine parce que le tien était trempé, ba regarde ce que j'en fais !!!!" Il le déchira d'une traite avant de le piétiner. Il pétait complètement les plombs... Et rien ne pouvait l'arrêter.
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Luann Lockwood

Luann Lockwood

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MessageSujet: Re: (luanah) Elle appuie là où ça fait mal, jusqu'à ce que je craque... Jusqu'à ce que mes valeurs s'effondrent et que je passe à l'acte.   (luanah) Elle appuie là où ça fait mal, jusqu'à ce que je craque... Jusqu'à ce que mes valeurs s'effondrent et que je passe à l'acte. EmptyMer 2 Juil - 15:54



J'ai peur de ta voix et du noir
Le noir qui longe le désespoir
Celui-là même qui m'a poursuit

Il voulait quoi au fond ? Je vois bien que ma réponse l'énerve, trop même mais, il voulait quoi ? J'ai préférée simplement lui dire la vérité, ne rien lui cacher. Je n'allais quand même pas faire la fille étonnée, celle qui ne sait absolument rien alors, que si je savais ! Caleb était de retour en ville, à mon plus grand regret. Jonah s'imagine quoi là ? Que j'ai sautée de joie en le voyant dans l'appartement de ma meilleure amie ? Que j'ai eu un sourire large jusqu'au oreille ? Non, j'ai d'abord été choquée et ensuite folle de rage, enfin je suis passée par toutes les émotions possibles en deux secondes mais, jamais je n'ai demandée à ce qu'il revienne en ville. Je n'en avais aucune envie parce que je savais au fond comment tout cela allait se passer, finir et encore une fois j'avais raison vu la réaction de Jonah. Il est dégoûté, il prend son visage entre ses mains et moi je me sens tellement coupable de lui infliger une chose pareille.. Il ne mérite pas de vivre tout ça, de finir dans des états pas possible à cause de moi. Jonah mérite tellement mieux comme vie, beaucoup mieux que moi, moi Luann Lockwood qui même sans le vouloir n'arrête pas de le décevoir ou de le blesser depuis quelques mois. Je ne mérite pas d'avoir son petit coeur entre les mains, parce que je refuse de le faire souffrir, d'une façon ou d'une autre j'essaye simplement de le protéger de moi mais, ça.. Il n'a pas l'air de comprendre ou alors il ne veut pas comprendre ce que j'essaye de faire. La situation est déjà assez compliquée alors, il suffit d'imaginer la situation si nous aurions été en couple, il serait surement encore plus énervé que maintenant. « Ne change pas de sujet Luann !!!! » Jonah n'est pas simplement énervé là.. Il est pire qu'en colère. Le ton de sa voix me glace le sang, tellement que je préfère reculer au fond du canapé. Je ne change pas de sujet ! C'est juste que j'estime que Caleb n'a pas sa place dans nos moments tous les deux. Je n'ai pas envie de parler de Caleb avec lui, je n'ai pas envie de lui dire tout ce qui a été dit, parce que je sais que Jonah ne peut pas entendre le prénom Caleb sortir de ma bouche. Il m'a dit qu'il était de retour, information que je savais déjà, moi la seule chose que je voulais c'était parler d'autre chose, de prendre de ses nouvelles, de savoir comment il va, comment se passe le boulot, est-ce que son patron est un gros con.. Des petites choses comme ça, je voulais parler de tout sauf de mon ex petit-copain. « Tu te fous vraiment de ma gueule hein, je suis quoi moi ? La pauvre con qui te passe le temps en attendant que MONSIEUR revienne ? J'en ai marre, j'en peux plus !!! Tu m'entends, je n'en peux plus, j'veux plus de tout ça, c'est trop !» Qu'est-ce qui lui arrive.. Depuis quand il entre dans des colères aussi.. Puissante ? Il explose les verres de sa table, frappe dans le mur.. J'en ai les larmes aux yeux parce que ce n'est pas vrai. Je ne suis pas en train de me foutre de lui, jamais je ne ferais une chose pareille ! Ce n'est pas un pauvre con, c'est l'homme le plus important dans ma vie, mon meilleur ami, mon.. Oui je l'aime, je l'aime vraiment mais, je ne suis pas prête à avouer quoi que ce soit, je ne suis pas prête à sauter le pas avec lui, à le laisser devenir plus que ce qu'il n'est déjà. Je ne suis tout simplement pas prête à faire à nouveau confiance en l'amour, même si je sais qu'avec lui je serais traiter comme une princesse, que j'aurais des je t'aime tous les jours et que je resentirais enfin cette sensation d'être réellement aimée. « Jonah.. Je t'en supplie calme toi.. Arrête de dire toutes ses conneries.. » Pas certaine que ce soit réellement la chose à faire mais, il doit savoir qu'il dit des conneries là. Que je ne pense absolument pas ce qu'il est en train de dire. Je veux qu'il ce calme, qu'il arrête d'exploser tout dans son appartement et qu'il soigne cette main qu'il vient de fracasser dans le mur. Sauf qu'il ne ce calme pas, ma voix ne le calme plus, ni même mon regard, plus rien ne l'arrête et c'est la boule au ventre que je le rejoins rapidement dans sa chambre, cette chambre que je connais tellement bien. « Tiens, prends tes affaires et dégage. Y'a plus de nous, plus d'amitié qui tienne... Va le voir, cours dans ses braas, plante toi en beauté et e viens pas pleurer à ma porte quand il t'aura briser le coeur encore une fois... Parce que là, c'est le mien que tu brises, que tu piétines à nouveau. Stop. » Le problème c'est que dans ce genre de situation je n'arrive pas à rester forte, je suis trop sensible pour ce genre de choses alors, forcément mes yeux pleurent, tous seuls sans que je n'ai rien demandée. J'essaye de me rapprocher de lui malgré toute cette haine qu'il dégage vis-à-vis de moi et tous ses t'shirts que je suis en train de me prendre dans la tronche, heureusement ça fait pas mal mais, à mes yeux c'est comme voir une pluie de couteau qui s'abat sur moi. « Tiens, tu vois ce T-shirt, je te l'avais offert après notre aprem' à la piscine parce que le tien était trempé, ba regarde ce que j'en fais !!!! » Je mérite tout ce qu'il est en train de faire.. Je me rends compte que j'ai été trop loin, que j'aurais dû mettre des barrières beaucoup plus tôt, qui sait ne jamais coucher avec lui parce que c'est à partir de ce moment que tout s'est compliqué. Oh et puis merde ! Cette fois c'est ma main qui claque fortement contre sa joue, dans l'espoir de le réveiller, de le sortir de cette folie furieuse. Certes je n'ai aucune idée de comment il va réagir ensuite mais, il faut que je l'arrête et que je le stop. Mes mains lentement contre ses joues, je les caresse doucement du bout des doigts, lui suppliant d'arrêter tout ça. « Je t'en supplie arrête.. Je ne veux pas courir dans ses bras, je ne veux plus tout ça.. Je.. Je n'ai pas demandée à ce qu'il soit de retour, je n'ai rien demandée et je ne veux pas te perdre tu m'entends ! » Non, surtout pas la perdre parce que ça pourrait me tuer. Je ne sais pas ce que je ferais sans Jonah dans ma vie, je ne sais pas ce que je deviendrais sans lui tout court. Mon regard quelques instants dans le sien, j'avais finis par baisser les yeux sur cette main amochée suite au choc direct avec le mur et tendrement je venais de déposer quelques baisers sur celle-ci.

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Jonah Brighton

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MessageSujet: Re: (luanah) Elle appuie là où ça fait mal, jusqu'à ce que je craque... Jusqu'à ce que mes valeurs s'effondrent et que je passe à l'acte.   (luanah) Elle appuie là où ça fait mal, jusqu'à ce que je craque... Jusqu'à ce que mes valeurs s'effondrent et que je passe à l'acte. EmptyDim 3 Aoû - 19:32


On me dit que tu vas bien, et que tu as refait ta vie, qu'il n'est pas du tout comme moi, qu'il ne te fera jamais souffrir. Mais moi je ne vais pas bien, moi je n'ai pas refait ma vie, je me retrouve juste comme un con dans une mauvaise comédie romantique à écouter nos chansons, à regarder nos vieux films, jusqu'à connaître par cœur les premières lettres qu'on s'est écrites... Mais quand l'amour est trop fort, il ne veut pas qu'on s'en défile, je te retrouve devant ma porte avec tes deux petites valises... Luann & Jonah

L’ÉQUILIBRE FRAGILE.

Des colères comme celle-ci, Jonah n'en avait pas connu beaucoup dans sa vie, et il en fallait beaucoup pour le pousser à bout à ce point-là. Il était furieux, furieux contre elle, parce qu'elle était faible, parce qu'elle ne l'aimait pas comme il le voudrait, et furieux contre lui d'avoir été si naïf, d'y avoir cru. En cet instant, c'était comme si ses rêves venaient d'être réduits à néant, comme si tout le futur qu'il avait imaginé pour eux venaient de s'évaporer, pire encore, on venait de l'amputer de ses jambes, parce qu'il ne voyait plus comment avancer à l'heure actuelle. Tous les souvenirs, les mots qu'il avait partagés avec Luann s'entrechoquaient dans son esprit, tous ces moments de tendresse, ces larmes qu'il avait essuyé, ces fous rires aux détours d'une rue de Hillston, ces regards qui traduisaient des sentiments réels, ou du moins, c'est qu'il avait été assez bête de croire. Il aurait pu tomber dans la nostalgie et craquer devant les larmes de la blonde, décontenancée par la scène à laquelle elle assistait, à cette rage qu'elle ne lui connaissait pas, mais rien n'y faisait, il ne décolérait pas, la frustration le menait et il ne réussissait pas à se calmer le moins du monde. Le regard de sa meilleure amie ne l'attendrissait pas, c'était comme si elle n'était plus qu'une inconnue tout à coup, une fille comme les autres, elle ne valait pas mieux que toutes les autres de toute façon, elle aussi l'avait pris pour un con, elle aussi avait abusé de sa gentillesse avant de le jeter poliment. Bien sûr elle nierait les faits, elle refuserait de dire qu'elle le quittait, mais au fond, quelle différence est-ce que ça faisait ? Retomber dans les bras de Caleb était synonyme de rupture entre eux, pas après ce qu'il avait fait, pas après ce par quoi ils étaient passés tous les deux et ce qu'ensemble ils avaient surmonté. Il ne voulait plus partager Luann, sa Luann, et s'il y avait une chose de certaine, c'était qu'elle aurait un choix à faire, et qu'il serait irrévocable. Caleb ou Jonah, Jonah ou Caleb... Et quelque chose lui disait que la réponse ne lui plairait pas... Alors il ne lui demanderait pas, il allait s'effacer, il allait garder la tête haute et lui-même mettre fin à son calvaire, il allait sortir du jeu comme un champion, ne pas subir une énième claque au moment où elle lui dirait qu'elle était encore amoureuse de l'autre enfoiré.  

La jeune femme le supplia de se calmer, avant de lui envoyer une gifle qui le stoppa net dans son énumération d'infamies plus atroces les unes que les autres, des choses qu'ils ne pensaient pas, essayant de blesser Luann autant qu'elle le blessait maintenant.. Seulement en lui faisant du mal, il s'en faisait à lui même, parce qu'il s'était toujours promis de la protéger, d'être le mec gentil sur qui elle pourrait toujours compter, ce type à qui elle pourrait tout dire et qui serait toujours là pour elle. Il avait eu tort de se mettre autant de pression, parce que ses épaules n'étaient pas assez solides pour ce qui était en train de se passer, pour cette situation qui l'étouffait. Jonah craquait, et la main de la blonde contre sa joue qui termina sa course en une caresse ne l'aida pas à se ressaisir. "Ne me touche pas." Sa voix n'était plus criarde, il ne hurlait plus, il suffoquait, comme s'il retenait son souffle... En réalité, il essayait de se contenir, mais lorsqu'elle posa ses lèvres sur sa main abîmée, ce fut le geste de trop, les larmes ruisselèrent sur ses joues alors qu'il lui arrachait sa paume des mains. "Arrête ça Luann, j'te jure, faut que ça s'arrête..." Il se laissa glisser contre le mur et enfonça sa tête entre ses genoux. "J'peux plus..." Il laissa passer quelques secondes, essayant tant bien que mal de calmer les pleurs. Après un moment de silence, il essuya avec véhémence les quelques trace d'eau salée sur ses joues et regarda sa meilleure amie. "J'suis désolée Lulu pour ce que je t'ai dit, je... J'le pensais pas, mais par contre, faut que tu t'en ailles maintenant, j'ai besoin qu'on prenne nos distances, parce que tout ça, ça m'empêche de vivre ma vie, j'ai l'impression de te consacrer ma vie, de la passer à attendre quelque chose qui n'arrivera jamais... Je ne suis pas qu'un meilleur ami, je veux plus que ça, tu le sais. Tu vas me faire patienter combien de temps comme ça, me faire espérer pendant des années, jusqu'à ce qu'à trente ans, tu réalises enfin que Caleb n'est qu'un connard ? Que le seul qui te rend heureuse, vraiment heureuse, avec qui tu te sens bien se trouve devant toi depuis toujours ? T'as pas le droit. J'suis quoi moi Luann ? Hein ? J'suis quoi pour toi ?"

En prononçant tout ça, Jonah avait baissé la tête, parce qu'il n'osait pas lire dans ses yeux la peine qu'il était en train de lui causer à ce moment précis. En choisissant de la laisser s'en aller, il rompait la promesse qu'il s'était faite à lui-même. Les paroles de Sarah résonnaient dans sa tête, il ne pensait pas suffisamment à lui, il en faisait tellement pour elle qu'il oubliait d'être heureux. Finalement, elle avait raison sur toute la ligne, encore une fois, il avait pris ses rêves pour la réalité, il avait cru que Luann était sienne, que même s'il ne formait pas un couple à part entière, il s'en approchait parfois. A chaque fois qu'elle lui prenait la main, qu'elle déposait un baiser sur sa joue, il espérait que ça soit le début de quelque chose, il voyait du progrès dans chacun de ses mouvements de tendresse, mais il avait tort, tout ça n'était plus suffisant, il avait vingt-trois ans, il était grand temps de vivre. Toujours assis par terre, il se décida finalement à faire face à la blonde. "J'aurais beau me battre, je ne gagnerai jamais avec toi Luann... Et moi aussi je veux quelqu'un qui me fasse me sentir bien, me sentir fort, me sentir suffisant, j'ai envie de représenter un tout pour quelqu'un... Alors voilà..." Voilà. C'était sur une phrase suspensive qu'il terminait leur histoire, incapable d'y mettre ce fichu point final qui le rendait malade. Dire au revoir à Luann, c'était rayé une bonne partie de sa vie, rayer une bonne partie de lui, et ça voulait surtout dire repartir à zéro. Le début d'une ère nouvelle... Il n'était pas très sûr d'en avoir la force. Il se releva et s'avança près d'elle, la prit dans ses bras une dernière fois... "C'est mieux comme ça." lui souffla-t-il alors qu'il la serrait fort contre lui. Il était presque sûr qu'elle pouvait sentir son cœur s'accélérer, et ses mains trembler autour de sa taille. Jonah jouait le fort mais pourtant, il était si facile de le briser, Luann venait tout juste de le faire. S'il avait été courageux, il aurait attrapé son visage, il l'aurait embrassé et lui aurait dit qu'il avait bien plus à offrir que ce qu'elle prenait, mais il venait de se prendre une calque, alors une deuxième serait sûrement fatale. Oui, s'il avait eu un peu de cran, il lui aurait montré qu'il était un homme, un vrai, et qu'il était désirable, qu'il pouvait envoyer du rêve, ouais, il aurait pu lui sortir le grand jeu, il aurait pu... Le visage dans le creux de son omoplates, Jonah s'empara du visage de Luann et l'embrassa. Il lui donna un baiser comme il ne lui avait jamais donné, un baiser qu'il s'octroyait parce qu'il en avait marre, parce qu'elle devait voir ce qu'elle était en train de perdre, le baiser de la dernière chance, celui de désespoir.
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Luann Lockwood

Luann Lockwood

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MessageSujet: Re: (luanah) Elle appuie là où ça fait mal, jusqu'à ce que je craque... Jusqu'à ce que mes valeurs s'effondrent et que je passe à l'acte.   (luanah) Elle appuie là où ça fait mal, jusqu'à ce que je craque... Jusqu'à ce que mes valeurs s'effondrent et que je passe à l'acte. EmptyDim 3 Aoû - 21:56



J'ai peur de ta voix et du noir
Le noir qui longe le désespoir
Celui-là même qui m'a poursuit

Je ne veux pas le perdre. Je ne veux même pas y penser, même pas l'envisager, je refuse c'est tout. Pour lui je serais prête à faire n'importe quoi, je lui arracherais la lune, je l'implorerais à genoux mais, je refuse qu'il sorte de ma vie. Il est beaucoup trop important, il compte énormément à mes yeux et sans lui je ne suis rien. Moi Luann Lockwood sans Jonah Brighton je ne suis rien. Je ne suis qu'une fille banale sans histoire et sans enfance parce que tout, absolument tous mes souvenirs de petite fille repose sur l'homme que j'ai en face de moi, les plus beaux comme les plus douloureux. Je ne serais pas celle que je suis aujourd'hui sans lui.. La vie, ma vie ne serait pas pareille. Il a beau me faire peur dans ce genre de situation, je refuse de le laisser tout seul, de m'enfuir et de claquer la porte derrière moi. Jonah a toujours été présent pour moi.. Il m'a vu dans les pires états possible alors, je dois en faire de même pour lui et ce même si je suis la cause de toute cette rage, de toute cette colère et aussi de toute cette méchanceté que je mérite de me prendre dans la tronche une bonne fois pour toute. Il a toujours été trop gentil avec moi... Peut-être que me balancer tout ça une bonne fois pour toute va le détendre, lui faire du bien et si c'est le cas alors, j'accepte avec plaisir de supporter ses phrases blessantes. Parce que oui.. Au fond ça me blesse et les larmes qui coulent le long de ma joue le prouve assez bien. Je suis beaucoup trop fragile comme fille. Il le sait. Il devait se douter que forcément ça finirais de cette façon. Je pleure pour n'importe quoi. Et le fait de lui en mettre une n'arrange pas tellement la situation. Au fond je me sens coupable de toucher sa peau de cette façon mais, c'était la seule solution. C'est la seule chose que j'ai trouvée à faire, certes c'était désespérée mais, au final cela a fonctionné. « Ne me touche pas. » Enfin j'ai été bête de penser que caresser sa joue de cette manière pourrait arranger la situation mais, ce n'est pas fait exprès ! Ce contact avec lui c'est tout simplement naturel même si je sais que malheureusement ça n'arrange absolument rien à la situation, au contraire. Mais j'en ai besoin.. J'ai besoin de déposer des baisers sur cette main abîmé, de caresser cette joue que je viens de gifler, de le prendre dans mes bras. J'ai simplement besoin de sentir sa peau contre la mienne, de n'importe quelle manière possible. « Arrête ça Luann, j'te jure, faut que ça s'arrête... » Comment ça ? Je suis perdue, je ne comprends pas le sens de ses paroles et je le regarde glisser doucement contre le sol.

Il faut que quoi s'arrête ? S'il veut que j'arrête de le toucher, d'accord, il me suffit simplement de reculer mais.. « J'suis désolée Lulu pour ce que je t'ai dit, je... J'le pensais pas, mais par contre, faut que tu t'en ailles maintenant, j'ai besoin qu'on prenne nos distances, parce que tout ça, ça m'empêche de vivre ma vie, j'ai l'impression de te consacrer ma vie, de la passer à attendre quelque chose qui n'arrivera jamais... Je ne suis pas qu'un meilleur ami, je veux plus que ça, tu le sais. Tu vas me faire patienter combien de temps comme ça, me faire espérer pendant des années, jusqu'à ce qu'à trente ans, tu réalises enfin que Caleb n'est qu'un connard ? Que le seul qui te rend heureuse, vraiment heureuse, avec qui tu te sens bien se trouve devant toi depuis toujours ? T'as pas le droit. J'suis quoi moi Luann ? Hein ? J'suis quoi pour toi ? » Il ne doit pas s'excuser. Il a totalement le droit de péter les plombs.. Moi aussi ça m'arrive de faire des conneries, de dire des choses méchantes que je regrette ensuite mais, sur le moment ça fait du bien, tellement de bien de les sortir une bonne fois pour toute. Le début de sa phrase ne me posait pas tellement de problèmes mais, la suite.. Il veut que je m'en aille ? Il veut prendre ses distances avec moi ? Je tourne la tête, évitant de croiser son regard, essayant de me dire que ce n'est qu'une blague, qu'il ne peut pas penser ça. « Tu es tout pour moi Jonah et tu le sais très bien c'est juste que.. J'ai peur de ne pas être prête et je ne veux pas que tu souffres encore plus que maintenant. » C'est difficile de m'expliquer avec lui sur le sujet parce que forcément il n'est pas d'accord. Je veux simplement le protéger de moi.. Parce que même si je ne cherche pas forcément ça, j'arrive toujours à trouver le moyen de le faire souffrir et je n'aime pas ça. Je suis beaucoup trop perturbée sentimentalement pour ouvrir mon coeur à quelqu'un et je n'ai pas envie de faire une bêtise, je n'ai pas envie d'entrer dans une relation maintenant parce que je ne suis pas prête à donner mon coeur à qui que ce soit et ce même si je sais qu'entre ses mains mon coeur serait plus qu'en sécurité. « Je ne veux pas m'en aller Jonah, je ne veux pas prendre mes distances, je veux rester ici avec toi.. » Le problème c'est qu'en voulant ça, je suis égoïste.. Je vois bien que ma présence lui fait du mal, qu'il aimerait beaucoup plus, qu'il veut que je lui offre plus. C'est une torture pour lui de me voir rester en étant aussi.. Froide, éloignée, en n'étant pas sienne tout simplement. J'essuie doucement les larmes coulant sur mes joues, le regardant se relever avant de s'approcher de moi cette fois et de me prendre dans ses bras. « J'aurais beau me battre, je ne gagnerai jamais avec toi Luann... Et moi aussi je veux quelqu'un qui me fasse me sentir bien, me sentir fort, me sentir suffisant, j'ai envie de représenter un tout pour quelqu'un... Alors voilà...... » Voilà et c'est tout ? Moi je ne veux pas. Non je n'ai pas envie de voir une autre fille dans sa vie, je ne veux pas le voir en aimer une autre, en désirer une autre. Je suis jalouse rien qu'en pensant que Jonah, mon Jonah pourrait fréquenter quelqu'un d'autre et je sais qu'à force d'hésiter sur ma réponse ça risque d'arriver. « C'est mieux comme ça. » Pour lui s'en doute mais, certainement pas pour moi. Je tremble à l'idée que ce câlin soit le dernier et sans forcément le vouloir, je colle mon corps un peu plus au sien, passant doucement ma tête au creu de son cou, essayant de serrer le bout de son haut pour le garder le plus longtemps possible contre moi. « Alors vas y Jonah.. Dis le.. Dis moi simplement que tout est fini. » Je recule doucement la tête pour plonger mon regard dans le sien et attendre une réponse, n'importe laquelle. S'il me dit vraiment maintenant que tout est fini alors, je sais que je l'ai perdu mais, s'il ne dit rien, j'ai encore ma chance pour réparer ce que j'ai s'en doute brisée. Bien que je sais que je n'ai qu'une seule façon d'arranger tout ça.. Mon visage entre ses mains, je reste bloquée sur place, mes yeux perdu dans les siens alors, que ses lèvres percute les miennes sans prévenir. Et je n'ai pas trouvée la force de le repousser.. Peut-être parce qu'au fond je n'en avais pas envie ? Alors j'ai fermée les yeux, passant mes bras autour de sa nuque pour le garder contre moi. C'est surement une connerie, une énorme bêtise de faire ça, parce que même si j'en avais envie, très envie même ça risque de compliquer tout encore plus. Après quelques minutes je recule doucement mes lèvres des siennes, reprenant lentement ma respiration, parce qu'à force de l'embrasser j'en ai presque oubliée de reprendre mon souffle. « Je ne veux pas que tu souffres Jonah.. Tu es l'une des personnes les plus importantes de ma vie, tu es tellement de choses pour moi.. Tu es mon meilleur ami, le père de ma fille je.. J'ai peur de ne pas pouvoir te rendre heureux, j'ai peur de ne pas pouvoir t'offrir ce que tu mérites parce que.. Tu mérites tellement mieux que moi, tellement mieux qu'une fille au coeur détruit qui à peur d'aimer à nouveau. » Mais la vérité c'est que je l'aime.. Au final je me rends compte qu'une nouvelle fois ma vie est un bordel sans fin mais, que surtout j'ai encore envie de sentir ses lèvres contre les miennes.

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